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newton

  • Manuscrits de Newton

    L'Université de Cambridge a numérisé  des manuscrits de Newton,  dont les "college notebooks" et le "waste book". Ils sont accessibles en ligne:

    newton

  • Quelques anecdotes sur la vie des mathématiciens

    a35c2372f3947718d371774d4c32f808.jpgIl existe sur le web bon nombre d'anecdotes, mais peu en français (voire pas du tout ?), et comme Boris Gourévitch est passionné par la vie des mathématiciens (serait-ce le fruit d'une frustration sous-jacente ?), il se propose de vous faire découvrir quelques-unes des histoires connues ou moins connues. Tout cela pour nous rappeler que ce sont bien des hommes eux aussi !

    Quelques extraits de la page consacrée à ce sujet sur le site "L'univers de Pi" : ICI

    Niels Abel passe son adolescence à la Kathedralskole de Christinia où il est régulièrement battu par son cruel professeur Bader. Ce dernier est renvoyé après avoir battu à mort un de ses élèves.

    Laurent Schwartz faillit rater son admission à l'Ecole normale supérieure. N'étant pas très à l'aise avec la pression de l'écrit, il termina dernier admissible au concours !

    Fourier étudie aussi beaucoup la propagation de la chaleur. Obsédé par elle, malade, il pense que la chaleur peut seule le sauver, surchauffe exagérément son logis et meurt d'un arrêt cardiaque !

  • Mystification à l’Académie des sciences : Newton a-t-il plagié Pascal ?

    Le mathématicien et académicien Michel Chasles, connu des lycéens pour une loi de géométrie qui porte son nom, fut à l’origine d’une polémique à l’Académie des sciences : document à l’appui, il affirme haut et fort que l’auteur de la théorie de la gravitation universelle n’est pas Newton, mais le philosophe Pascal ! Jean-Paul Poirier, de l’Académie des sciences, revient sur cette passionnante anecdote.

    Newton serait-il un vil plagiaire ? Et Pascal le véritable auteur de la théorie de la gravitation universelle ? Des lettres, retrouvées au XIXe siècle, tendraient à le prouver. Ou bien s’agirait-il d’une énorme mystification ?
     e58172260a91c90fcc9dcbc71f680530.jpg

    Michel Chasles, membre de l’Académie des sciences
    En 1867, le grand mathématicien Michel Chasles présenta à l’Académie des sciences, des lettres autographes de Pascal énonçant la loi de l’attraction universelle avant Newton. Plus fort encore, à la séance suivante, il produisit des lettres où Pascal, prenant l’écolier Newton sous sa tutelle scientifique, lui communique les principes de la théorie. Ainsi, non seulement Newton n’avait plus la primeur de la découverte, mais qui plus est, il n’était qu’un plagiaire n’ayant pas reconnu sa dette envers Pascal. Au sein de l’Académie des sciences s’engagea alors un débat retentissant.
    Très tôt l’authenticité du document fut mise en doute, et pendant deux ans , Chasles se défendit en apportant d’autres lettres de Pascal, de Newton et de certains de leurs illustres contemporains, qui faisaient exactement réponse aux objections soulevées. Le procès fit salle comble. Il permit de mesurer la crédulité du grand savant qui, emporté par sa folie des lettres manuscrites, avait acheté pour une fortune des milliers d’écrits "autographes" dont certains de Vercingétorix à Jules César ou de Lazare à Marie-Madeleine ! Cet épisode unique dans les annales de l’Académie, révèle la face cachée de la vie scientifique : querelles de priorité, au XVIIe siècle sur l’émergence de la théorie de l’attraction ou sur des découvertes astronomiques, crédulité d’un grand savant, disputes entre académiciens, rôle de la presse quotidienne et des journaux de vulgaristaion.




    L'émission de Canal-Académie : ICI

    L’affaire Chasles ou l’arnaque vrain-lucas

     

  • Newton devancé par les mathématiciens Hindous ? La suite.

    Le 22 août, j'ai fait une note ( ICI ) sur ce sujet à partir d'un article du NouvelObs du 13 août avec le titre " Newton inspiré par des savants indiens ?". Aujourd'hui, FuturaSciences édite un article sur le même sujet ( ICI) avec carte et photo sous le titre " Newton devancé par des savants indiens ?".

    Quelle est la véritable nature du "Scoop", dont l'origine provient des recherches de George Gheverghese Joseph, apporte-t-il une preuve irréfutable ou une  solide hypothèse du fait que Newton et Leibniz aient pu avoir accès aux travaux de mathématiciens indiens antérieurs de 3 siècles et que ce contact leur ait donné  leurs idées de génie ?

    Comme le rappelle FuturaSciences, l'antériorité, même si elle n'était pas diffusée médiatiquement, était connue, le Scoop n'est donc pas là:

    Pourtant, c’est dès 1835 que l’anglais Charles Whish  avait attiré l’attention du monde savant en publiant un article sur quatre traités de mathématiques et d’astronomie Hindous de l’école du Kerala. Dans cet article, et certainement à son grand étonnement, il insistait sur le fait que les mathématiciens et astronomes de cette partie de l’Inde avaient non seulement jeté les bases d’un calcul différentiel et intégral mais qu’ils étaient aussi en possession de résultats obtenus des siècles après eux en utilisant les algorithmes du calcul infinitésimal de Newton et Leibniz.

    Des traces de calcul différentiel remontent  même à 930 en Inde:

    L'invention du calcul infinitésimal en Inde trouve sa source dans la recherche de la prédiction des éclipses. Aryabhat, puis Brahmagupta, utilisent le concept de mouvement instantané. L'astronome Manjul (vers 930), puis Bhaskaracarya, utilisent la dérivée de la fonction sinus pour calculer l'angle de l'écliptique. Article de Michel Waldschmidt.

    Nous sommes très loin de Newton et Leibniz...

    Le Scoop concernerait donc la transmission de ces connaissances en Europe, il faudrait de plus que cette transmisson ait été le "catalyseur" ou "la matière première" des travaux de Leibniz et de Newton.

    Mais là, il ne s'agit plus d'affirmations, mais d'hypothèses très probables comme l'indique FuturaSciences et il n'est plus question ni de Leibniz ni de Newton... :

    Les jésuites s’implantent dès lors en Inde et commencent à étudier et traduire les textes Hindous. Un siècle plus tard Grégoire XIII lance la révision du calendrier. Or, dans le comité chargé de celle-ci se trouve le jésuite, mathématicien et astronome Clavius dont on sait qu’il avait demandé à ce que l’on examine systématiquement la façon dont les autres pays établissaient leur calendrier. Il semble donc très probableque les découvertes des mathématiciens et astronomes du Kerala aient ainsi été rapportées en Europe même si aucune preuve n’existe à ce jour.

    Les travaux de George Gheverghese Joseph semblent donc éclairer le travail majeur du mathématicien du Kérala, Madhava, et sa transmission presque certaine à l'Europe par des Jésuites. Un appel semble lancé en passant, au Vatican pour accéder aux archives sur ce domaine afin de poursuivre les recherches.

    Ce n'est pas tant le contenu des articles qui m'interpelle mais les titres associés aux sujets concernant " Les  Origines " . J'ai trouvé ( donc d'autres aussi ) en deux mois:

    Newton devancé par les mathématiciens indous ?

    L'afrique berceau des mathématiques.




    Il ne faudrait pas que la saine "recherche des origines" se transforme en médiocre  "guerre des origines"
    dans la tête des gens.



    Il ne faut pas oublier que la quasi-totalité des personnes ne connaît absolument rien sur le sujet, la fraction restante lit bien souvent les titres et les articles en diagonale. Si l'histoire des mathématiques et des sciences est claire pour les personnes dont c'est le métier et celles qui s'intéressent au sujet, elle est totalement inconnue pour la majorité des gens ( elle n'est pas enseignée !).

    Il me parait donc fondamental que les titres collent au plus près aux connaissances du moment, n'engagent pas le lecteur dans des raisonnements déductifs trop simplistes et que l'on ne se lance pas dans une surenchère de l'annonce et  du sensationnel à tout prix...

     

  • L’effet papillon ....

    6464d872b2e6e8af89e7b33a96ec2f90.jpgÀ cause du clou, le fer fut perdu
    À cause du fer, le cheval fut perdu.
    À cause du cheval, le cavalier fut perdu.
    À cause du cavalier, la bataille fut perdue.
    À cause de la bataille, la guerre fut perdue.
    À cause de la guerre, la liberté fut perdue.

    Tout cela pour un simple clou

    maxime qui illustre parfaitement ce que l'on nomme usuellement "effet papillon".

    Mais contrairement à une idée très répandue, le battement d'une aile de papillon ne déclenche pas de tempête. Des effets statistiques entrent en jeu dans l'atmosphère : la turbulence s'organise et la sensibilité aux conditions initiales disparaît. Par conséquent, on peut espérer prédire le temps qu'il fera au-delà de la limite fatidique de deux semaines avancée par E. Lorenz, météorologiste à l'origine de l'effet papillon.

    L'effet papillon n'existe plus, un article d'Interstices :
    ICI

    L'article de Wikipédia : ICI