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Pour les lycéens - Page 32

  • Les vidéos "mathématiques" de curiosphere.tv

    curiosphere.tv est une vidéothèque destinée à l'éducation. On y trouvera ICI toutes les vidéos qui répondent au mot clé "mathématiques". Pour les intégrer à un blog, il faut remplir un formulaire, ce  que je n'ai pas encore fait...

    On y verra, par exemple Denis Guedj, principalement connu pour son roman mathématique Le théorème du perroquet, l'un des tous premiers du genre, dans les vidéos suivantes :

    2141c9974b89cd876ee52ee67cca0ec2.jpgOn nait plus ou moins doué en maths

    Les mathématiciens sont des êtres un peu fous

    Les maths, ça ne sert à rien!

    Les maths et la philo, ça n'a rien à voir

    En maths, tout a été démontré
     

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  • Le livre numérique de l'environnement et du développement durable

    Offrir une vision globale et cohérente du fonctionnement de notre planète, tel est l'objectif de ce nouvel outil numérique. L'ouvrage constitue une véritable introduction aux Sciences de l'environnement et du développement durable. Près de 80 scientifiques, tous experts dans ce domaine, ont participé à sa conception. Destiné aux étudiants de niveau Licence ainsi qu'au public averti, cet ensemble, unique en France, s'avère également un excellent outil de formation pour les enseignants du primaire et du secondaire. Il est en libre accès.  

    Créée sous l'impulsion de la Sous-Direction TICE, Service des Technologies et des Systèmes d’Information du Ministère de l’Education nationale (SDTICE). L'Université Numérique Thématique Environnement et Développement durable prend le nom d'UVED (Université Virtuelle Environnement et Développement durable) et est à l'origine de ce projet.

     

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    Les quatre entrées du livre:

    1. CHANGEMENTS GLOBAUX

    2. DYNAMIQUE DES RESSOURCES NATURELLES

    3. ANALYSE ET GESTION DES RISQUES

    4. INSTITUTIONS ACTEURS SOCIETES ET TERRITOIRES

    Pour consulter  l'ouvrage, c'est ICI

    On y trouvera en particulier pour la partie qui nous intéresse ici :

    Le monde réel est-il prédictible ?
    La première de ces limitations est intrinsèque au système climatique lui-même : ce n’est tout simplement pas un système entièrement prévisible. Cette caractéristique est associé à une propriété mathématiques des équations, qui ne sont pas linéaires, et mélangent les échelles de temps et d’espace. C’est d’ailleurs pour cela qu’elles ne peuvent se résoudre de manière analytique, et que le recours à l’ordinateur est indispensable. Il existe ainsi une limite de prévision particulièrement courte pour la composante atmosphérique : à échéance de dix jours environ, l’évolution météorologique ne peut plus être prédite, parce que le caractère instable de l’écoulement a répercuté à l’ensemble du globe une toute petite erreur initiale. C’est l’effet bien connu, découvert par Edward Lorenz en 1963, popularisé sous le nom d’« effet des ailes de papillon » : il exprime que toute perturbation, aussi minime soit-elle, modifie irréversiblement l’histoire de l’atmosphère. Certaines composantes du système climatique, telles la végétation, présentent également une complexité intrinsèque qui résulte plutôt de la diversité des processus qui entrent en compétition : il est ainsi impossible de prévoir avec certitude l’évolution de toutes les essences d’un massif forestier et leur impact climatique en retour. Mais ces incertitudes ne signifient pas qu’aucune information ne puisse être obtenue sur l’évolution du climat. Plusieurs processus guident ainsi les mouvements de l’atmosphère ou de la végétation, et organisent leur comportement. Certains sont externes au système climatique, tels les fluctuations du rayonnement solaire incident, par exemple à l’échelle saisonnière, ou les émissions de gaz à effet de serre par les activités humaines. D’autres sont internes et correspondent aux composantes lentes du système climatique, telles que l’océan, ou les grands glaciers, qui organisent son évolution à des échelles allant de quelques années (pour les couplages de l’océan tropical avec l’atmosphère) à quelques milliers d’années.

    Les modèles sont-ils perfectibles ?
    Les modèles ont subi au cours des années récentes une évolution très importante vers un réalisme accru, qu’il s’agisse d’une augmentation de la résolution spatiale ou encore l’intégration d’un ensemble de processus de plus en plus grand. Ce processus n’est pas achevé. Les modèles sont encore le plus souvent des modèles physiques, qui négligent les composantes biologiques ou chimiques du climat, dont le rôle essentiel apparaît pourtant de plus en plus clairement. Les aérosols soufrés, par exemple, ont été reconnus comme l’un des facteurs importants susceptibles de masquer, dans l’hémisphère nord tout au moins, les manifestations initiales de l’effet de serre. La teneur atmosphérique en CO2 dépend aussi d’un cycle complexe où interviennent à la fois la formation du phytoplancton ou du zooplancton dans les océans, et la photosynthèse ou la respiration de la végétation continentale. On sait qu’une moitié seulement du CO2 émis par les activités humaines reste dans l’atmosphère, le reste étant repris par les océans ou la biosphère. La chimie du méthane, de l’ozone constitue aussi un ensemble de processus complexes qui intègre peu à peu les modèles pour former ce que l’on a appelé plus haut les modèles du « Système terre ».
    L’accumulation de ces éléments de complexité pose problème. On pourrait même dire, en forçant le trait, que plus la recherche progresse, plus se révèle l’énorme complexité des processus qui participent à l’évolution de notre environnement, et plus s’éloigne la possibilité de prévoir en détail l’évolution future du climat. Mais en même temps, et de manière apparemment contradictoire, la capacité d’expertise face à ce système a considérablement augmenté, et le niveau de certitude quant à la réalité du réchauffement futur est devenu beaucoup plus grand. La variété des processus dont le rôle a été étudié qualitativement est désormais très grande. Ainsi le fait que des modèles toujours plus nombreux et sophistiqués indiquent sans exception un accroissement de température important dans le futur constitue une indication très forte. En dépit de la complexité du système étudié, de la diversité des pays et instituts engagés dans la recherche sur le climat, de la diversité des modèles, de l’effet de publicité énorme qui serait attaché à un tel travail, personne n’est parvenu à mettre au point une expérience numérique crédible conduisant le système climatique à ne pas se réchauffer en réponse à l’augmentation des gaz à effet de serre.



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  • Archimy.com pour construire des graphiques 2D et 3D en ligne

    Construire un graphique 2D ou 3D avec Archimy est un jeu d'enfant. Pour connaître la syntaxe, lancez un exemple. Vous pouvez éditer le code HTML du résultat et vous amuser avec. Je ne parviens pas à l'importer sur ce blog mais ça marche sur cet autre blog : ICI.

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  • Le numéro 3 d'Accromath en ligne

    Accromαth est une revue semi-annuelle produite par l'Institut des sciences mathématiques et le Centre de recherches mathématiques. S'adressant surtout aux étudiants et enseignants d'école secondaire et de cégep, la revue est distribuée gratuitement dans toutes les écoles secondaires et tous les cégeps du Québec.

    En avril 2007, Accromαth a remporté une médaille de bronze en graphisme dans la prestigieuse compétition mondiale des Summit Creative Awards où étaient présentées des milliers d’oeuvres en provenance de 23 pays.

     

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    Le site Accromath pour télécharger la revue : ICI

    Le sommaire des deux revues précédentes : ICI

    Le Sommaire du numéro 3

    • Dossier Applications des mathématiques
      • Les mathématiques du coeur
      • Exercice: Simulations avec Excel
      • Fullerènes et polyèdres, Errata
    • Dossier Grands mathématiciens
      • Simon Stevin
    • Dossier Nombres
      • Les nombres complexes: quand l'imaginaire transcende le réel
      • Les nombres: des créations successives
    • Dossier Probabilités et statistique
      • Au-delà des espérances de vie
    • Rubrique des Paradoxes
      • Bien ranger son argent
    • Section problèmes
    • Solutions
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  • Comment donner le goût des maths aux enfants ?

    Extrait de l'article de l'interview de  Sylvain Gravier, Directeur de recherche au CNRS, responsable de "Maths à modeler".

    Pourquoi certains détestent ça ? Il peut y avoir une multitude de raisons mais je crois que la manière dont elles sont enseignées en découragent plus d'un. Du CP jusqu'à la Fac, les jeunes apprennent les maths mais n'en font jamais ! Il manque un espace d'initiative essentiel. C'est en faisant qu'on s'approprie la discipline et qu'on peut l'aimer. Il faut que l'enfant se retrouve confronté à un problème qu'il a envie de résoudre. Sans parler du fait que les programmes sont très éloignés de la réalité de la discipline. Bref, les maths apparaissent comme déconnectées de tout et cela demande donc une grande capacité d'abstraction et une vraie envie de dépasser le contenu de la leçon. D'autres facteurs peuvent entraîner des blocages : une mauvaise relation à l'enseignant, un manque de confiance en soi pour essayer de trouver les solutions, une maîtrise insuffisante du langage (compréhension et/ou expression orale et/ou écrite).

    L'intégralité de l'interview : ICI