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Débats - Page 32

  • Savoirs, compétences, cultures

    Je viens d'affiner la charte graphique de ce blog en tentant de l'organiser autour de trois couleurs:

    Le Bleu c'est pour tous
    Le Violet c'est pour les lycéens
    Et le Orange c'est pour les profs.

    J'ai mis ces couleurs en relation avec le triptyque pédagogique que j'avais précédemment défini : Savoirs, compétences et cultures ( ou Culture ).

    Le professeur n'a-t-il pas été "performé" par l'état qui lui a délivré un diplôme lui permettant ainsi d'accéder au pouvoir symbolique de  dispenser le savoir?

    L'élève n'est-il pas mis en demeure de développer au cours de sa formation des compétences qui seront évaluées?

    La transmission du savoir se projetant en compétences sur les générations futures n'est-il pas un invariant universel qui dépasse de loin le cadre strict de l'école pour prendre ses racines au plus profond de l'histoire de la vie et se poursuivre jusqu'à nous en criant son caractère ontologique? N'est-ce pas une obligation que de dissoudre les deux premiers éléments dans une Culture Généralisée, compréhensible,  qui fait sens pour tous et chacun?

     

    Pendant des années, le projecteur a été dirigé dans l'éducation presque exclusivement sur le triangle d'or pédagogique " Elève-parents-professeurs" mais ne faudrait-il pas remplacer l'un des sommets de ce triangle par le mot Culture au sens large? Si les parents ne doivent pas être exclus de la relation pédagogique, ils sont néanmoins inséparables de l'élève et en faire un troisième sommet du triangle pédagogique ne me paraît pas refléter la réalité car ils ne constituent pas un sommet du même poids que les deux autres, du moins lorsqu'on les isole. Ne pas penser l'acte de transmission du savoir comme dépassant de loin le cadre étroit "parents-enfants-profs" me semble être une erreur assez forte qui transparaît aujourd'hui, l'école n'étant plus ce lieu clos par simple contact à l'empire numérique. Si le débat a été mené ces dernières années sur la dialectique savoir-compétence, la question étant de déterminer si c'est le savoir ou l'élève que l'on doit  placer en haut du triangle pédagogique ou au centre du cercle représentant le système éducatif. Question qui fait encore l'objet des plus vives controverses. On voit bien que jamais les parents n'ont fait l'objet d'un tel débat. Complètement liés à l'enfant dont ils ont la charge, ils n'occupent pas tout l'espace disponible de ce troisième sommet du triangle.


    La dynamique de la transmission ne peut se faire que sur le terreau Culturel, historique et actuel. Penser l'acte éducatif sans penser aux référents culturels, aux points de repères géographiques, temporels, historiques, culturels, sociétaux, visuels et technologiques exprimés dans un langage simple et direct, qui fait sens pour tous, semble laisser planer l'idée que l'on peut en faire l'économie. Si cet ancrage dans la Culture actuelle et historique ne peut pas  faire l'objet de contenus entièrement préalablement définis, il est indéniable que la myopie éducative devant ces considérations ne pourra être maintenue pendant longtemps. En effet, les enfants/adolescents disposent maintenant d'accès à des vecteurs d'informations qu'ils peuvent diriger et dont ils peuvent choisir librement le contenu (flux rss par exemple). Si les mises en lumière, si les justifications précises de la pertinence des sujets d'études scolaires ne sont pas clairement formulées, les adolescents sont à quelques secondes d'une information, d'une recherche, de celle qu'ils trouveront et qui leur conviendra au moment où ils iront la chercher. Ce ne sera pas nécessairement la plus pertinente, ni la plus juste mais elle sera devant leurs yeux!

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  • Pourquoi les blogs de science ?

    J'ai tenté dans une précédente note de trouver quelques arguments à la question : Pourquoi si peu de blogs de maths ?

    Trois blogueurs du Café des Sciences tentent aujourd'hui d'apporter un éclairage sur les raisons d'existence et de réalisation d'un blog sur les sciences.

    Je laisse ci-après le début de l'article et vous invite à poursuivre sa lecture ICI

    Au XIXe siècle, la vulgarisation scientifique était partout et la science un sujet de discussion incontournable. Aujourd’hui, la presse quotidienne mêle dans une même rubrique science, technologie et environnement, réduisant les thématiques scientifiques pures à une peau de chagrin mais montrant que le progrès ne se dissocie plus des préoccupations environnementales et des technologies qui rythment notre vie quotidienne. C’est cette réalité qui pousse des scientifiques de formation ou de profession à vouloir bloguer pour partager leur vision de la science.

    En effet, la science qu’ils vivent au quotidien ou qu’ils regardent évoluer en observateurs attentifs n’a rien à voir avec le mythe de la science froide et austère. Elle est chaude, humaine, fragile et précieuse à la fois. Le blog est donc une fenêtre sur la science, permettant de court-circuiter les barrières entre public et recherche, et surtout d’entamer un échange.

    Pour compléter :

    Table ronde : bloguer les sciences

    Pour un classement des blogs "Sciences", voir celui de Wikio ICI

  • Facebook or not ?

    Cela fait 7 mois déjà que je me suis inscrit sur Facebook, pour voir, par curiosité. Simplement pour connaître ce dont il s'agit. Et puis plus rien pendant quelques mois jusqu'au moment où un ancien élève ( j'ai changé d'établissement scolaire il y a 3 ans ) m'a retrouvé puis deux, puis trois. Récemment ce sont mes élèves qui ont trouvé mon profil sans que j'en face de publicité, alors je me suis posé la question suivante : dois-je les accepter comme "friend"? A quoi cela engage ? Et puis je me suis trompé de bouton et j'ai accepté un élève... trop tard puis ce fut autour de 2. Mon réseau Facebook compte aujourd'hui une quarantaine de membres : élèves et anciens élèves.

    Je suis actuellement en phase de test en ce qui concerne les élèves mais cela ne semble pas poser de problèmes par contre je refuse systématiquement toutes les demandes d'applications et autres quizz ou questionnaires. Je n'ai pour l'instant eu aucun échange écrit avec un ou une de mes élèves. Les anciens demandent bien souvent d'être mis en contact avec moi, puis c'est à moi de faire le premier pas pour leur demander quelques nouvelles. Pour ma part, comme je l'ai souvent constaté on est bien loin d'un déferlement et d'un envahissement, le savoir-vivre, le manque de temps, le coté secondaire et l'autolimitation semblent faire leur office.

    Cependant si la gestion de ce réseau avec les élèves me pose problème je les supprimerai immédiatement de ma liste en leur demandant de renouveler leur demande lorsqu'ils deviendront d'anciens élèves mais je ne pense  pas en arriver là.

    J'ai travaillé ma page Facebook et l'ai relookée Maths 2.0. Vous pouvez donner votre avis :  "Pour ou contre Facebook" sur Maths 2.0 ou ici même.

    Si vous possédez un compte, vous pouvez consulter cette page et rejoindre mon groupe d'amis ( pendant qu'il est encore (très) ouvert ).



    Pour compléter :

    Dis c'est quoi un réseau social sur Internet?

    Facebook : le guide pratique

  • Donnez votre point de vue

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifUne université américaine vient de faire paraître les résultats d'une étude menée sur l'apprentissage des mathématiques à partir d'exemples.

    Exprimez-vous ( de façon modérée...) sur ce sujet brûlant en vous inscrivant sur le petit réseau social : " Les maths 2.0 ".

  • A quoi sert le lycée ? Sondage

    Sur les 1500 lycéens interrogés par le magazine Phosphore :

    83 % pensent  qu'il sert à réussir ses examens (il n'y en a qu'un au lycée et ce doit être le bac ! ) 76 % pensent qu'il permet d'acquérir une culture générale 50 % pensent qu'il permet de développer sa personnalité

     

    Pour plus de chiffres, c'est ICI