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enseignement - Page 11

  • Web 2.0 et enseignement : l'exemple d'un univers mathématique au lycée

     

    Univers Netvibes.jpg

    Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

     

    Cet univers semble tout a fait fonctionner, aussi bien pour les élèves ( retours très positifs et demandes d'alimentation diverses et variées ) que pour mon propre usage pédagogique ( retrouver facilement une ressource ). Le coeur de l'univers mathématique est constitué d'onglets Netvibes dont les contenus sont principalement dirigés vers les besoins des élèves, il est le point de convergence de toutes les recherches.

    Je dispose en outre de 3 blogs.

    • Le blog Maths au LEG me permet de mettre en ligne des fichiers et de faire des notes complémentaires à destination des élèves.
    • J'ai donné tous les droits d'édition à mes élèves qui disposent ainsi du Wiki-Blog, pour écrire le cahier de texte ou pour réaliser quelques notes. Cela fonctionne.

    Ces deux blogs sont liés l'un à l'autre via leur flux RSS. J'ai différencié leur apparence car je m'arrivais pas à les distinguer.

    • Ce blog basé sur les mathématiques me permet de rédiger des notes qui ne sont pas exclusivement à destination des élèves. 

    Ces trois blogs sont complémentaires, ils répondent à des besoins et des objectifs bien distincts. L'univers Netvibes est un lieu de convergence centralisateur. L'ensemble est équilibré et les élèves ne s'y perdent pas.

     

  • Les maths dans Word 2007

    Les enseignants peuvent bénéficier gratuitement de Word 2007. Il suffit pour cela de connaître son adressse académique et de suivre la procédure.

    Comme certainement beaucoup d'enseignants de mathématiques qui ont téléchargé Word 2007, je me suis contenté de voir que l'éditeur d'équations était plus convivial que celui de ses prédécesseurs.

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    Les possibilités mathématiques de Word 2007 sont loin d'être épuisées avec le seul accroissement de la convivialité.
    Il est à noter la présence d'automaths qui permet de faire des raccourcis clavier de type Latex par exemple. Tout ceci est très bien expliqué dans le tutoriel vidéo présent sur la page suivante en compotrtant d'autres sur les maths dans word 2007 : Création automatique et automaths. Je ne suis pas parvenu à construire les raccourcis pour les ensembles de nombres dans Automath. Je les ai construit dans le menu " correction automatique " que j'ai trouvé dans le menu " caractères spéciaux " de "Symboles". L'inconvénient est que la correction ne semble pas fonctionner dans la fenêtre d'édition des équations, mais comme l'objectif est de supprimer lorsque c'est possible, l'utilisation de cette fenêtre, ce n'est pas très grave.
    word 2.jpg
    Un autre élément majeur de Word 2007 réside dans l'installation du plug-in Microsoft Math   Mathematics . Celui-ci produit une icône à droite de la barre d'équations un nouvel onglet.
    Voilà quelques possibilités données par ce plug-in:
    Imaginons que nous ayons deux équations de courbes écrites avec l'éditeur d'équation. En les sélectionnant toutes les deux nous pouvons par exemple les aligner toutes les deux sur le signe = en faisant un clic droit et en sélectionnant " aligner sur le signe = ".
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    produit
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    En sélectionnant les deux équations, on peut représenter instantanément les deux courbes dans une fenêtre qui s'insère sur la page. Un point courant peut se déplacer sur l'une des courbes. Il est possible de modifier l'échelle et les dimensions de la fenêtre du graphique et de l'affichage sur la page. On peut modifier le graphique en cliquant dessus ( Objet OLE ) ou bien insérer un nouveau graphique sur la page avec des nouveaux paramètres.
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    Lorsque l'on place une autre lettre dans une expression de variable x, celle-ci est interprétée comme paramètre et un curseur associé à ce paramètre apparaît dans la fenêtre graphique.
    Il est possible de dériver, d'intégrer, même par parties, de déterminer les valeurs approchées des coordonnées de points d'intersection de  2 courbes. Il suffit pour cela de sélectionner les expressions et de cliquer droit avec la souris.
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    Il est aussi possible de résoudre des équations, des inéquations, de travailler avec les nombres complexes, de générer des nombres aléatoires et certainement de faire d'autres choses que je n'ai pas encore trouvées.
    Les tutoriels Microsoft concernant les mathématiques sont ICI et j'en ai trouvé deux concernant Microsoft Math : sur les complexes, sur les probabilités.
    Il est possible d'insérer une figure mathématique dans une page Word et d'avoir la possibilité de la modifier à partir du logiciel de traitement de texte. Il suffit pour cela que le logiciel soit OLE. Mathgraph répond à cette condition et permet de créer des figures modifiables à partir des pages Word sur lesquelles elles ont été insérées. Il suffit pour cela de cliquer sur la figure, d'éffectuer les modifications et de faire une mise à jour.
    J'insère une figure :
    word 7.jpg
    Zut j'ai oublié les diagonales, je clique sur l'image, Mathgraph s'ouvre et je modifie ma figure:
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  • Vers une philosophie de la transmission

    Le pendule de Foucault

    La période actuelle que traversent l'enseignement et la transmission des savoirs pourrait correspondre à celle du début des mathématiques où  les hommes ayant trouvé mille et une règles attendent sans le savoir, un Euclide qui leur permettra de passer à la démonstration générale et d'accéder ainsi à l'universalité de son propos.

    La rationalisation et la massification des procédés d'enseignement n'est pas très ancienne ( vers le XVIème) et le modèle du collège semble avoir été le premier, et pour l'instant le seul, vecteur de transmission de savoirs de façon organisée. Or aujourd'hui Internet, nous apporte l'ombre d'une crise profonde aussi présente dans le monde éducatif que dans le monde économique pour nous montrer que le type d'enseignement que nous promulguons depuis quelques siècles n'est certainement qu'un exemple d'un édifice plus général de transmission des savoirs et des codes de comportement. Si l'éducation familiale s'est heurtée à l'impossible transmission des connaissances, il n'en est plus de même avec la présence d'un cyber-espace, où l'internaute autonome peut très bien se passer théoriquement des murs de la classe pour construire son savoir. La cellule familiale pourrait tout autant s'approprier ces savoirs et devenir une source possible à grande échelle de leur transmission tout aussi efficace qu'un système productiviste cadencé à vitesse unique. L'état conserverait le droit d'édition des programmes officiels associés aux différents concours et diplômes qu'il distribue. Alors que reste-t-il de l'édifice répondant à la demande utopique de transmission de savoirs et de codes?  Une ruine? Le modèle du collège, qui était initialement prévu pour transmettre les valeurs religieuses et celles de la noblesse, et s'est adapté coûte que coûte, à la massification depuis le début de sa création,  semble à bout de souffle tant ses objectifs initiaux paraissent lointains et beaucoup moins lisibles aujourd'hui. A l'heure, des technologies numériques qui peinent à  trouver leur place dans ce monde qui n'était pas prévu pour elles, toute tentative de modification du système  semble être impossible ou ne répondre qu'à la seule demande implicite de massification. Mais si les critiques peuvent être nombreuses, les solutions de remplacement ne se bousculent pas. Elles me semblent en fait associées à une nécessaire "Philosophie de la transmisssion" qui  elle aussi  peine à émerger du néant.

    Alors que justement,  je recherchais sur la toile des éléments de réflexion sur les paradoxes de la transmission et sur l'existence d'une philosophie sur ce sujet, je suis tombé sur les écrits de Jean Agnès publiés dans la revue Le Portique. Je vous engage à les lire car ils pointent sur ce qui reste d'habitude caché, tu, par les partisans de telle ou telle chapelle et permettent une mise en lumière des paradoxes liés à la difficile, presque impossible, transmission.

    L’intransmissibilité est-elle une question philosophique ?

    L’internaute et le pédagogue

    L’espace de la pédagogie au temps d'Internet

    Les autres textes de Jean Agnès

     

    Les canards

  • Un Wiki-Blog de maths collaboratif pour développer l'activité mathématique

    J'avais tout d'abord décidé de créer un Wiki. Je l'ai fait avec succès sur Pbwiki mais un message demandant le passage à la version payante m'a un peu refroidi.

    J'ai donc tout de suite pensé à transférer l'idée sur Lewebpédagogique où je savais qu'il était possible de créer un blog multiauteurs. Il me suffit d'inscrire mes élèves à qui je donne le statut d'éditeur pour leur permettre d'éditer et de créer des notes et des pages, de les enrichir ou de les supprimer. J'ai nommé ce blog: Wiki-Blog de maths.

    Ce principe permet une approche collaborative de l'activité mathématique. Les possibilités d'édition sont très largement suffisantes et j'ai expliqué sur le Wiki-blog comment insérer assez facilement des écritures mathématiques ainsi que quelques figures.

    Loin d'être du bricolage, ce concept me parait assez profond. Il a de plus le mérite d'être simple et il ne nécessite aucune installation sur disque dur de l'élève, du moins de celui-qui veut collaborer immédiatement sans se lancer dans une production complexe.

    Le principal défaut du WebPédagogique, celui d'une insupportable lenteur de connexion, a été corrigé et semble maintenant faire partie du passé. C'est ainsi, que m'en étant détourné, j'y retourne maintenant avec plaisir puisque la plateforme de blogs ( sous Wordpress) est gratuite , sans publicité avec un très haut niveau de fonctionnalités.

    La seule différence que j'ai vue entre le Wiki et le Wiki-Blog est le fait que visiblement, on ne puisse pas vérouiller une note ou une page. Toutes les pages et notes du blog sont donc potentiellement modifiables par chacun des élèves inscrits. Il semble que ce soit pour l'instant le prix à payer pour transformer un blog en wiki.

     

    Sur le Wiki-Blog de maths:

     

    J'explique l'insertion d'écritures mathématiques :

    latex.jpg

     

    J'explique l'insertion de graphiques et de figures :

     

    graphiques.jpg


    Les élèves sont en situation d'activité mathématique :


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  • La danse des maths pour les apprendre

    18053%20math%20dance.jpgLes termes, les symboles et les modèles de mathématiques sont souvent difficile à assimiler, mais deux chorégraphes ont développé une stratégie pour mettre du rythme dans la résolution de problèmes.

    Ca ressemble à une classe de danse, mais c'est en réalité une nouvelle façon d'apprendre les maths. "Nous traduisons le modèle dans une chorégraphie et nous traduisons le modèle avec des maths," dit Erik Stern,  éducateur et chorégraphe au Centre John F. Kennedy de  l'Art du spectacle à Washington.

    Erik Stern et Karl Schaffer sont les créateurs "d'une danse mathématique." "Beaucoup d'adultes sont mathématico-phobiques et de jeunes enfants sont dégoutés des maths parce que l'on leur présente des symboles avant qu'ils n'aient une expérience solide réelle sur laquelle s'appuyer.

    Pour beaucoup de personnes, avoir une expérience kinesthetique d'une idée abstraite est extrêmement utile pour la compréhension de cette abstaction.

    "J'ai vu des étudiants qui ne sont pas normalement très concentrés, extrêmement impliquésdans la leçon aujourd'hui avec le mouvement et avec les concepts mathématiques et ils l'ont aimé," témoigne Paula Bailey,  principale de l'école Betsey B. Winslow .

    Les étudiants peuvent créer leurs modèles de mouvement propres. L'expérience les aide à se mettre en contact avec des nombres, ce qu'ils  peuvent ne jamais avoir compris auparavant.

    L'épreuve physique amène souvent à la compréhension des abstractions mathématiques. L'apport de ces activités est d'apprendre les mathématiques et la danse, la symétrie par le mouvement, aussi bien que les arts plastiques.

    L'article complet en anglais et la vidéo:  ICI