Maths et musique : Xenakis
Le livre de Iannis Xenakis " Musiques formelles " en ligne ( je ne l'ai pas lu ): ICI
Extrait audio : ICI
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Le livre de Iannis Xenakis " Musiques formelles " en ligne ( je ne l'ai pas lu ): ICI
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L'article ICI
La note de Enro, scientifique et citoyen : ICI
Par contre il semble que le même pourcentage soit en mesure de rédiger des textes ( cours - TD ) avec de belles mises en page sur un logiciel de traitement de texte ( principalement Word ) car Open Office suscite encore des peurs de changer ou de ne pas savoir pour un très grand nombre.
Après ces quelques constats personnels nous pouvons nous diriger un peu plus en détails sur l'utilisation à proprement parler d'un tableur par des enseignants en classe de 5ème.
Je n'ai pas lu l'intégralité de la thèse, non par manque d'intérêt pour le sujet, mais par manque de temps. Je me suis donc directement dirigé vers les pages de conclusion pp 291-302.
Ma synthèse: L'intégration du tableur dans les pratiques pédagogiques rencontre des freins dus à la nature complexe de cet outil et de son utilisation, à la nécessité de modification des pratiques et aux peurs qu'il suscite.
Les élements relevés dans la thèse :
Le tableur possède un statut hybride arithmético-algébrique ( j'ajoute que l'ordinateur possède aussi un statut de ce type comme objet ludique, de communication et d'apprentissage ) entrainant la nécessaire reflexion sur le passage de l'arithmétique à l'algèbre.
Le dédoublement des techniques doit être aussi pensé : papier - ordinateur.
"Distance" entre le logiciel et son utilisation par la nécessité d'apprentissage de nouvelles démarches et d'une nouvelle symbolique.
L'enseignant non expert est confronté à la nouveauté, à un supplément de travail et à des difficultés inconnues à affronter.
Les ressources disponibles ne coîncident pas nécessairement avec l'aide attendue.
Faisant suite à ses constats, Mariam hasképian se pose une question "légitime" : l'enseignant a-t-il envie de cette intégration ?
Les conclusions d'une enquête sur les "experts" est assez symptomatique :
Les conceptions des enseigants débutants montrent une certaine résitance à l'intégration du tableur à l'enseignement des mathématiques.
La résistance est moins forte s'il s'agit juste de juxtaposer le tableur et les cours.
La gestion des séances semble difficile.
Le "tableur" apparait souvent en "bout de chaine".
Le tableur pourrait être perçu comme un nouvel outil apportant des problèmes nouveaux à la manière de " à la rêgle et au compas".
Une conclusion générale semble se dessiner :
Plus l'instrumentation est forte, par rapport à l'environnement traditionnel de référence, ( papier crayon), c'est à dire plus sa distance à l'"habitude scolaire en cours" est grande et plus l'outil semble difficile à intégrer.
J'arrête ici la présentation de la conclusion de cette thèse pour laisser au lecteur le soin de la parcourir plus en détail si le sujet l'intéresse, afin de mieux saisir sa complexité et poursuivre jusqu'aux perspectives dégagées, ce qui fera sans doute l'objet d'une prochaine note.
Je ne sais pas si c'est vrai, mais je trouve ça drôle : la vidéo ICI