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Alexis Lemaire, né en 1980, est un chercheur français en intelligence artificielle de Reims qui détient officiellement le record du monde du calcul mental de la racine treizième d'un nombre de 100 chiffres, en 13,55 secondes, ainsi que le record du monde officiel du calcul mental de la racine treizième d'un nombre de 200 chiffres, en 4 minutes et 27 secondes, calcul présenté par certains comme étant le plus difficile de l'histoire humaine, avant sa tentative. Contrairement à d'autres calculateurs qui réalisent des records mondiaux mais faciles à battre, Alexis Lemaire recherche avant tout la réalisation de performances impossibles, et des applications concrètes et extrêmement utiles en intelligence artificielle.
La racine treizième d'un nombre de 100 chiffres
Le 10 mai 2002, il a bat le record du calculateur prodige Willem Klein, qui était de 88,8 secondes, et aussi le record moins officiel de Gert Mittring, qui était de 39 secondes.
Le 23 novembre 2004, Gert Mittring a tenté de battre les 13.55, mais son temps de 11,8 secondes ne sera pas homologué, les règles de l'organisation n'ayant pas été respectées.
Le 17 décembre 2004, il bat le record avec un temps de 3,625 secondes, lecture, affichage de la réponse et calcul inclus. Il trouve la racine 13e du nombre à 100 chiffres 3 893 458 979 352 680 277 349 663 255 651 930 553 265 700 608 215 449 817 188 566 054 427 172 046 103 952 232 604 799 107 453 543 533, qui est 45 792 573.
La racine treizième d'un nombre de 200 chiffres
Le 6 avril 2005, il calcule mentalement la racine treizième d'un nombre de 200 chiffres en 8 minutes et 33 secondes au 742ème nombre, puis bat son propre record le 3 juin 2005 en 4 minutes et 27.77 secondes au 577ème nombre. Ces records sont des records officiels ; un calcul non officiel en 113 secondes au 40ème nombre a été réalisé le même jour devant témoins officiels
L'article de Wikipédia : ICI
La notion de vitesse fait maintenant partie de notre vocabulaire courant: les radars contrôlent celles des véhicules, aller vite pour faire nos courses, imaginer une vitesse de décompositition est commun: l'idée même de vitesse telle qu'on l'entend aujourd'hui n'a pas toujours été unifiée ni quantitative, elle faisait plutôt partie des concepts qualitatifs comme la luminosité, la couleur. L'émergence du "nombre vitesse" n'a pas été précurseur lorsque qu'on lui affectait des attributs de " plus " ou "moins" - de magis et minus - comme pour le blanc par exemple lorsque l'on précise plus ou moins blanc. La notion moyenageuse de vitesse correpondrait plus à notre notion de rapidité.
C'est Nicole Oresme qui a été le principal artisan médiéval du travail sur la notion de vitesse, il a énoncé la règle Merton utilisée du XIVème siècle jusqu'au XVIème siècle. Elle affirme l'équivalence du mouvement uniformément varié et du mouvement dont le degré moyen de vitesse est la moitié du mouvement donné. Pour cela il suffit de faire un graphique où le temps est en abscisses et la vitesse en ordonnées. On remarque que l'aire du triangle ou du rectangle suivant le type de mouvement sont égales et correspondent à la distance parcourue. Ce n'est pas pour autant que la notion de "vitesse quantitative" se dégage clairement!
Pour passer " à la vitesse supérieure" sur la notion de vitesse, il faudra attendre Cavalieri, Fermat et ICI et Pascal.
L'article passionnant La Mécanique. Une Science médiévale ? ICI .
(…) Pourtant l’enfant qui applique sa liberté à faire une addition selon les règles n’enrichit pas l’univers d’une vérité nouvelle; il ne fait que recommencer une opération que mille autres ont faite avant lui et qu’il ne pourra jamais mener plus loin qu’eux. C’est donc un paradoxe assez frappant que l’attitude du mathématicien; et son esprit est semblable à un homme qui, engagé dans un sentier fort étroit où chacun de ses pas et la position même de son corps seraient rigoureusement conditionnés par la nature du sol et les nécessités de la marche, serait pourtant pénétré par l’inébranlable conviction d’accomplir librement tous ces actes. En un mot, si nous partons de l’intellection mathématique, comment concilierons-nous la fixité et la nécessité des essences avec la liberté du jugement.
La suite de cette note sur le blog Jadislherbe : ICI, extrait de Introduction à des textes choisis de Descartes (1946) par Jean-Paul Sartre.
Bibliographie de Descartes : ICI
Articles de Pierre Guenancia : ICI