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Philosophie - Page 12

  • Bourbaki, Gödel, les mathématiques et la philosophie

    En marge de la théorie des structures, les idées bourbakistes sur les fondations ont été critiquées violemment par un logicien, A. Mathias. Son attaque rejoint partiellement les réserves que l'on peut émettre à propos de l'idée de structure : Bourbaki n'aurait jamais vraiment pris au sérieux la logique ou l'épistémologie. Mathias dénonce les approximations concernant le système de Zermelo-Fraenkel ou la trop longue incompréhension des résultats de Gödel. Sous sa forme la plus extrême, l'attitude de Bourbaki sur ces questions est caractérisée par une description restée célèbre de Dieudonné :

    « En ce qui concerne l'attitude de Bourbaki vis-à-vis du problème des "fondations" : elle est décrite au mieux comme une indifférence totale. Ce que Bourbaki considère comme important est la communication entre mathématiciens ; les conceptions philosophiques personnelles n'entrent pas en compte pour lui ».

    Il faut aujourd'hui en finir avec de telles positions de principe. Si l'échec du programme structuraliste se traduit par la nécessité de rendre au concept de structure sa fonction téléologique sans essayer de le figer en une notion mathématique formalisée univoque, les tra­vaux de Gödel montrent, pour ce qui est des fondements, les limites de la stratégie consistant à se satisfaire d'un système de type Zermelo-Fraenkel, et à se désintéresser de la métamathématique. Nous incluons dans celle-ci les vues synthétiques et prospectives, comme la recherche des concepts originaires d'une discipline, recherche qui n'est pas du ressort direct de la mathématique formalisée. En d'autres termes, pour aller aujourd'hui au-delà de Bourbaki, il faut en finir avec un discours pragmatique et restaurer, aux côtés de la recherche, le débat philosophique. La mathématique a tout à y gagner : c'est pour elle le seul moyen de reconquérir une audience. Les succès médiatiques de la physique, sa concurrente immédiate dans le panthéon des sciences pures, tiennent à ce que ses questions les plus fondamentales ont su frapper l'imagination collective.

    "La pensée mathématique contemporaine" de Frédéric Patras pp 133-134

  • Philosophie des sciences

    Le réalisme scientifique, les TD de Julien Dutant et de Jérôme Ravat.
    Les cours de D. Andler.

    C'est ICI

  • La pensée numérique

    ACTES  DU  COLLOQUE  DE  PEYRESQ : ICI
    J'ai trouvé cette riche  page depuis
    la note du blog " Philosophie des mathématiques".

    Au programme :

    Le nombre en tant que tel
    L'histoire des nombres
    Espace et nombres
    Les nombres pour d'autres choses



    Je n'ai pour l'instant lu que le premier article !




  • Quelques articles de la " Revue de synthèse "

    Sciences et philosophie au XXe siècle 2005 n° 2

    Histoire des jeux - Jeux de l'histoire 2001 n° 2-3-4

    Géométrie et cognition 2003

    L'art au temps des fractales 2001 n° 1

    Pour consulter les archives, c'est ICI

  • Charles Sanders Pierce

    Charles Sanders Peirce (10 septembre 1839 - 19 avril 1914) est un sémiologue et philosophe américain. Il est considéré comme le fondateur du courant pragmatiste avec William James et, avec Ferdinand de Saussure, un des deux pères de la sémiologie (ou sémiotique) moderne. Ces dernières décennies, sa pensée a été l'objet d'un regain d'intérêt. Il est désormais considéré comme un innovateur dans de nombreux domaines, en particulier dans la méthodologie de la recherche et dans la philosophie des sciences. La suite de l'article de Wikipédia : ICI

    L'abduction dans la recherche scientifique :

    Nous pouvons décomposer de la façon suivante le processus de la recherche scientifique selon Peirce :

    1. La première phase est celle de l'étonnement : le chercheur se trouve devant un fait surprenant qui trouble son état de croyance.
    2. Il fait alors une abduction, c'est-à-dire qu'il formule une hypothèse susceptible d'expliquer ce fait.
    3. Il applique ensuite cette hypothèse par déduction, il en tire toutes les conséquences nécessaires, qui seront testées.
    4. Enfin, par une sorte d'induction, c'est-à-dire de généralisation à partir d'un certain nombre de tests positifs, il considère que les résultats vérifient l'hypothèse, jusqu'à preuve du contraire.


    La totalité de l'article "L'esthétique d'après Pierce" : ICI


    La logique de la science - Article publié dans la revue Philosophique de France et de l'étranger 1878-1879 : ICI

    Quine critique de Pierce: vérité et convergence ( PDF ): ICI