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enseignement - Page 15

  • Web 2.0 et enseignement

    Cela fait maintenant deux ans que je cherche la recette. Je crois que je suis enfin sur une bonne piste à la vue de la proportion d'élèves de ma classe de seconde qui n'est pas très portée vers les mathématiques mais qui a noté spontanément l'adresse du lien dont je vais vous parler tout de suite.

    J'ai fait un sondage, et dans cette classe, plus d'un tiers des élèves passe plus d'une heure par soir sur Internet et c'est la quasi-totalité des élèves qui s'y dirige au moins une fois par semaine.

    Mais comment lier l'Internet type "adolescent", et ce qui ressemblerait à la conservation de ce que l'on a l'habitude de faire et de produire dans notre métier au quotidien ?

    Comment faire pour que des élèves se dirigent vers un lieu numérique pédagogique en dehors de nos heures de classe et que par ailleurs l'alimentation de ces mêmes espaces ne soit pas un cauchemar sans nom pour l'enseignant.

    En fait l'idée est simple à mettre en oeuvre, une fois qu'on l'a trouvée, tout cela parait d'une simplicité enfantine.

    Il s'agit juste de créer un cahier de textes interactif dans un environnement disciplinaire.

    On pourrait même imaginer que cet espace puisse être lié avec celui d'autres collègues  de la même matière ou d'une autre matière.  On pourrait même rêver à la gratuité... Et si c'était accessible !

     La première chose à faire est d'ouvrir un compte Google

     

     

    compte google.jpg

     

    puis un compte Netvibes pour sauvegarder votre page personnelle :

    compte netvibes.jpg

     

     

    La troisième chose à faire est de demander l'ouverture d'une page publique, c'est possible de le faire à partir de la page privée.

     

    page netvibes publique.jpg

     

    Imaginons maintenant que l'on créé un blog sur Blogger et que l'on utilise le Google Agenda a des fins de cahier de textes, que l'on alimente un onglet de la page publique par le flux du blog et par l'Agenda Google que vous aurez rendu public.

    Imaginons aussi que de l'autre coté de votre page publique, donc du coté privé, hormis le fait que vous ayez placé des modules de lecture de vos boites e-mail, vous consacrez un onglet à la gestion de votre blog Blogger, un onglet à la gestion de votre Agenda Google et cerise sur le gâteau, vous pouvez y adjoindre un onglet permettant de gérer votre compte Netbox  afin de partager 1 Go via des Widgets que vous aurez placé dans un onglet de votre page publique, bien plus qu'il n'en faut, pour partager quelques PDF par an. En plaçant votre page Netvibes en page d'accueil de votre navigateur, que ce soit chez vous ou au sein de l'établissement scolaire, sans aucune manipulation, vous avez directement accès à votre espace personnel,  votre cahier de textes et le tableau de bord de votre blog-cahier de texte. Il est donc possible de façon presque immédiate de donner une information via le blog que les élèves verront sans y aller, via le flux, de mettre les devoirs a faire sur le cahier de texte et de placer un fichier dans la box afin qu'ils puissent le télécharger. Si vous êtes très motivé et vos collègues aussi, le partage des univers se fait grâce à l'abonnement. On retrouve ainsi ses amis ou abonnés en cliquant sur la petite icône "Contact " en haut de la page. Les CDI sont d'ailleurs de plus en plus nombreux à disposer de telles pages.

     

    Contacts Netvibes.jpg

     

     

    Et tout cela c'est entièrement gratuit et sans publicité... pour l'instant!

     

     

    Pour l'univers centré autour des mathématiques, c'est ICI

     

    Pour le flux du blog - cahier de textes, c'est ICI  ( cliquer sur les évenements pour voir apparaître les commentaires ) 

     

    Pour le partage de fichiers c'est ICI

     

    La création de ces univers n'aura que la limite de l'imagination de leur concepteur !

    L'idée a mis un certain temps à germer, mais elle a le mérite d'être gratuite et assez simple à mettre en oeuvre. Je vais faire le test auprès des élèves qui me restent cette semaine et je publierai une note sur leurs réactions, nombreuses je l'espère.

    Vous pouvez aussi laisser vos remarques en commentaires.

  • Intertice 2008 et Séminaire National sur les mathématiques à l'école primaire

    L'Académie de Créteil organise le salon InterTice sur les Technologies de l'Information et de la Communication dans l'Enseignement dont voici un petit reportage ( que je ne parviens pas à insérer sur le blog), il faut donc aller ICI pour le voir.

    L'Académie de Créteil s'est en fait doté d'une WebTV sur laquelle on pourra trouver " Le séminaire sur les mathématiques à l'école primaire "  ICI

    J'ai regardé : 

    Yves Olivier qui interprète les résultats PISA 2003 ICI

    L'intuition en Mathématiques de Stanislas Dehaene : ICI

  • Détection de la pluie : nouvelle génération de radar testée dans le Var

    Pour anticiper les crues rapides et pouvoir ainsi réagir aux risques éventuels d'inondation, il est indispensable de mesurer l'intensité d'une pluie pendant qu'elle tombe. Au cours ces années 1990, de nouvelles technologies radar, capables de détecter la pluie et de mesurer le cumul des précipitations en temps réel, sont venues compléter les pluviomètres classiques installés sur tout le territoire. Ainsi Météo France dispose aujourd'hui d'un réseau national comptant 24 radars météorologiques d'une portée utile d'environ 100 km. Pour autant, toutes les régions françaises ne sont pas couvertes par ce maillage, en particulier les zones montagneuses dont le relief crée un obstacle au déplacement des ondes, masquant les zones de pluie en aval. C'est dans ce contexte, et plus particulièrement dans le cadre du projet FRAMEA (Flood forecasting using Radar in Alpine and Mediterranean Areas), qu'une nouvelle technologie radar baptisée "Hydrix", développée par une jeune entreprise essaimée du CNRS, Novimet, est en cours de test dans le département du Var, une région montagneuse soumise à des crues éclairs de forte intensité. Précisons que ce travail est réalisé dans le cadre d'une thèse co-encadrée par le Cemagref et Novimet.

    Les cumuls de pluies de l'automne 2006, calculés par le radar ont été comparés aux relevés de pluviométrie au sol et à ceux estimés par un des radars du réseau de Météo France, situé à proximité. Or il s'avère qu'en deçà d'un rayon de 60 à 80 km, les données fournies par Hydrix sont en cohérence avec les quantités de pluies collectées au sol. De plus, le traitement algorithmique du signal retransmet des données pluviométriques en temps réel d'aussi bonne qualité que celles transmises par les radars classiques gérés par Météo France. Actuellement, ces travaux se poursuivent, l'objectif étant d'intégrer les données de pluviométrie fournies par le radar Hydrix dans des modèles de pluie-débit existants. En convertissant la pluie en débit, ces outils mathématiques permettent ainsi de calculer les débits des cours d'eau à l'exutoire du bassin versant. La technologie Hydrix devrait donc contribuer à l'extension du dispositif d'alerte de crue sur l'ensemble du territoire, y compris les zones montagneuses.

     

    Source: Bulletins Electroniques : ICI

  • Réformes de la formation, du métier des enseignants et du lycée

    Au programme :

    Allongement de la formation des enseignants au niveau master ( bac+5) dès 2010
    Réforme du lycée ( secondes ) en 2009 pour un nouveau bac en 2012
    L'article de NousVousIls : ICI

    La moitié des bénéfices réalisés avec les suppressions de postes seraient reversés aux enseignants avec contrepartie à négocier: ICI

    L'intégration des IUFM dans les universités ICI
    Réflexions sur les affectations ICI
    Rentrer dans la culture de l'évaluation et des résultats : ICI

    Affaires à suivre de près...

  • Et si on parlait un peu d'informatique...

    Voilà ce qu'on dit en Suisse ( Le Coyote ) ...

    Ceci est le dernier billet de la rubrique informatique. En effet, j'ai ouvert un nouveau blog spécifiquement dédié à ce sujet. En effet, à la rentrée, les lycées suisses proposeront enfin une option complémentaire en informatique. En tant qu'ingénieur informaticien, j'ai évidemment qualifié le choix de supprimer l'informatique lors de la dernière réforme de la maturité de "connerie du siècle", surtout que la nouvelle maturité avait pour ambition de s'adapter au monde moderne! Il a quand même fallu une dizaine d'années et une pénurie d'informaticiens en Suisse pour que nos brillants dirigeants s'en aperçoivent. Enfin...
    Les profs qui enseigneront cette discipline cette année feront oeuvre de pionniers et rares sont ceux qui ont une formation d'informaticien. Aussi m'a-t-il paru intéressant de partager mon expérience avec mes collègues romands, qui seront je pense pour la plupart mathématiciens ou physiciens.

     

    Et en France...

    Comme souvent, il n'y a aucun problème avant que celui-ci ne surgisse et ne devienne, un peu trop tard, THE PROBLEME. Il n'a jamais été question d'informatique et je ne pense pas qu'à l'heure des restrictions budgétaires et du questionnement de la nation sur le niveau de maths de ses élèves, il soit question de faire apparaître en lycée, une matière nouvelle ou même une option qui s'appelerai, oh horreur, INFORMATIQUE !

    Pour l'instant ce qualificatif est  seulement utilisé pour être accolé  aux mathématiques en première LITTERAIRE ! Le contenu de la matière est associé au traitement de l'information chiffrée et à l'utilisation du tableur, ce qui n'est pas à proprement parler de l'Informatique.

    En ce qui concerne notre B2i, je ne pense pas que cela puisse correspondre à une initiation à l'Informatique, il s'agit d'une attestation et en voici sa définition :

    Pour assurer l'égalité des chances, l'Éducation nationale doit dispenser à chaque futur citoyen la formation aux utilisations des technologies de l'information et de la communication qui lui permettra:

    d'en faire une utilisation raisonnée, de percevoir les possibilités et les limites des traitements informatisés,

    de faire preuve d'esprit critique face aux résultats de ces traitements,

    d'identifier les contraintes juridiques et sociales dans lesquelles s'inscrivent ces utilisations.

     

    L'épreuve pratique de mathématiques en Terminale S, si elle est un vrai pas en avant vers l'utilisation "scientifique et rationnelle" de logiciels, ne constitue pas non plus ce que l'on peut nommer une initiation à l'informatique. Les quelques techniques utilisées le sont à l'intérieur d'un tableur ou d'un logiciel de géométrie dynamique, l'élève restant du coté "utilisateur". La programmation des calculatrices, si elle est possible reste aussi assez marginale dans la pratique quotidienne.

    Je concluerai donc cette cette petite note par le programme suivant: 



    Répéter de 0 jusqu'à ce que ça soit fait :

    Ecrire " Et si on parlait un peu d'Informatique ".

    Compiler.
    Exécuter.

     

    Question : Ce programme s'arrètera-t-il ?