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Livres et lettres - Page 22

  • L'art de la sextine

    7722c54f3763799c18220c0fd4ae97f2.jpgDans "sextine" il y a six,
    le spécialiste appelerait ça une n-ine,
    qui n'est ni très sérieux ni très joli
    mais une chose est claire
    mieux vaut un écrivain arpette
    pour la nommer , qu'un mathématicien !

     

    Et l'unique cordeau des trompettes marines...
    mais non je ne m'appelle pas Apollinaire
    pour fabriquer aussi bien
    tant de rimes tellement parfaites
    et de vers si polis
    comme les roses qui fleurissent.



    Inutile non plus de m'appeler Baudelaire
    sinon j'appuie sur la gachette,
    et avant que vos forces ne s'affaiblissent
    comme vous avez déjà bien pali,
    pour vous requinquer, non d'un chien,
    reprenez quelques vitamines

     

    De la sextine partons à la conquête,
    en créer une n'est point folie,
    il suffit de permuter les rimes
    des deux premieres strophes, l'ordre choisissez bien
    et sans complexe, que les autres se finissent
    en décalant régulièrement  cet air.

     

    Attaquez sans un pli,
    Ne vous fachez en rien,
    et ne crachez pas, tel un dromadaire,
    numérotez simplement  chacune jusqu'à six
    suivez les terminaisons de manière fine,
    puis de cette permutation vous atteindrez le faîte.

     

    Vous voyez bien,
    si je termine celle-ci avec "saucisse"
    c'est qu'à la précédente "en rien" il a fallu que je mette,
    j'espère que vous devenez ami de la sextine
    car j'aimerais bien être le père
    d'un cours qui anobli plutôt que vous amoli.

    Signature de la sextine

    Leguay  fait très bien Baudelaire
    Pour vous faciliter cette fine conquête
    Afin qu'un jour, les sextines fleurissent....

    "Mathématiques et littérature" PDF de Michèle Audin ICI
    "Poésie, spirale et mathématiques" PDF de Michèle Audin : ICI

     

  • Le livre numérique de l'environnement et du développement durable

    Offrir une vision globale et cohérente du fonctionnement de notre planète, tel est l'objectif de ce nouvel outil numérique. L'ouvrage constitue une véritable introduction aux Sciences de l'environnement et du développement durable. Près de 80 scientifiques, tous experts dans ce domaine, ont participé à sa conception. Destiné aux étudiants de niveau Licence ainsi qu'au public averti, cet ensemble, unique en France, s'avère également un excellent outil de formation pour les enseignants du primaire et du secondaire. Il est en libre accès.  

    Créée sous l'impulsion de la Sous-Direction TICE, Service des Technologies et des Systèmes d’Information du Ministère de l’Education nationale (SDTICE). L'Université Numérique Thématique Environnement et Développement durable prend le nom d'UVED (Université Virtuelle Environnement et Développement durable) et est à l'origine de ce projet.

     

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    Les quatre entrées du livre:

    1. CHANGEMENTS GLOBAUX

    2. DYNAMIQUE DES RESSOURCES NATURELLES

    3. ANALYSE ET GESTION DES RISQUES

    4. INSTITUTIONS ACTEURS SOCIETES ET TERRITOIRES

    Pour consulter  l'ouvrage, c'est ICI

    On y trouvera en particulier pour la partie qui nous intéresse ici :

    Le monde réel est-il prédictible ?
    La première de ces limitations est intrinsèque au système climatique lui-même : ce n’est tout simplement pas un système entièrement prévisible. Cette caractéristique est associé à une propriété mathématiques des équations, qui ne sont pas linéaires, et mélangent les échelles de temps et d’espace. C’est d’ailleurs pour cela qu’elles ne peuvent se résoudre de manière analytique, et que le recours à l’ordinateur est indispensable. Il existe ainsi une limite de prévision particulièrement courte pour la composante atmosphérique : à échéance de dix jours environ, l’évolution météorologique ne peut plus être prédite, parce que le caractère instable de l’écoulement a répercuté à l’ensemble du globe une toute petite erreur initiale. C’est l’effet bien connu, découvert par Edward Lorenz en 1963, popularisé sous le nom d’« effet des ailes de papillon » : il exprime que toute perturbation, aussi minime soit-elle, modifie irréversiblement l’histoire de l’atmosphère. Certaines composantes du système climatique, telles la végétation, présentent également une complexité intrinsèque qui résulte plutôt de la diversité des processus qui entrent en compétition : il est ainsi impossible de prévoir avec certitude l’évolution de toutes les essences d’un massif forestier et leur impact climatique en retour. Mais ces incertitudes ne signifient pas qu’aucune information ne puisse être obtenue sur l’évolution du climat. Plusieurs processus guident ainsi les mouvements de l’atmosphère ou de la végétation, et organisent leur comportement. Certains sont externes au système climatique, tels les fluctuations du rayonnement solaire incident, par exemple à l’échelle saisonnière, ou les émissions de gaz à effet de serre par les activités humaines. D’autres sont internes et correspondent aux composantes lentes du système climatique, telles que l’océan, ou les grands glaciers, qui organisent son évolution à des échelles allant de quelques années (pour les couplages de l’océan tropical avec l’atmosphère) à quelques milliers d’années.

    Les modèles sont-ils perfectibles ?
    Les modèles ont subi au cours des années récentes une évolution très importante vers un réalisme accru, qu’il s’agisse d’une augmentation de la résolution spatiale ou encore l’intégration d’un ensemble de processus de plus en plus grand. Ce processus n’est pas achevé. Les modèles sont encore le plus souvent des modèles physiques, qui négligent les composantes biologiques ou chimiques du climat, dont le rôle essentiel apparaît pourtant de plus en plus clairement. Les aérosols soufrés, par exemple, ont été reconnus comme l’un des facteurs importants susceptibles de masquer, dans l’hémisphère nord tout au moins, les manifestations initiales de l’effet de serre. La teneur atmosphérique en CO2 dépend aussi d’un cycle complexe où interviennent à la fois la formation du phytoplancton ou du zooplancton dans les océans, et la photosynthèse ou la respiration de la végétation continentale. On sait qu’une moitié seulement du CO2 émis par les activités humaines reste dans l’atmosphère, le reste étant repris par les océans ou la biosphère. La chimie du méthane, de l’ozone constitue aussi un ensemble de processus complexes qui intègre peu à peu les modèles pour former ce que l’on a appelé plus haut les modèles du « Système terre ».
    L’accumulation de ces éléments de complexité pose problème. On pourrait même dire, en forçant le trait, que plus la recherche progresse, plus se révèle l’énorme complexité des processus qui participent à l’évolution de notre environnement, et plus s’éloigne la possibilité de prévoir en détail l’évolution future du climat. Mais en même temps, et de manière apparemment contradictoire, la capacité d’expertise face à ce système a considérablement augmenté, et le niveau de certitude quant à la réalité du réchauffement futur est devenu beaucoup plus grand. La variété des processus dont le rôle a été étudié qualitativement est désormais très grande. Ainsi le fait que des modèles toujours plus nombreux et sophistiqués indiquent sans exception un accroissement de température important dans le futur constitue une indication très forte. En dépit de la complexité du système étudié, de la diversité des pays et instituts engagés dans la recherche sur le climat, de la diversité des modèles, de l’effet de publicité énorme qui serait attaché à un tel travail, personne n’est parvenu à mettre au point une expérience numérique crédible conduisant le système climatique à ne pas se réchauffer en réponse à l’augmentation des gaz à effet de serre.



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  • De très vieux brouillons d'écoliers : les tablettes mathématiques de Nippur

    Les tablettes mathématiques de Nippur sont de très vieux brouillons mathématiques d'écoliers!

    Vous trouverez les photos ICI. 


     
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    Christine Proust a fait un travail énorme sur ces tablettes qu'elle a consigné dans un livre ICI.

    Ce livre, préfacé par Christian Houzel, présente une collection de tablettes mathématiques d’époque paléo-babylonienne (début du deuxième millénaire avant notre ère) qui ont été exhumées à la fin du XIX e siècle par une mission archéologique américaine sur le site de Nippur (Mésopotamie centrale). Ces tablettes sont aujourd’hui conservées dans les musées archéologiques d’Istanbul, de Philadelphie et de Iéna. Le lot d’Istanbul est entièrement édité dans cet ouvrage et dans le CD qui l’accompagne (photos, copies, transcriptions). Les tablettes mathématiques de Nippur sont principalement des brouillons d’écoliers. Sans doute considérées comme trop élémentaires, elles avaient jusqu’à une date récente peu attiré l’attention des épigraphistes et des historiens, et elles étaient restées ignorées dans les réserves des musées. Pourtant, les tablettes scolaires apportent de précieux témoignages sur la vie intellectuelle qui s’est épanouie à Nippur, la grande capitale culturelle de la Mésopotamie, et notamment sur la place qu’y occupaient la langue sumérienne et les mathématiques, dans leurs raffinements les plus abstraits. L’étude des textes scolaires mathématiques, en prolongeant celles qui ont été menées sur les textes scolaires lexicaux et littéraires sumériens, permet une reconstitution remarquablement détaillée du cursus de formation des scribes. Précisément parce qu’ils sont des textes d’apprentissage, ces modestes brouillons d’écoliers donnent accès aux conceptions originales en matière de métrologie, de numération et de calcul qui étaient inculquées aux jeunes scribes et qui donc contribuaient au fond culturel des milieux érudits. Par ailleurs, trois textes mathématiques savants, dont un texte inédit conservé à Istanbul, ont été retrouvés à Nippur. Leur contenu est particulièrement intéressant, car il concerne différents aspects du calcul des volumes et des racines cubiques. Si on les aborde selon les conceptions élaborées par les scribes eux-mêmes, telles qu’elles leur ont été enseignées, et non au moyen de nos outils algébriques et arithmétiques actuels, ces textes livrent toute la singularité et la finesse des mathématiques qui se sont développées à cette époque.

    La place du calcul dans l'enseignement, il y a 4000 ans : ICI

  • Sommes-nous réels ?

    La question semble saugrenue, on se demande même comment une telle idée est concevable . Mais à y regarder de plus près, l'évacuer d'un revers de main serait un peu léger car quelques arguments tirés d'un raisonnement solide militent en la faveur du fait que nous ne le soyons pas!

    Jean-Paul Delahaye nous les explique dans son excellent livre "Complexités", recueil d'articles qu'il a publié dans la revue "Pour la science".

    Comme à l'accoutumée, je vais reprendre les éléments principaux sans détailler le fond de l'article auquel je vous renvoie si le sujet vous intéresse.

    Nick Bostrom propose trois arguments dont la réfutation de deux d'entre eux entraîne nécessairement l'acceptation du troisième. Ces arguments s'appuient sur la notion de "société technologique arrivée à maturité".

    Une société technologique parvient inéluctablement à l'idée de "simulation" et de "modélisation". Cette idée semble naturelle, comme nous pouvons par exemple le constater en ce qui concerne le climat. Une fois l'idée de simulation acceptée, il semble aussi naturel d'accepter la notion de progrès de cette simulation dont l'horizon final serait d'être capable de simuler le comportement du cerveau de façon suffisamment fine pour arriver à ce qu'il coïncide avec le nôtre et que la simulation soit suffisamment autonome et bonne pour la rendre incapable de réaliser que s'en est une.

    Une société technologique arrivée à maturité est donc une société qui est parvenue au résultat précédent. Dans ce cas, le nombre de cerveaux simulés serait incomparablement plus grand que le nombre de "vrais cerveaux" qui les auraient simulés, une telle société utilisant très certainement tous les avantages de la simulation pour en tirer des conclusions sociologiques, historiques, économiques....


    Les 3 arguments de Nick Bostrom sont les suivants :

    Argument 1 : Toute civilisation technologique disparaît avant d'arriver à maturité.

    Argument 2 : Les sociétés technologiques arrivées à maturité abandonnent les simulations de grande précision incluant le cerveau humain.

    Argument 3 : Ma vie et mon environnement sont des illusions car je vis dans une simulation.

    L'argument 1 est difficilement acceptable et l'est d'autant moins que les progrès dans ce domaine avancent et que l'humanité n'a pas encore disparu.

    Accepter l'argument 2 va aussi à l'encontre du constat de ce qui est fait par l'homme jusqu'à maintenant et on a bien du mal à accepter l'idée d'un arrêt complet, brutal et arbitraire des progrès dans ce domaine!

    Il reste donc l'argument 3....

    L'article de Jean-Paul Delahaye est beaucoup plus dense et plus fouillé, il fait intervenir deux autres arguments ( que j'ai synthétisés et donc réduits).

    Argument 4 : La simulation d'un cerveau ne créé pas l'équivalent d'un cerveau.

    Argument 5: Il est impossible de créer une simulation si parfaite qu'aucun indice extérieur ne permettrait aux cerveaux simulés de s'apercevoir que s'en est une ( bug).

    L'argument 4 est contredit usuellement et naturellement par les religions, sa réfutation demandant de nécessairement de se placer dans le champ des arguments religieux. L'argument 5 peut être contredit si l'on considère que tous les comportement irrationnels et inexplicables des humains et des sociétés entières peuvent être considérés comme des bugs.

    Si vous refusez les arguments 4 et 5, il vous faut encore accepter l'argument 3....

    Ajout du 10/02/2010

    Avec l'aimable autorisation de JP Delahaye

    Sommes-nous réels ?

  • Capitaine Haddock

    Espèce de logarithme

    dans "Objectif Lune"

    1c0dca85278289cabb712448218824d0.jpg

    Espèce de ... :

    Espèce d'anacoluthe  Objectif Lune 
    46 
    Espèce d'analphabète complet  Le trésor de Rackham le Rouge 
    52 
    10 
    Espèce d'analphabète diplômé  Le trésor de Rackham le Rouge 
    52 
    Espèce d'anthropopitèque  On a marché sur la Lune 
    47 
    Espèce d'apprenti dictateur à la noix de coco  Tintin et les Picaros 
    10 
    Espèce de bachi-bouzouks  On a marché sur la Lune 
    47 
    Espèce de Bibendum  Coke en stock 
    35 
    10 
    Espèce de Boit-sans-soif  Tintin au Tibet 
    32 
    Espèce de canaques  Objectif Lune 
    12 
    Espèce de cannibale  Les bijoux de la Castafiore 
    10 
    Espèce de catachrèse  Les bijoux de la Castafiore 
    19 
    10 
    Espèce de chauffard  Objectif Lune 
    43 
    Espèce de chouette mal empaillée  Le temple du soleil 
    30 
    Espèce de cigare volant  On a marché sur la Lune 
    Espèce de cloporte  Tintin et les Picaros 
    57 
    11 
    Espèce de cornichon  Objectif Lune 
    46 
    Espèce de coupe-jarret  Coke en stock 
    49 
    Espèce de cow-boy de la route  L'affaire Tournesol 
    36 
    Espèce de cro-magnon  Tintin au Tibet 
    26 
    Espèce de faux jeton  On a marché sur la Lune 
    46 
    Espèce de grand escogriffe  Vol 714 pour Sydney 
    Espèce de logarithme  Objectif Lune 
    9 
    Espèce de loup-garou à la graisse de renoncule de milles tonnerre de Brest  Tintin au Tibet 
    35 
    Espèce de marchand de guano  Tintin et les Picaros 
    11 
    Espèce de mitrailleur à bavette  Coke en stock 
    35 
    Espèce de petit analphabète  Tintin au pays de l'or noir 
    59 
    Espèce de petite tigresse  Les bijoux de la Castafiore 
    Espèce de phénomène  Objectif Lune 
    52 
    Espèce de porc-épic mal embouché  Coke en stock 
    41 
    Espèce de projectile guidé  Coke en stock 
    Espèce de satané bazar de ...  Coke en stock 
    56 
    Espèce de trafiquant de chair humaine  Coke en stock 
    48 
    14 
    Espèce de vieille marmotte  Objectif Lune 
    49 
    Espèce de vieille perruche bavarde  Les bijoux de la Castafiore 
    19 
    Espèce d'ectoplasme  L'affaire Tournesol 
    32 
    12 
    Espèce d'ectoplasme  Le trésor de Rackham le Rouge 
    28 
    12 
    Espèce d'équilibriste  Tintin au Tibet 
    11 
    Espèce d'iconoclaste  On a marché sur la Lune 
    55 
    Espèce d'olibrius  Objectif Lune 
    36 
    Espèce d'ours mal léché  Tintin au Tibet 
    54 
    Espèces d'anacoluthes  On a marché sur la Lune 
    46 
    Espèces de babouins  Le trésor de Rackham le Rouge 
    30 
    10 
    Espèces de Bachi-bouzouks  Tintin au Tibet 
    25 
    Espèces de Bachi-Bouzouks de tonnerre de Brest  On a marché sur la Lune 
    31 
    Espèces de Bachi-Bouzouks des Carpates  L'affaire Tournesol 
    42 
    12 
    Espèces de coloquintes à la graisse de hérisson  Coke en stock 
    47 
    Espèces de khroumirs  Le trésor de Rackham le Rouge 
    45 
    Espèces de macaques  Le temple du soleil 
    36 
    Espèces de mérinos  On a marché sur la Lune 
    13 
    Espèces de mérinos mal peignés  Le temple du soleil 
    32 
    12 
    Espèces de patagons de zoulous  L'affaire Tournesol 
    44 
    Espèces de sombres brutes  On a marché sur la Lune 
    45 
    Espèces de têtes de mules  Coke en stock 
    50 
    11 
    Espèces de Vercingétorix de carnaval  On a marché sur la Lune 
    20 
    Espèces d'ectoplasmes 
    On a marché sur la Lune 
    56 
    Espèces d'emplâtres  On a marché sur la Lune 
    12 
    Espèces d'imitations de chameaux  Le temple du soleil 
    21 

    Toutes les insultes du Capitaine Haddock par ordre alphabétique : ICI