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Débats - Page 31

  • Réformes de la formation, du métier des enseignants et du lycée

    Au programme :

    Allongement de la formation des enseignants au niveau master ( bac+5) dès 2010
    Réforme du lycée ( secondes ) en 2009 pour un nouveau bac en 2012
    L'article de NousVousIls : ICI

    La moitié des bénéfices réalisés avec les suppressions de postes seraient reversés aux enseignants avec contrepartie à négocier: ICI

    L'intégration des IUFM dans les universités ICI
    Réflexions sur les affectations ICI
    Rentrer dans la culture de l'évaluation et des résultats : ICI

    Affaires à suivre de près...

  • Et si on parlait un peu d'informatique...

    Voilà ce qu'on dit en Suisse ( Le Coyote ) ...

    Ceci est le dernier billet de la rubrique informatique. En effet, j'ai ouvert un nouveau blog spécifiquement dédié à ce sujet. En effet, à la rentrée, les lycées suisses proposeront enfin une option complémentaire en informatique. En tant qu'ingénieur informaticien, j'ai évidemment qualifié le choix de supprimer l'informatique lors de la dernière réforme de la maturité de "connerie du siècle", surtout que la nouvelle maturité avait pour ambition de s'adapter au monde moderne! Il a quand même fallu une dizaine d'années et une pénurie d'informaticiens en Suisse pour que nos brillants dirigeants s'en aperçoivent. Enfin...
    Les profs qui enseigneront cette discipline cette année feront oeuvre de pionniers et rares sont ceux qui ont une formation d'informaticien. Aussi m'a-t-il paru intéressant de partager mon expérience avec mes collègues romands, qui seront je pense pour la plupart mathématiciens ou physiciens.

     

    Et en France...

    Comme souvent, il n'y a aucun problème avant que celui-ci ne surgisse et ne devienne, un peu trop tard, THE PROBLEME. Il n'a jamais été question d'informatique et je ne pense pas qu'à l'heure des restrictions budgétaires et du questionnement de la nation sur le niveau de maths de ses élèves, il soit question de faire apparaître en lycée, une matière nouvelle ou même une option qui s'appelerai, oh horreur, INFORMATIQUE !

    Pour l'instant ce qualificatif est  seulement utilisé pour être accolé  aux mathématiques en première LITTERAIRE ! Le contenu de la matière est associé au traitement de l'information chiffrée et à l'utilisation du tableur, ce qui n'est pas à proprement parler de l'Informatique.

    En ce qui concerne notre B2i, je ne pense pas que cela puisse correspondre à une initiation à l'Informatique, il s'agit d'une attestation et en voici sa définition :

    Pour assurer l'égalité des chances, l'Éducation nationale doit dispenser à chaque futur citoyen la formation aux utilisations des technologies de l'information et de la communication qui lui permettra:

    d'en faire une utilisation raisonnée, de percevoir les possibilités et les limites des traitements informatisés,

    de faire preuve d'esprit critique face aux résultats de ces traitements,

    d'identifier les contraintes juridiques et sociales dans lesquelles s'inscrivent ces utilisations.

     

    L'épreuve pratique de mathématiques en Terminale S, si elle est un vrai pas en avant vers l'utilisation "scientifique et rationnelle" de logiciels, ne constitue pas non plus ce que l'on peut nommer une initiation à l'informatique. Les quelques techniques utilisées le sont à l'intérieur d'un tableur ou d'un logiciel de géométrie dynamique, l'élève restant du coté "utilisateur". La programmation des calculatrices, si elle est possible reste aussi assez marginale dans la pratique quotidienne.

    Je concluerai donc cette cette petite note par le programme suivant: 



    Répéter de 0 jusqu'à ce que ça soit fait :

    Ecrire " Et si on parlait un peu d'Informatique ".

    Compiler.
    Exécuter.

     

    Question : Ce programme s'arrètera-t-il ?

     

     

  • L'apprentissage du calcul à l'école primaire

    De Pierre Léna de l'Académie des Sciences.

    Beaucoup d’enfants entrent aujourd’hui au collège sans maîtriser les automatismes de base du calcul : un constat alarmant ! Le ministère de l’éducation nationale, qui lance un chantier consacré à l’apprentissage du calcul à l’école primaire, a récemment consulté l’Académie des sciences sur la question. Pierre Léna expose les conclusions du rapport auquel il a participé.

    L'article complet : ICI

    podcast

  • Savoirs, compétences, cultures

    Je viens d'affiner la charte graphique de ce blog en tentant de l'organiser autour de trois couleurs:

    Le Bleu c'est pour tous
    Le Violet c'est pour les lycéens
    Et le Orange c'est pour les profs.

    J'ai mis ces couleurs en relation avec le triptyque pédagogique que j'avais précédemment défini : Savoirs, compétences et cultures ( ou Culture ).

    Le professeur n'a-t-il pas été "performé" par l'état qui lui a délivré un diplôme lui permettant ainsi d'accéder au pouvoir symbolique de  dispenser le savoir?

    L'élève n'est-il pas mis en demeure de développer au cours de sa formation des compétences qui seront évaluées?

    La transmission du savoir se projetant en compétences sur les générations futures n'est-il pas un invariant universel qui dépasse de loin le cadre strict de l'école pour prendre ses racines au plus profond de l'histoire de la vie et se poursuivre jusqu'à nous en criant son caractère ontologique? N'est-ce pas une obligation que de dissoudre les deux premiers éléments dans une Culture Généralisée, compréhensible,  qui fait sens pour tous et chacun?

     

    Pendant des années, le projecteur a été dirigé dans l'éducation presque exclusivement sur le triangle d'or pédagogique " Elève-parents-professeurs" mais ne faudrait-il pas remplacer l'un des sommets de ce triangle par le mot Culture au sens large? Si les parents ne doivent pas être exclus de la relation pédagogique, ils sont néanmoins inséparables de l'élève et en faire un troisième sommet du triangle pédagogique ne me paraît pas refléter la réalité car ils ne constituent pas un sommet du même poids que les deux autres, du moins lorsqu'on les isole. Ne pas penser l'acte de transmission du savoir comme dépassant de loin le cadre étroit "parents-enfants-profs" me semble être une erreur assez forte qui transparaît aujourd'hui, l'école n'étant plus ce lieu clos par simple contact à l'empire numérique. Si le débat a été mené ces dernières années sur la dialectique savoir-compétence, la question étant de déterminer si c'est le savoir ou l'élève que l'on doit  placer en haut du triangle pédagogique ou au centre du cercle représentant le système éducatif. Question qui fait encore l'objet des plus vives controverses. On voit bien que jamais les parents n'ont fait l'objet d'un tel débat. Complètement liés à l'enfant dont ils ont la charge, ils n'occupent pas tout l'espace disponible de ce troisième sommet du triangle.


    La dynamique de la transmission ne peut se faire que sur le terreau Culturel, historique et actuel. Penser l'acte éducatif sans penser aux référents culturels, aux points de repères géographiques, temporels, historiques, culturels, sociétaux, visuels et technologiques exprimés dans un langage simple et direct, qui fait sens pour tous, semble laisser planer l'idée que l'on peut en faire l'économie. Si cet ancrage dans la Culture actuelle et historique ne peut pas  faire l'objet de contenus entièrement préalablement définis, il est indéniable que la myopie éducative devant ces considérations ne pourra être maintenue pendant longtemps. En effet, les enfants/adolescents disposent maintenant d'accès à des vecteurs d'informations qu'ils peuvent diriger et dont ils peuvent choisir librement le contenu (flux rss par exemple). Si les mises en lumière, si les justifications précises de la pertinence des sujets d'études scolaires ne sont pas clairement formulées, les adolescents sont à quelques secondes d'une information, d'une recherche, de celle qu'ils trouveront et qui leur conviendra au moment où ils iront la chercher. Ce ne sera pas nécessairement la plus pertinente, ni la plus juste mais elle sera devant leurs yeux!

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  • Pourquoi les blogs de science ?

    J'ai tenté dans une précédente note de trouver quelques arguments à la question : Pourquoi si peu de blogs de maths ?

    Trois blogueurs du Café des Sciences tentent aujourd'hui d'apporter un éclairage sur les raisons d'existence et de réalisation d'un blog sur les sciences.

    Je laisse ci-après le début de l'article et vous invite à poursuivre sa lecture ICI

    Au XIXe siècle, la vulgarisation scientifique était partout et la science un sujet de discussion incontournable. Aujourd’hui, la presse quotidienne mêle dans une même rubrique science, technologie et environnement, réduisant les thématiques scientifiques pures à une peau de chagrin mais montrant que le progrès ne se dissocie plus des préoccupations environnementales et des technologies qui rythment notre vie quotidienne. C’est cette réalité qui pousse des scientifiques de formation ou de profession à vouloir bloguer pour partager leur vision de la science.

    En effet, la science qu’ils vivent au quotidien ou qu’ils regardent évoluer en observateurs attentifs n’a rien à voir avec le mythe de la science froide et austère. Elle est chaude, humaine, fragile et précieuse à la fois. Le blog est donc une fenêtre sur la science, permettant de court-circuiter les barrières entre public et recherche, et surtout d’entamer un échange.

    Pour compléter :

    Table ronde : bloguer les sciences

    Pour un classement des blogs "Sciences", voir celui de Wikio ICI