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  • Les plus grands mathématiciens de tous les temps

    galerie.jpgJ'ai cherché une liste des plus grands mathématiciens de tous les temps sur Internet et je n'ai rien trouvé en français. J'ai donc décidé d'en reproduire une avec les liens Wikipédia.


    Toute liste est sujette à polémique. Le classement que je propose en est un parmi d'autres. Je l'ai d'ailleurs repris sur ce site ( en anglais) et je ne pense pas que ma contribution apporte énormément à l'affaire. Si j'ai d'ailleurs nommé ce blog " Inclassables Mathématiques ", c'est devant le constat que la science du classement me parait elle-même inclassable ainsi que ses contributeurs.

    La discussion au sujet  de l'ordre choisi peut d'ailleurs être intéressante, ainsi que les grands absents de cette liste. Le H apparaissant à coté d'un mathématicien indique qu'il apparait dans le livre de Stephen Hawking "Et Dieu créa les nombres" regroupant selon lui, les plus grands textes de mathématiques. Tag indique un lien vers le tag correspondant dans ce blog. Vous pouvez aussi faire une recherche directe dans ce blog sur le nom du mathématicien en le sélectionnant.

     

    1 Archimède de Syracuse   H Tag
    2 Isaac Newton H Tag
    3 Carl F. Gauss H Tag
    4 Leonhard Euler Tag
    5 Euclide  d'Alexandrie H Tag

    6 Bernhard Riemann H Tag
    7 Henri Poincaré Tag
    8 David Hilbert Tag
    9 Joseph-Louis Lagrange
    10 Pierre de Fermat Tag

    11 Niels Abel
    12 Alexander Grothendieck Tag
    13 Évariste Galois Tag
    14 Srinivasa Aïyengar Ramanujan Tag
    15 Leonardo Pisano Fibonacci Tag


    16 Gottfried Wilhelm Leibniz Tag
    17 Eudoxe de Cnide Tag
    18 Karl Wilhelm Theodor Weierstrass
    19 Blaise Pascal Tag
    20 René Descartes H Tag

    21 Brahmagupta `Bhillamalacarya'
    22 Augustin Louis Cauchy H Tag
    23 Georg Cantor H Tag
    24 John von Neumann
    25 Aryabhatta

    26 Carl G. J. Jacobi
    27 Pierre-Simon Laplace H
    28 Arthur Cayley
    29 Amalie Emma Noether
    30 Kurt Gödel H Tag

    31 Apollonius de Perga
    32 Pythagore de Samos  Tag
    33 Muhammed ibn Musâ al-Khawârizmi Tag
    34 Hermann Klaus Hugo Weyl
    35 Bhaskara II

    36 Takakazu Seki
    37 Charles Hermite
    38 André Weil
    39 William Rowan Hamilton
    40 Gaspard Monge Tag

    41 Christiaan Huygens
    42 Pappus d'Alexandrie Tag
    43 Girolamo Cardano Tag
    44 Jakob Steiner
    45 Omar al-Khayyám Tag

    H Diophante
    H Jean-Baptiste Joseph Fourier
    H George Boole
    H George Friedrich Bernhard Dedekind
    H Henri Lebesgue Tag
    H Alan Mathison Turing Tag

  • Un Wiki-Blog de maths collaboratif pour développer l'activité mathématique

    J'avais tout d'abord décidé de créer un Wiki. Je l'ai fait avec succès sur Pbwiki mais un message demandant le passage à la version payante m'a un peu refroidi.

    J'ai donc tout de suite pensé à transférer l'idée sur Lewebpédagogique où je savais qu'il était possible de créer un blog multiauteurs. Il me suffit d'inscrire mes élèves à qui je donne le statut d'éditeur pour leur permettre d'éditer et de créer des notes et des pages, de les enrichir ou de les supprimer. J'ai nommé ce blog: Wiki-Blog de maths.

    Ce principe permet une approche collaborative de l'activité mathématique. Les possibilités d'édition sont très largement suffisantes et j'ai expliqué sur le Wiki-blog comment insérer assez facilement des écritures mathématiques ainsi que quelques figures.

    Loin d'être du bricolage, ce concept me parait assez profond. Il a de plus le mérite d'être simple et il ne nécessite aucune installation sur disque dur de l'élève, du moins de celui-qui veut collaborer immédiatement sans se lancer dans une production complexe.

    Le principal défaut du WebPédagogique, celui d'une insupportable lenteur de connexion, a été corrigé et semble maintenant faire partie du passé. C'est ainsi, que m'en étant détourné, j'y retourne maintenant avec plaisir puisque la plateforme de blogs ( sous Wordpress) est gratuite , sans publicité avec un très haut niveau de fonctionnalités.

    La seule différence que j'ai vue entre le Wiki et le Wiki-Blog est le fait que visiblement, on ne puisse pas vérouiller une note ou une page. Toutes les pages et notes du blog sont donc potentiellement modifiables par chacun des élèves inscrits. Il semble que ce soit pour l'instant le prix à payer pour transformer un blog en wiki.

     

    Sur le Wiki-Blog de maths:

     

    J'explique l'insertion d'écritures mathématiques :

    latex.jpg

     

    J'explique l'insertion de graphiques et de figures :

     

    graphiques.jpg


    Les élèves sont en situation d'activité mathématique :


    olympiades.jpg
  • Publier des mathématiques en ligne à destination des élèves ou d'un large public : compétence maîtrisée !

    Lorsque j'ai commencé la rédaction de ce blog, mon objectif était tout autant de découvrir les nombreuses ressources disponibles sur la Toile que de circonscrire les limites d'une publication à caractère mathématique en ligne destinée à des lecteurs aussi différents que le sont le professeur de mathématiques, l'élève ou l'étudiant, ou le néophyte en mathématiques.

    La distinction de ces trois publics comme destination des publications m'a donné l'idée d'utiliser un code couleur pour repérer chaque hyperlien. Cette idée m'étant parvenue bien après la création de ce blog, je n'ai pas repris toutes les notes  pour qu'elles répondent à cette charte graphique. Je vais tenter de passer en revue dans cette note les différentes étapes que j'ai du franchir pour parvenir au résultat que je considère comme suffisamment abouti pour le présenter de façon synthétique et globale.

     

     

    1ère ETAPE

    CREER
    UN
    BLOG

     

     

    Si le dire paraît évident, cette opération n'est pas si anodine qu'elle en à l'air. Il faut s'essayer avant de se lancer définitivement et l'on a bien souvent d'un petit coin à l'ombre. Il faut réaliser quelques essais. Pour débuter j'ai commencé par consulter un livre sur ce sujet. Je ne me souviens pas d'ailleurs du titre mais il prenait pour exemple la création de deux blogs, l'un sur 20six et l'autre sur Hautetfort. J'ai ainsi créé mon premier blog sur 20six en suivant pas à pas les consignes du livre ( je pense que cette étape peut-être remplacée par le tutoriel de la plate-forme choisie, exemple pour Hautetfort ). On s'aperçoit très vite, les notes augmentant, que la migration vers une autre plate-forme risque d'être problématique. Une fois la phase de prise de contact dépassée, il faut donc faire un choix, qui s'avérera assez définitif. On peut aussi multiplier les inscriptions pour comparer les différentes interfaces et même se lancer dans l'hébergement d'un blog par ses propres soins, la réservation d'un nom de domaine, etc. L'éventail est donc très large. Les plates-formes sont nombreuses. Il y a  des articles de comparaisons de plates-formes mais il faut mieux prendre une décision définitive après avoir fait le test réel. Pour ma part je me suis cantonné à un certain confort en migrant sur Hautetfort lorsque 20six changea entièrement son mode d'hébergement, faisant perdre à la quasi totalité des blogueurs du moment, leur contenu. On peut donc commencer à s'amuser à publier des notes pour s'entraîner, attendre quelques commentaires, y répondre et tenter d'intéresser un lectorat. Si l'on décide de rédiger un blog destiné à l'enseignement, on peut s'interroger sur la pertinence de le publier avec Lewebpédagogique qui offre maintenant de bonnes prestations en terme de rapidité et d'interface WordPress. Il ne faut pas penser que l'on va être lu par le monde entier non plus, car d'une part lorsque l'on commence la publication d'un blog, il n'est pas connu des moteurs de recherche et d'autre part, la fidélisation des lecteurs arrive au fur et à mesure du temps. Les visiteurs comptabilisés par les moteurs correspondent à une certaine réalité s'ils n'arrivent pas sur votre blog par hasard pour en repartir immédiatement. On peut donc se permettre dans les premiers temps d'avancer par essais-erreurs, de faire des tests.

     

     

    2ème ETAPE


    CONTINUER



    L'utilité d'un blog ne se conçoit que si l'on considère que son alimentation doit être régulière. Le blog se veut dynamique, de par sa constitution, si le classement des notes peut se faire par catégories ou maintenant par tags, il se lit de façon la plus courante de façon antéchronologique par accès direct ou via un flux RSS. Le blog se prêt donc plus à une dynamique de flux de connaissances ou de réflexions qu'à une logique de stock. Si l'on souhaite empiler des connaissances, mieux vaut se diriger vers la publication d'un site ou beaucoup plus simplement vers l'hébergement de documents en ligne. Il existe en effets de nombreux sites permettant d'héberger des documents d'un format donné ( Flickr pour les photos, YouTube pour les vidéos, Scribd pour les PDF... ) ou d'un format quelqconque ( NetBox ). On s'aperçoit vite de cette logique de flux dès la publication de la première note qui, une fois publiée est en attente d'une seconde, puis d'une troisième.  Cette succession des notes donne au blog une sorte de teinture journalistique, où une info chasse l'autre, quelqu'en soit sa nature, même si elle est moins importante que la précédente. J'ai passé beaucoup de temps à vouloir référencer mon blog dans des annuaires mais je déconseille cette pratique laborieuse qui prend beaucoup de temps pour un retour quasi-nul. En alimentant de façon régulière son blog, on cotoie d'un peu plus près le langage HTML, on devient de plus en plus expert dans la rédaction et la présentation des notes. On apprend aussi très rapidement à utiliser l'hyperlien, à insérer une image, une vidéo, un fichier son. Tout ceci prend du temps, beaucoup de temps et d'investissement. 



    3ème ETAPE

    ESSAYER
    DE
    COMPRENDRE

    LE
    WEB 2.0



    Une fois que l'on commence à se prêter au jeu, on regarde aussi d'un peu plus près ce que font les autres, et on s'aperçoit vite qu'on ne comprend pas grand chose. Alors on repère sur la gauche ou la droite des blogs, tous les Widgets qui les décorent, on clique dessus, on en essaye plein et on en laisse plein de coté. On tombe parfois sur des arnaques publicitaires. Certains Widgets sont fournis par les plateformes. On trouve aussi sur son chemin des sites sur lesquels ont peut créer un profil ( Ziki, Viadeo, Facebook...), à chacun d'en juger de l'utilité. Le besoin "d'épingler" des articles, de partager des liens que l'on a aimé s efait de plus en plus grand. On peut le faire à l'aide de logiciels spécialisés. On peut aussi utiliser les fonctionnalités du navigateur  ( marque-pages, favoris ). On peut le faire avec le plugin Zotero sur le navigateur Firefox, on peut aussi le faire avec des sites de bookmarking qui permettent en plus le partage des liens ( c'est le principe majeur du Web 2.0) avec des sites comme Delicious par exemple. Dors et déjà, on s'aperçoit assez vite que le nombre d'inscriptions, d'identifiants et de mots de passe associés est important. Mieux vaut donc les noter! Après un certain temps, la seule pratique de publication se trouve nécessairement confrontée à celle de la collecte d'informations et à celle du partage, c'est d'ailleurs un partage que l'on réalise en publiant du contenu sur le Web. On ne peut donc pas y échapper. On remarque très vite l'inflation des adresses visitées et leur diversité. Un classement est donc nécessaire. Pour cela on peut créer des dossiers de favoris ou étiqueter avec pertinence ces adresses.


    4ème ETAPE

    PRENDRE
    CONSCIENCE
    DE L'EXISTENCE
    DES FLUX RSS



    Vous avez bien remarqué que je suis toujours dans un code couleur bleu, c'est à dire que cette partie est toujours destinée à un large public et n'est pas encore spécialisée. A force de vous promener sur les sites ou les blogs que vous aimez parcourir, via le menu des favoris, vous prenez conscience que la démarche est fastidieuse, qu'elle prend du temps elle aussi, et que parfois vous êtes déçu car votre bloggueur préféré n'a pas publié de note ou en a publié une sur un sujet qui ne vous intéresse absolument pas ( l'anniversaire de son chat ou la lecture d'un livre alors que visiblement il vous manque déjà du temps à boucler une journée ). Cette prise de conscience arrive à peu près au même moment que la question de savoir à quoi servent les boutons oranges sur la plupart des blogs et des sites récents. C'est très simple ils servent à syndiquer leur contenu. En d'autres termes, si vous possédez un agrégateur de flux RSS, vous pourrez suivre "à distance" les publications de vos sites ou blogs préférés. Il est peut-être temps de vous intéresser de plus près à ces flux, qui sont constitués du titre de l'article et de son contenu partiel ou total. Vous pouvez présenter ces flux de deux façons majeures. Ces deux modes de représentations des flux sont proposés par Google, mais pour cela il faut ouvrir un compte.  On peut recevoir les flux sur des petites briques disposées les unes à coté des autres i-Google ( façon Netvibes ) ou directement dans le lecteur Google Reader. On trouvera aussi d'autres agrégateurs comme Bloglines. On peut aussi utiliser les fonctionnalités de son navigateur. Cette opération est, de mon point de vue une étape incontournable pour qui veut publier un contenu complexe et s'informer de façon pertinente, et là encore il faut accepter de consacrer du temps pour cette étape.

    5ème ETAPE

    PUBLIER
    UN
    CONTENU
    SPECIFIQUE



    La décision de publier un contenu spécifique vous place plus haut dans l'échelle de l'expertise. Si la tâche semble assez simple vue de l'extérieur, est l'est moins lorsque l'on est au pied du mur. Après quelques semaines ( mois ), j'ai décidé que ce blog ne serait pas destiné  à mes élèves mais à un public très large. J'ai aussi décidé qu'il traiterait de mathématiques mais je me suis vite rendu compte que publier des formules de maths sur un blog relevait plus de la mission impossible que de la partie de plaisir, alors j'ai décidé de contourner le problème. Je l'ai fait, car d'une part je ne voulais pas publier de contenu trop mathématique compte tenu de ma ligne éditoriale et d'autre part je ne savais pas comment faire. Pour publier du texte, ce n'est pas difficile, seule l'imagination limite, les idée et les connaissances personnelles. Pour ce qui est des images, il faut se diriger vers celles qui sont libres de droit ( en fait je n'ai pas trop bien compris cette nébuleuse...). J'ai trouvé pour cela un fouineur d'images libres très pratique LeCdi.net, pour le reste je demande les autorisations aux auteurs ( Yes , même in english!). Pour les vidéos sur YouTube, je les prends à travers du code disponible, sauf s'il s'agit visiblement d'extraits soumis à des droits, mais là encore je n'ai pas toutes les informations en ma possession. Pour la musique, Deezer permet un partage gratuit des principaux titres musicaux,  mais je ne l'utilise pas. La publication de contenu spécifique vous place en première ligne. Vous êtes nécessairement jugé par un lectorat qui se fidélisera ou s'éloignera, quelque soit le niveau d'érudition du blog. Les mathématiques ont cette spécificité qu'elles possèdent un formalisme qui leur est propre. Il faut donc pouvoir être en mesure de publier des formules de maths, des graphiques, des figures géométriques si l'on veut traiter de tels sujets. Cette étape demande aussi du temps car il faut trouver les logiciels spécifiques, les sites pertinents, pouvoir insérer les images correspondantes dans les notes. Je ne vais pas détailler ici tous les détails de ces différentes possibilités. Elles sont consignées dans plus de 200 notes de la rubrique " Pour le prof de maths " de ce blog  ( qui contient cette note, aller au bas de la pas et cliquer sur Toutes les notes ) , et plus de 150 notes de la rubrique " Quel beau métier professeur " ( contrepéterie "et attention au piège, ça ne fait pas 350 notes en tout !).

    6ème ETAPE

    INTEGRER
    TOUT
    CELA
    DANS
    SA
    PRATIQUE
    PROFESSIONNELLE


    De mon point de vue, c'est l'étape la plus difficile à réaliser. Je pense qu'il faut considérer tout ce que nous venons de parcourir comme de nouvelles formes de présentations, de connaissances et de dialogue, mais en aucun cas j'ai l'impression qu'il s'agisse d'une révolution au sens des techniques pédagogiques. J'ai peine à croire que la révolution Internet se situe dans une modification profonde des pratiques d'enseignement. Il s'agit plus de travailler sur la complémentarité des approches et la diversité des supports. J'ai lu pas mal d'articles qui tentent  d'approcher cette idée de façon théorique. Mon expérience personnelle me laisse penser que l'intégration de telles pratiques ne peut se faire professionnellement que lorsque d'une part celle-ci est intégralement maîtrisée par l'enseignant et d'autre part lorsque l'on a identifier la majeure partie des freins qui peuvent se placer entre un élève et un objet numérique. Il est clair que si l'on place l'élève devant son site ou son blog, je ne pense pas que l'on puisse appeler cela de l'intégration. Or trouver un espace, un temps de dialogue en classe, argumenter sur l'utilité d'aller consulter un objet numérique est incontournable. Un point important me parait être la capacité de publier des documents pertinents de façon presque immédiate ( actualité, question de cours, correction en ligne...). Je ne cacherai pas que cette demande d'instantanéïté ne peut se faire qu'après des heures de pratique numérique, collé devant son écran et son clavier. D'un point de vue pédagogique, le jeu me semble valoir le coût, quelque soit le niveau des élèves car l'avantage est que l'on peut utiliser ce média aussi bien pour des élèves en difficulté que pour des élèves qui ne le sont pas. Un mot lancé en classe peut faire l'objet d'une note. Par exemple aujourd'hui en parlant, je ne sais plus de quel sujet, je me suis souvenu d'une note que j'avais publié sur un message envoyé à de potentiels extra-terrestres, il s'agit du message d'Arecibo. Le sujet peut intéresser par son coté technique ou surprenant des publics très variés. Ce peut être l'occasion de parler de nombres premiers, de décomposition de nombres composés, du nombre de décompositions possible, des propriétés géométriques de la parabole émettrice... il est plus aisé de renvoyer les élèves toujours vers la même adresse, par exemple, celle du cahier de texte en ligne au dessus duquel on syndique le flux d'un blog qui leur est destiné.   Le blog peut servir à rédiger proprement un point du cours délicat, donner un sujet de devoir et répondre à quelques questions, mettre en ligne des exercices d'entrainement, publier un corrigé de devoir ( avec des couleurs ), compléter une approche...et sans doute beaucoup d'autres possibilités auxquelles je n'ai pas encore pensé. Cette insertion dans ma pratique quotidienne de l'univers numérique est modérée mais la stabilisation des différents objets la rend  de plus en plus naturelle et la possibilité d'y avoir recours de plus en plus simple. J'ai l'intention de me diriger l'année prochaine vers une phase plus collaborative ( wiki ou blog, je ne sais pas encore ), en donnant aux élèves la possibilité de produire eux-mêmes  du contenu, mais je ne veux pas me disperser trop pour l'instant. Le simple fait d'arriver à ce stade m'a pris plus de deux ans avec un travail assez intensif. Il est donc faux et même archi-faux de pouvoir penser que l'insertion de tels outils et objets peut se faire en un clin d'oeil au beau milieu de pratiques pédagogiques quotidiennes et que pour cela " il suffit de s'y mettre".

    CON CLU SION

     

    S'il vous reste un peu de temps avant ou après ces 6 étapes... je veux bien qu'on en parle en commentaires.

  • G@lerie Cecconi : le lifting

    Cliquez sur les images pour vous y rendre: à consommer sans modération!

     

    cecconi.jpg

    crbst_courbes.jpg

     

  • Les mathématiques en questions: 1743-2008

    En 1743, le Révérend Père Regnault de la compagnie de Jésus publiait ses " Entretiens mathématiques ", sorte de cours dialogué entre Eudoxe et Ariste dont on peut découvrir un extrait ci-après :

     

    Texte non disponible
    Entretiens mathématiques sur les nombres, l'algébre, la géométrie, la trigonométrie rectiligne, l'optique, la propagation de la lumière, les télescopes, les microscopes, les miroirs, l'ombre & la perspective De Père Regnault, Regnault (Noël)

     

     

    En 2008, La Recherche publie un numéro Hors-Série Les Mathématiques en 14 mots-clés. L'intégralité des articles est accessible à des Terminales S, certains articles qui ne contiennent pas de formules avec ln, exp ou des notations intégrales peuvent même être lus par un public très large voulant étendre sa culture générale comme le laisse entendre le titre de l'édito "Les mathématiques pour tous". Les 14 articles extraits de la rubrique mensuelle Bac to Basics se présentent, tout comme les entretiens du Père Regnault, sous la forme de questions réponses, dont voici un cours extrait :

    Que se passe-t-il quand on les additionne ( il s'agit des nombres premiers )?

    Nous l'avons vu, la raison d'être des nombres premiers est de permettre une décomposition des entiers en produit de facteurs premiers. La multiplication est ainsi l'opération naturelle pour parler de nombres premiers. L'addition, en revanche, pose de très sérieux problèmes, notamment une célèbre question qui compte parmi les plus anciennes et les plus difficiles des mathématiques : la « conjecture de Goldbach ». Elle affirme que tout entier positif pair (non nul) peut s'écrire comme somme de deux nombres premiers. Par exemple, 18 = il + 7,26 = 13 +13, etc. Posée il y a près de trois siècles, cette question, qui s'énonce en quelques mots d'un vocabulaire accessible à tous, résiste encore et toujours aux assauts des mathématiciens.

    Force est de constater que la forme dialoguée n'a pas perduré en ce qui concerne l'édition des livres d'enseignement des mathématiques mais qu'elle reste bien présente pour les vulgariser.

    maths14mots.jpg


    Les 14 mots-clés en question sont :

    les nombres premiers,

    les nombres complexes,

    pi et la quadrature du cercle,

    les polynômes,

    les fonctions,

    les intégrales,

    le point, le triangle,

    les graphes,

    les algorithmes,

    le programme,

    la simulation numérique,

    le hasard,

    les sondages.

    Les illustrations de Jean-Pierre Cagnat contribuent,elles aussi, à la réussite de ce numéro.