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  • Concours Science Factor: Episode #3

    images?q=tbn:ANd9GcRWvSVn5RqYOaPYRrB82JukYxy9dogbA4IE7FzyJxbU4fs1L_OYLwPour sa 3ème édition Science Factor s’ouvre aux collégiens et aux lycéens. Pour participer c’est très simple, il suffit de compléter un formulaire sur Facebook qui décrit un produit ou le service qu’ils rêvent d’inventer.

    Science Factor vise à susciter des vocations scientifiques chez les lycéen(ne)s pour qu'ils s'orientent vers des métiers d'avenir, créateurs d'emplois.

    Le projet doit être présenté par une équipe, pilotée par une fille.

    Si tu es une fille de seconde, de première, ou de terminale, deviens cheffe d'équipe et recrute jusqu'à 3 collaborateurs ou collaboratrices afin de concevoir et de présenter une invention scientifique qui améliorera l'avenir.
    Si tu es un garçon et que tu es tenté par l'aventure... il ne te reste plus qu'à convaincre une demoiselle pour encadrer ton équipe.

    Si vous êtes enseignant en lycée, vous pouvez le présenter à vos élèves.

    Un jury présidé par Claudie Haigneré sélectionnera l’équipe gagnante parmi les finalistes. L’équipe gagnante remporte 2000 € de cadeaux. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 7 janvier 2014 en cliquant sur les images ou sur ce lien.

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  • Facebook, une histoire de coeur (et réciproquement!)

    La formation cardiaque se fait grâce à un réseau de gènes communicant entre eux. Ce réseau moléculaire a été cartographié pour la première fois, et leur ressemblance avec les réseaux sociaux type Facebook est frappante. Cette découverte surprenante a été faite par un groupe de chercheurs mené par des scientifiques danois, et influera certainement sur notre compréhension des maladies cardiaques, mais aussi sur celle de maladies telles que la schizophrénie, l'autisme ou encore la démence. De plus, les résultats pourraient montrer la voie pour de nouveaux traitements tels que les thérapies cellulaires.

    Des chercheurs de l'Université de Copenhague, en collaboration avec l'Université Technique du Danemark, la Harvard Medical School et le Massachusetts Institute Of Technology ont analysé le développement cardiaque foetal, en utilisant des supers ordinateurs. Ils ont ainsi pu observer comment des centaines de gènes différents se coordonnent pour donner des réseaux de communication moléculaires au cours du développement cardiaque.

    "A notre grande surprise, il semblerait que ces réseaux suivent les mêmes lois mathématiques qu'Internet et que les réseaux sociaux tels facebook," expliquent les directeurs de projet à l'origine de ce travail, Kasper Lage de la Harvard Medical School et du Massachussetts Institute of Technology, et Lars Allan Larsen, du Centre Wilhelm Johannsen pour la Recherche sur le Génome Fonctionnel, de l'Université de Copenhague. "Nous avons utilisé le développement cardiaque comme modèle, car le coeur est bien décrit et que beaucoup de données sont disponibles. D'ailleurs, ce processus est généralisable à tous les organes vitaux, tels que le cerveau, le foie ou les reins. Ce sont des processus qui sont loins d'être compris, car ils sont basés sur des interactions compliquées entre des centaines de gènes qui communiquent dans le temps et dans l'espace. L'élucidation de ces principes biologiques de base permettra d'augmenter nos connaissances sur le développement des organes, et facilitera ainsi le développement de nouveaux traitements tels que les traitements par les cellules souches ou d'autres types de médecine régénérative."

    Søren Brunak, du Centre d'Analyse biologique séquentielle de l'Université technique du Danrmark, explique la méthode utilisée pour cette découverte : " l'utilisation de supers ordinateurs nous a permis d'intégrer de grandes quantités de données de milliers d'expériences précédentes. Ainsi, nous avons cartographié les réseaux moléculaires dirigeant le développement cardiaque, qui sont défectueux dans les maladies cardiaques. Nous avons effectué des expériences à la suite de ces analyses, qui ont confirmé la structure des réseaux calculée par l'ordinateur.

    Cette découverte donne aussi un aperçu des mécanismes coordonnant le développement et l'entretien du cerveau, même si celui-ci est bien plus compliqué que le coeur. Niels Tommerup, du Centre Wilhelm Johannsen pour la Recherche sur le Génome Fonctionnel, explique : "Nous pouvons maintenant utiliser la même stratégie pour caractériser les réseaux moléculaires complexes qui sont interrompus chez les patients souffrant de dépression, démence, schizophrénie, autisme, épilepsie ou hyperactivité."

    Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Molecular Systems Biology.


    Source: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/64533.htm

  • L'univers numérique d'un prof de maths

    Cette note c'est un peu mon marronnier. Tous les ans je fais un bilan de l'état de mon univers numérique, de mes succès ou de mes échecs.

    Faisons tout d'abord un retour en arrière:

    Le 10 janvier 2006, pour l'ouverture de ce blog, je découvrais Gallica. Le moins que l'on puisse dire c'est que j'allais à l'essentiel. Mes professeurs me disaient déjà que j'avais un remarquable esprit de synthèse!

    Le 8 septembre 2007, soit plus d'un an et demi après, je dressais un premier bilan de ma progression dans l'univers numérique.

    Le 15 août 2008, c'était le deuxième.

    Voici le troisième:

    Commençons donc par les quelques inévitables échecs ou abandons, provisoires ou définitifs.

    J'avais créé un  petit réseau sur l'excellent Ning "Maths 2.0" autour des maths et du web 2.0. Je l'ai laissé à l'abandon, principalement à cause d'un déficit de personnes intéressées, des difficultés de ciblage des contenus et des objectifs et aussi par manque de temps et de motivation. Peut-être ce réseau repartira-t-il un jour?

    Je n'ai pas utilisé le tableau numérique interactif cette année. J'ai par contre fait une présentation du fonctionnement à mes collègues en début d'année? Plusieurs raisons à cela:


    1) Le manque de temps pour préparer de réelles séquences interactives


    2) Je n'avais pas de Secondes, or c'est je pense, le niveau de lycée auquel se prédestinent le plus les possibilités "intéractives".


    3)J'ai concentré mon "énergie numérique" dans une compréhension plus complète des possibilités du web 2.0 pour l'enseignement.


    J'ai abandonné le bandeau du blog par inadvertance et j'ai ensuite décidé "d'épurer" le look du blog pour plus de facilité de lecture. Le bandeau n'avait plus sa place.

    L'année passée, je disais que je m'étais doté d'un outil payant de retouche et de traitement des PDF : PDF Converter Professional. Je l'ai en fait utilisé assez régulièrement pour réorganiser des PDF de sujets d'annales, créer quelques fiches à partir de PDF existants, réaliser des corrigés à partir de PDF, éditer des titres directement sur le PDF. Je n'ai pas regardé s'il existait un outil gratuit offrant ces fonctionnalités.

    L'univers Netvibes "Les maths au lycée" est consulté par les élèves. C'est souvent la porte d'entrée vers les blogs ( Maths au LEG et Wiki-blog). Je rappelle souvent en cours "Tapez Maths Netvibes sur Google !". J'en profite tant que c'est le premier lien renvoyé par Google pour ces deux mots clé. Il permet aussi de se diriger vers des annales corrigées dont je sais par exemple qu'en Première L, celles de l'APMEP ont été touvées par plusieurs élèves pour réviser le bac, comme en témoigne ce mail que j'ai reçu (via Facebook!) : bonjour monsieur, je fais des sujets de l'apmep et je suis sur la question 6 du sujet france septembre 2004 et je ne comprends pas le resonnement! est ce que svp, vous pourriez me l'expliquer?


    Et le reste c'est en vidéo !

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  • Le décalage...

    L'annonce d'une réforme de l'enseignement des mathématiques devrait susciter une cascade de commentaires sur Internet à la hauteur de ce qu'il est habituel d'entendre soit en salle des profs, soit au travers des manifestations concernant le monde enseignant.

    Force est de constater que, si il y a bien annonce de réforme et si l'APMEP a demandé que toute modification concernant les programmes soit débattue avant d'être appliquée, 2 ans à l'avance, les débats ne font pas rage ni sur la blogosphère , ni sur les forums de discussion.

    4 blogs de maths ont annoncé la réforme avec sur chacun d'entre eux une  note plus ou moins approndie et un fil de commentaires (6 pour l'instant sur le site de l'APMEP).

    Si je compte bien cela fait pour toute la France, une dizaine de commentaires sur ce sujet au lendemain de l'annonce.

    On peut d'ailleurs lire au dessous d'une note le constat suivant :

    Ce qui est étonnant c'est le peu de commentaires ici bas.

    Il serait faux de croire que je veux ici faire la critique du monde enseignant, ou parler de la réforme à venir.

    Je veux juste rapporter le constat suivant :

    Je fais passer les Actualités Mathématiques sur Facebook en publiant leur flux RSS sur mon mur. L'un des  liens concernait le nouveau programme de seconde. Quelques heures après la publication, un élève de terminale trouve le lien, lit le fichier correspondant et fait  une remarque:

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    Nous pouvons aussi citer la réaction d'un ancien élève suite à la publication d'un lien vers la note "Conjecturons mais pas trop vite":

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    On retrouve d'ailleurs quelques heures plus tard cette note en lien sur le mur de Stéphane :

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    Ce qui me surprend, c'est d'une part la différence quantitative de réactions à l'annonce d'une info: une poignée de commentaires sur l'ensemble des profs de maths au sujet de la réforme rapportés à une réaction parmi mes quelques élèves sur le même sujet et d'autre part la vitesse de réaction à une info.

    On peut parler des heures au sujet de Facebook, sur la validité, la pertinence et la profondeur des informations présentes sur le Net, cependant les deux exemples que je viens d'aborder ne concernent pas le temps qu'il va faire demain mais bien la réforme à venir de l'enseignement des mathématiques en France et les conjectures fausses énoncées par des mathématiciens, deux sujets dont on ne peut pas dire qu'ils soient "Grand public". Cela devrait nous faire réfléchir, non pas sur notre incapacité à réagir mais sur l'incapacité d'un système tel que l'Education Nationale à absorber cette révolution qui est en train de s'opérer sous nos yeux.

    Le décalage est énorme entre un monde qui peine à s'exprimer sur le Net et à réagir de façon naturelle et spontanée, et un autre qui est capable de s'emparer immédiatement d'un sujet et d'y manifester un intérêt dans l'instant, même lorsque les thèmes ne sont pas légers. Comment ce fossé pourra-t-il se combler ?
  • Facebook or not ?

    Cela fait 7 mois déjà que je me suis inscrit sur Facebook, pour voir, par curiosité. Simplement pour connaître ce dont il s'agit. Et puis plus rien pendant quelques mois jusqu'au moment où un ancien élève ( j'ai changé d'établissement scolaire il y a 3 ans ) m'a retrouvé puis deux, puis trois. Récemment ce sont mes élèves qui ont trouvé mon profil sans que j'en face de publicité, alors je me suis posé la question suivante : dois-je les accepter comme "friend"? A quoi cela engage ? Et puis je me suis trompé de bouton et j'ai accepté un élève... trop tard puis ce fut autour de 2. Mon réseau Facebook compte aujourd'hui une quarantaine de membres : élèves et anciens élèves.

    Je suis actuellement en phase de test en ce qui concerne les élèves mais cela ne semble pas poser de problèmes par contre je refuse systématiquement toutes les demandes d'applications et autres quizz ou questionnaires. Je n'ai pour l'instant eu aucun échange écrit avec un ou une de mes élèves. Les anciens demandent bien souvent d'être mis en contact avec moi, puis c'est à moi de faire le premier pas pour leur demander quelques nouvelles. Pour ma part, comme je l'ai souvent constaté on est bien loin d'un déferlement et d'un envahissement, le savoir-vivre, le manque de temps, le coté secondaire et l'autolimitation semblent faire leur office.

    Cependant si la gestion de ce réseau avec les élèves me pose problème je les supprimerai immédiatement de ma liste en leur demandant de renouveler leur demande lorsqu'ils deviendront d'anciens élèves mais je ne pense  pas en arriver là.

    J'ai travaillé ma page Facebook et l'ai relookée Maths 2.0. Vous pouvez donner votre avis :  "Pour ou contre Facebook" sur Maths 2.0 ou ici même.

    Si vous possédez un compte, vous pouvez consulter cette page et rejoindre mon groupe d'amis ( pendant qu'il est encore (très) ouvert ).



    Pour compléter :

    Dis c'est quoi un réseau social sur Internet?

    Facebook : le guide pratique