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Culture Générale - Page 50

  • L'apport de l'Inde aux mathématiques arabes

    De Khalil Jaouiche ( PDF de 13 pages ) ICI

    Des remarques intéressantes sur le zéro et les nombres négatifs.

  • La mathématisation du temps épuise-t-elle la question du temps?

    Conférence donnée par Etienne Klein : ICI

  • Mathématiques, Informatique et Internet

    Vidéo de la conférence d'Alexandre Moatti donnée devant les élèves de l'ENA le 22 mars 2007

    Objectif : Montrer que l'informatique et l'Internet, d'un usage constant, n'existeraient pas sans les mathématiques.

    Sommaire :

    • Codage ASCII : comment transformer un alphabet en binaire (Word, Internet),
    • Du petit théorème de Fermat (nombres premiers) au chiffrement des numéros de cartes bleues sur Internet, des notions simples de cryptographie,
    • Une histoire de l’Internet, du DARPA américain en 1962 (ordinateurs en réseau) au premier mél envoyé par HM Elizabeth II en 1982, à l’invention de l’ypertexte et de l’adressage http au CERN à Genève en 1991 (T. Berners-Lee),
    • Les choix de politique publique française sur les réseaux de données dans les années 1980,
    • Le calcul informatique lourd (CEA, météorologie… ), ses applications, les choix d’investissement ; le calcul informatique réparti dit « grid compution », les applications (ex. : décryptage du génome).

    La page de l'ENA : ICI

    Le blog d'Alexandre Moatti : ICI 

  • De l'acte de recevoir

    Recevoir est un acte, on ne l'oublie que trop. La communication technicisée, issue de la théorie de l'information, nous fait oublier une part de ce qu'elle est dans les relations inter-personnelles: un échange, lors même que l'un parle et que l'autre écoute. La réciprocité n'est pas dans le seul dialogue, elle est aussi dans le discours et l'écoute, c'est en ce sens que le discours magistral ou que le livre participent aussi de l'échange. Mais une telle vision de l'échange, qui est loin d'être unilatérale comme le veut la conception techniciste de la communication, suppose que celui qui reçoit, auditeur ou lecteur, est un sujet; c'est parce qu'il est sujet qu'il peut faire sien ce qu'il écoute ou ce qu'il lit, faire sien, c'est-à-dire interpréter.

    L'information machinale se définit comme reliant un émetteur et un récepteur par l'intermédiaire d'un canal; on peut alors dire que l'émetteur est actif et que le récepteur est passif, mais c'est seulement façon de dire. Mais une façon de dire n'est jamais neutre, elle produit des effets de glissement sémantique qui sont autant de détournement de sens. C'est ainsi que l'émetteur devient "actif" au sens qu'il "produit" de l'information et l'on peut oublier la nature de l'émetteur, homme ou machine; l'homme qui dit n'est plus qu'une machine qui émet et la machine qui émet est analogue à l'homme qui dit, le dire n'est plus qu'une forme du verbe "émettre". C'est ainsi que le récepteur indifférencié devient "passif", homme qui écoute ou machine qui reçoit. Emettre et recevoir ne sont plus que des termes techniques qui décrivent moins des actes que des actions techniques effectuées indifféremment par des hommes-machines ou des machines-hommes. Retournement de l'anthropomorphisme, la machine anthropomorphe devient l'homme-machinal.

    Rudolf Bkouche : Dans "De la culture scientifique" : ICI

  • L'algèbre arabe - vidéo - Ahmed Djebbar

    Sommaire des vidéos

    1.  La transmission des traditions mathématiques anciennes aux savants de langue arabe : les héritages grec, indien, mésopotamien (17 min)
    2. Al-Khwārizmī et ses intentions quant à son traité d’algèbre (12 min)
    3. Le traité d’algèbre d’al-Khwārizmī : simple compilation des savoirs algébriques arabes ou traité novateurs ? (12 min)
    4. Le développement de l’algèbre entre les 9° et 13° siècles : contemporains et successeurs d’al-Khwārizmī (7 min) 
    5. Les systèmes d’équations : Abū Kāmil et al-Karajī (9 min) 
    6. Les polynômes (11 min)
    7. Les équations du troisième degré (10 min) 
    8. L’Occident musulman (14 min)

    Index des noms propres cités dans la vidéo

    Mathématiciens grecs cités :

    • Euclide (3e s. av. J.C.)
    • Archimède (mort en 212 av. J.C.)
    • Apollonius (3e s. av. J.C.)
    • Héron d’Alexandrie (2e s.)
    • Diophante (3e s.)

    Mathématicien indien cité :

    • Brahmagupta

    Califes cités :

    • Harūn ar-Rashīd (calife de 785 à 809)
    • al-Mansūr (calife de 754 à 775)
    • al-Ma’mūn (calife de 813 à 833)

    Mathématiciens de la tradition arabe cités

      Orient musulman Occident musulman
    9e siècle al-Khwārizmī (780-850)
    Abdel Hamid ibn Turk (9e s.)
    al-Māhānī (9e siècle - mort vers 880)
     
    10e siècle

    Abū Barza (mort en 910)
    Qustā ibn Lūqā (mort en 910)
    Abū Kāmil (mort en 930)
    al-Kūhī (10e s. – ca. 970)
    Abū l-Jūd (10e-11e s.)
    Ibn al-Haytham (965-1041)

    Ibn cAbdūn (923-ap.976)
    Abū Bakr (ca. 10 e s.)

    11e siècle

    al-Karajī (mort en 1029)
    Sinān ibn al-Fathz (10e s.)
    cUmar al-Khayyām (1048-1131)

     
    12e siècle as-Samaw’al (mort en 1175)  
    13e siècle   Ibn Badr (13e s.)
    15e siècle al-Qatrawānī quitte son pays natal – l’Egypte – pour aller enseigner à Tunis.
    • Les vidéos sur le site de CultureMath: ICI