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Débats - Page 40

  • Les écoliers français médiocres

    En revanche, les élèves finlandais arrivent en tête de classement pour l’enseignement scientifique.

     
      (c) Reuters

    AVANT le père Noël, c’est la saison du père fouettard pour nos écoliers français. Les comparaisons internationales sortent les unes après les autres. Une fois de plus, l’Hexagone risque de se retrouver en posture très moyenne, voire mauvaise, alors que la Finlande restera sans doute LA référence absolue.
    Avant hier était dévoilée l’étude Pirls (Programme international de recherche en lecture scolaire), qui classe nos bambins de 10 ans dans une position très médiocre en lecture. Ils sont 15è de l’Union européenne pour la compréhension de textes.
    Hier, sortait un premier tableau de la désormais célèbre étude de l’Ocde, Pisa (programme for international student assessment). Evaluant les performances des élèves à l’âge de 15 ans, elle est classée secret défense jusqu’à la dernière minute, tant elle a suscité d’émoi et de controverse dans des pays comme l’Allemagne. En 2000 et 2003, notre voisin avait été tétanisé par ses mauvais résultats.

    La suite de l'article ICI

  • La mathématisation du temps épuise-t-elle la question du temps?

    Conférence donnée par Etienne Klein : ICI

  • Mathématiques, Informatique et Internet

    Vidéo de la conférence d'Alexandre Moatti donnée devant les élèves de l'ENA le 22 mars 2007

    Objectif : Montrer que l'informatique et l'Internet, d'un usage constant, n'existeraient pas sans les mathématiques.

    Sommaire :

    • Codage ASCII : comment transformer un alphabet en binaire (Word, Internet),
    • Du petit théorème de Fermat (nombres premiers) au chiffrement des numéros de cartes bleues sur Internet, des notions simples de cryptographie,
    • Une histoire de l’Internet, du DARPA américain en 1962 (ordinateurs en réseau) au premier mél envoyé par HM Elizabeth II en 1982, à l’invention de l’ypertexte et de l’adressage http au CERN à Genève en 1991 (T. Berners-Lee),
    • Les choix de politique publique française sur les réseaux de données dans les années 1980,
    • Le calcul informatique lourd (CEA, météorologie… ), ses applications, les choix d’investissement ; le calcul informatique réparti dit « grid compution », les applications (ex. : décryptage du génome).

    La page de l'ENA : ICI

    Le blog d'Alexandre Moatti : ICI 

  • De l'acte de recevoir

    Recevoir est un acte, on ne l'oublie que trop. La communication technicisée, issue de la théorie de l'information, nous fait oublier une part de ce qu'elle est dans les relations inter-personnelles: un échange, lors même que l'un parle et que l'autre écoute. La réciprocité n'est pas dans le seul dialogue, elle est aussi dans le discours et l'écoute, c'est en ce sens que le discours magistral ou que le livre participent aussi de l'échange. Mais une telle vision de l'échange, qui est loin d'être unilatérale comme le veut la conception techniciste de la communication, suppose que celui qui reçoit, auditeur ou lecteur, est un sujet; c'est parce qu'il est sujet qu'il peut faire sien ce qu'il écoute ou ce qu'il lit, faire sien, c'est-à-dire interpréter.

    L'information machinale se définit comme reliant un émetteur et un récepteur par l'intermédiaire d'un canal; on peut alors dire que l'émetteur est actif et que le récepteur est passif, mais c'est seulement façon de dire. Mais une façon de dire n'est jamais neutre, elle produit des effets de glissement sémantique qui sont autant de détournement de sens. C'est ainsi que l'émetteur devient "actif" au sens qu'il "produit" de l'information et l'on peut oublier la nature de l'émetteur, homme ou machine; l'homme qui dit n'est plus qu'une machine qui émet et la machine qui émet est analogue à l'homme qui dit, le dire n'est plus qu'une forme du verbe "émettre". C'est ainsi que le récepteur indifférencié devient "passif", homme qui écoute ou machine qui reçoit. Emettre et recevoir ne sont plus que des termes techniques qui décrivent moins des actes que des actions techniques effectuées indifféremment par des hommes-machines ou des machines-hommes. Retournement de l'anthropomorphisme, la machine anthropomorphe devient l'homme-machinal.

    Rudolf Bkouche : Dans "De la culture scientifique" : ICI

  • Faut-il connaître les mathématiques pour se dire cultivé ?

    379d1c29d86093b54fd9532e3179dcfe.jpgLa question mérite d'être posée et c'est Didier Nordon qui y répond. Vous pouvez assister à la conférence filmée ( Quicktime) en cliquant ICI

    Excellent!

    Par contre, utilisez l'équaliseur de votre ordinateur pour rendre le son plus agréable.