Un humanoïde apprend des concepts mathématiques
Des chercheurs du projet de recherche européenne XPERO ont développé une méthode d'apprentissage automatique, qui permet à un petit humanoïde d'apprendre des concepts mathématiques ...
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Flickr a mis en ligne de nombreuses images libres de droit issues de collections publiques. Vous pouvez y rechercher votre mathématicien préféré si il est présent. Il n'y a que 21 photos sur ce sujet .
J'aime beaucoup la sociologie et j'ai déjà passé pas mal de soirées en compagnie de Bourdieu et Lahire. Alors que je recherchais des infos sur l'estime de soi et les mathématiques, je suis tombé sur une étude complète parue en 2005 ( Enquête 2002 panel 1995 ):
Estime de soi et réussite scolaire sept ans après l'entrée en 6ème
Cette enquête de 25 pages est très complète et s'appuie sur le témoignage de 12 593 jeunes, ce qui permet de définir des sous groupes représentatifs.
L'analyse est très détaillée et j'en extrais ici quelques éléments:
Trois domaines ont été retenus pour cette étude :
– L’apparence physique. On sait que, tout au long de l’adolescence, cet aspect revêt une importance essentielle et les études sur les adolescents mettent toujours en évidence une corrélation très forte entre l’estime du jeune sur cet aspect et son estime de soi globale.
– Les relations avec les pairs. À 18 ans, l’acceptation par les pairs a souvent plus d’importance que l’acceptation par les adultes en général et les parents en particulier. Elle constitue donc un élément essentiel dans le sentiment de valeur que le jeune a de lui-même.
– La confiance en soi. Au moment où ils sont placés devant des choix importants, soit pour déterminer leur orientation dans l’enseignement supérieur, soit pour s’insérer professionnellement, elle constitue a priori un aspect important pour des jeunes de cet âge.
Le degré d’estime des jeunes dans ces trois domaines a été mesuré par un ensemble de douze items, chaque champ étant couvert par quatre items :
1. Image de soi physique :
– je voudrais avoir une apparence différente ;
– je suis globalement satisfait(e) de mon physique ;
– j’aimerais bien que mon visage soit différent ;
– je suis satisfait(e) de ma taille et de mon physique.
2. Image sociale :
– je suis très apprécié(e) par mes copains ;
– j’ai un(e) ami(e) proche auquel (à laquelle) je peux vraiment me confier ;
– j’ai beaucoup de copains ;
– je me sens à l’aise avec les jeunes de mon âge.
3. Confiance en soi :
– je suis souvent content(e) de moi ;
– je me laisse souvent influencer par les opinions des autres ;
– je me sens capable de faire les choses aussi bien que les autres ;
– quand j’entreprends quelque chose, j’ai souvent peur de ne pas réussir.
Photo: cfarivar
Dans mon article précédent, qui a été inspiré par la possible disparition de la géométrie dans les programmes de seconde du lycée, je posais la question de savoir si l'homme était aujourd'hui "sapiens absolutis", c'est à dire s'il développe encore seul et de façon absolue les outils de la recherche scientifique ou bien s'il est devenu "numericus relativis", c'est à dire, qu'en gros il ne peut dorénavant que faire intervenir le monde numérique dans toute avancée de la connaissance, le savoir nouveau n'étant presque plus accessible directement mais est impérativement médiatisé par la machine et le monde numérique.
La question peut sembler un peu futuriste posée comme cela. Elle me parait cependant être actuellement, au coeur de la problématique de la transmission du savoir scientifique dont on voit en ce moment l'extrême tension centrée sur le contenu du programme de mathématiques de seconde ainsi que dans l'absence d'une philosophie de la transmission dans une société technologiquement avancée. Cela ne fait qu'accroître la confusion générale, laissant sans réponse ou sans débat des questions fondamentales concernant ce que l'on doit transmettre aux générations futures, comment on doit le transmettre et comment on peut l'évaluer. Ceci est d'autant plus regrettable que l'école qui est déjà au coeur des tensions sociales se retrouve ici aussi bien seule, aucune réponse ou aide solide ne venant de l'extérieur, et elle doit répondre à l'aide des ses seuls petits leviers du contenu des programmes de science et de l'organisation interne des établissements à ces questions majeures.
Leibniz, grand mathématicien et philosophe, est éponyme d'un prix très peu connu. Et pour cause, les 100 000 $ de récompense n'ont pas encore été distribués. Ce prix est en fait destiné à distinguer un ordinateur, ou plus exactement un programme d'ordinateur. Mais pas n'importe lequel, ce sera un programme qui permettra de trouver un théorème permettant de faire une avancée significative dans le domaine des mathématiques ( ATP: Automatic Theorem Proving ) tel que décrit comme suit :
"The quality of the results should not only make the paper a natural candidate for publication in one of the better mathematical journals, but a candidate for one of the established AMS prizes (e.g., Cole, Veblen) or even a Fields Medal. The proofs should not be less sophisticated than those of classical theorems when they first made their appearance--such as, for instance, the Fundamental Theorem of Algebra or one of the fixed point theorems (Brouwer, Leray-Schauder). Though obviously difficult to define precisely, the role of the computer program in the argument should not be mere auxiliary. Novel techniques, meaningful and original definitions, suggestions of interesting intermediate results, perspectives of wider application--any one of these contributions, and others that cannot be foreseen today, would meet the criteria."
Alors sommes nous loin de voir passer dans nos flux RSS, l'attribution du prix Leibniz à telle ou telle université? Personnellement, je ne sais pas, certainement oui, mais l'horizon semble se rapprocher à grands pas. Par exemple, l'analyse des oscillations d'un simple pendule par un ordinateur n'ayant aucune connaissance préalable en physique et en géométrie (tiens ça me rappelle quelques chose...) a déjà permis d'extrapoler les lois du mouvements.
Ceci semble étayer l'hypothèse que j'ai émise, à savoir qu'homo sapiens absolutis tend à évoluer vers homo numericus relativis...
Sacré Darwin!
Source:
Pour compléter :
Vers la robotisation des découvertes scientifiques
Photo: Emandir
La crise est un cas magnifique pour un chercheur ; un cas intéressant, comme dirait un médecin d'un malade": Pierre-Louis Lions
Un article très interessant du Monde.fr
La crise permet de mieux cerner les faiblesses des modèles mathématiques. Quatre défis attendent les chercheurs.
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