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Philosophie - Page 15

  • Descartes - extrait du discours de la méthode

    Paragraphe introductif à la présentation de la Méthode :

    "J'avais un peu étudié, étant plus jeune, entre les parties de la philosophie, à la logique, et, entre les mathématiques, à l'analyse des géomètres et à l'algèbre, trois arts ou sciences qui semblaient devoir contribuer quelque chose à mon dessein. Mais en les examinant, je pris garde que, pour la logique, ses syllogismes et la plupart des autres instructions servent plutôt à exprimer à autrui les choses que l'on sait, ou même comme l'art de Lulle - dont le "Grand Art", sorte de machine à penser devait fournir toutes les combinaisons possibles - , à parler sans jugement de celles qu'on ignore, qu'à les appprendre et bien qu'elles contiennent, en effet, beaucoup de préceptes très vrais et très bons, il y en a toutefois tant d'autres mélés parmi qui sont ou nuisibles ou superflus, qu'il en est presque aussi malaisé de les en séparer que de tirer une Diane ou une Minerve hors d'un bloc de marbre qui n'est point encore ébauché. Puis, pour l'analyse des anciens et l'algèbre des modernes, outre qu'elles ne s'étendent à des matières fort abstraites et qui ne semblent d'aucun usage, la première est toujours si astreinte à la considération des figures qu'elle ne peut exercer l'entendement sans fatiguer beaucoup l'imagination; et on s'est tellement assujeti en la dernière à certaines règles et certains chiffres - prendre au sens de symboles - qu'on en a fait un at confus et obscur qui embarasse l'esprit, au lieu d'une science qui le cultive. Ce fut cause que je pensais qu'il fallait chercher quelque autre méthode qui comprenant les avantages de ces trois fut exempte de leurs défauts."

    Le Carnet Secret de Descartes : ICI

  • Diffusion des savoirs de Normale Sup

    Le séminaire Musique et mathématiques : ICI

    Le séminaire de philosophie et mathématiques : ICI

    Le séminaire d'histoire et de philosophie des mathématiques : ICI

    Groupe de travail mathématiques-biologie :2004/2005 ICI et 2006/2007 ICI

    Le séminaire Modélisation et méthodes statistiques en sciences sociales : ICI

    Le séminaire vision algorithmique et biologique : ICI

    Le séminaire MaMuX :Mathématiques, musique et relation avec d'autres disciplines : ICI

  • Philosophie - liens

    Un siècle de controverses sur la fondation des mathématiques

    ORACL- Origine des Rationnalités à l'Age Classique

    Blog de philosophie des mathématiques - Hamdi Mlika

    Philosophie, Informatique, Mathématiques

    Stanford Encyclopedia of philosophy

    Le blog Principia Histoire et Philosophie des Sciences

     

  • Francis Bacon

    Les mathématiques sont soit pures soit mixtes ( c'est à dire mélées de matière ). Appartiennent aux mathématiques pures les sciences qui traitent de la quantité définie, absolument séparée de tout axiome de philosophie naturelle; il y en a deux, la géométrie et l'arithmétique. La première traite de la quantité continue, la seconde de la quantité discrète. Les mathématiques mixtes ont pour objet quelques axiomes ou parties de la philosophie naturelle, et elles s'occupent de la quantité déterminée en tant que celle-ci leur est annexe et secondaire. Car nombreuses sont les parties de la nature qui ne peuvent être découvertes de manière suffisamment sagace, ni mise en évidence de manière suffisamment fine, ni adaptées à l'utilité d'un manière suffisamment adroite, sans l'aide et l'intervention des mathématiques. De cette espèce sont l'optique, la musique, l'astronomie, la géographie, l'architecture, la science des machines, et quelques autres.

    Pour les mathématiques, je ne relève aucune lacune. A ceci près que les hommes ne comprennent pas assez quel usage excellent les mathématiques pures peuvent avoir en ce qu'elles apportent remède et guérison à de nombreux défauts de l'esprit et des facultés intellectuelles. Car si l'esprit est trop obtus, elles l'aiguisent, s'il a trop tendance à vagabonder, elles le fixent, s'il est trop plongé dans le sensible, elles le rendent abstrait. Ainsi, il en est des mathématiques comme du tennis , qui est un jeu en lui même sans utilité, mais qui est fort utile en tant qu'il rend l'oeil rapide et le corps prêt à se plier à toutes sortes de postures; l'utilité qu'ont les mathématiques, de façon accessoire et latérale, a tout à fait autant de valeur que leur utilité principale et voulue. Quant aux mathématiques mixtes, je me permettrais simplement cette prédiction: de  plus nombreuses espèces de ces mathématiques ne peuvent manquer d'apparaître à mesure que la nature sera davantage découverte".

  • Philosophie des sciences

    Les cours et le blog de Julien Dutant université Paris IV Sorbonne : ICI