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Quel beau métier professeur - Page 42

  • Michel Serres sur l'espace Apprendre de Canal Académie

    Qu'est que "l'Espace Apprendre" ?

    Chaque séquence de l'«ESPACE APPRENDRE» comprend :

    • un extrait téléchargeable de deux à trois minutes d'une intervention d'un Académicien ou d'un expert français ou francophone ;
    • une brève présentation de l'intervenant(e) concerné(e) ;
    • la transcription intégrale de l'extrait ;
    • des suggestions d'activités pédagogiques sous forme de questions, propositions de réflexion, de tâches ou de recherche ;
    • des indications bibliographiques ou des liens permettant d'enrichir les connaissances des utilisateurs sur le sujet traité ou les intervenant(e)s ;
    • un dispositif interactif offrant aux usagers la possibilité de réagir et de dialoguer avec les auteurs des séquences pédagogiques ;
    • un lien pour le téléchargement ou l'écoute du document source en intégralité.

    L'intégralité ICI

     

    587px-Michel_Serres-2008-b.jpg


    Qui est Michel Serres ?

    La fiche de l'académie Française

    Les nouvelles technologies que nous apportent-elles?

     

     

    Michel Serres et l'Espace Apprendre :

    Le scientifique est un poète

    Les langues de communication

  • Evaluation dynamique, différentielle et par compétences

    J'ai toujours été en difficulté devant le fait d'évaluer des travaux d'élèves sans un barème précis. Je me suis toujours aussi senti très géné lorsqu'il faut évaluer une compétence globale, différencier l'évaluation en fonction des profils des élèves et de leurs objectifs. Je suis souvent le témoin de progrès sensibles, d'efforts importants, qui ne sont pas immédiatement suivis d'effets dans les résultats d'évaluation en classe, ou au contraire de relachements de concentration, de travail, de régularité.

    Comment donner un instrument de mesure aux élèves autrement que celui d'attendre la note de la prochaine évaluation en classe afin qu'ils puissent infléchir leur résultats ou de plaquer une souvent trop artificielle note de devoir maison?. Faire un devoir maison tout seul ne peut-il pas être une compétence, même si celui-ci est raté, alors qu'un camarade l'a fait faire par un prof particulier, par un parent ou a demandé de l'aide sur un forum?

    Je ne sais pas si j'ai résolu la question mais j'ai fait un pas, ce qui me parait déjà pas mal. J'ai utilisé un système d'évaluation dynamique qui m'a produit une note, comme tout système d'évaluation d'ailleurs! J'ai décidé de remettre le compteur à 0 à la fin de chaque trimestre afin qu'il produise une autre note. J'ai injecté cette note dans la moyenne de chaque élève. Celle-ci est souvent plus forte que la moyenne de l'élève sauf pour quelques élèves ( environ 15% dans ce premier essai ).

    C'est l'écart entre la note moyenne du trimestre et cette note ainsi que son évolution  sensible dans un temps court qui lui confère son caractère dynamique. Pour quelques élèves il peut y avoir plus de cinq points d'écart en plus ou en moins par rapport à la moyenne brute. Cette note ne fait visiblement jamais passer un élève en dessous de la moyenne, ce qui me semble important et c'est souvent l'écart insuffisant entre la note dynamique et la moyenne brute qui ne permet pas de passer au dessus de la moyenne.

    Je n'ai pas fait le tour des possibles mais on peut avoir l'idée de faire un mois "participation", où la participation de chaque élève est comparée, en prenant en compte leur caractèreou non, un mois "régularité du travail personnel", évaluer des travaux facultatifs etc...

    J'ai pour ma part, cassé l'évaluation traditionnelle des travaux maison en faisant apparaitre des espèces de blocs de compétences qui changent en fonction de la nature du devoir et de l'année. En début d'année, j'ai plus appuyé ma notation sur la présentation, les justifications, la rédaction que sur le contenu mathématique. En fin de trimestre, j'ai évalué dans le devoir maison suivant, la capacité des élèves à produire la bonne conclusion, ainsi que celle à bien poser le problème.

    Il est aussi possible de remarquer un progrès sensible sur un comportement, dans la rédaction d'un devoir, ou dans la concentration en classe. Si l'on dispose d'un blog, on peut repérer et valoriser les plus actifs participants.

    L'idée est simple à mettre en oeuvre: il suffit d'affecter à chaque élève un certain nombre de cellules d'un tableur que l'on peut compléter par des nombres de 0 à 5. Ces nombres correspondent à la compétence évaluée. Il suffit de calculer la moyenne de ces notes. Ainsi à chaque instant apparaît un indicateur que l'élève pilote au quotidien par ses actions.

    La formule de la moyenne est simple :

    =SOMME(Plage de données )/(5*nombre de cellules non vides de la plage de données)*20

    Le nombre de cellules non vides d'une plage de donées se calcule avec la formule =nb(plage de données)

    On obtient ainsi un tableau pour le premier trimestre comme suit, qui s'actualise automatiquement dès que l'on remplit l'une des cellules:

    (Les intitulés sont des exemples)

     

    notation dynamique.jpg

     

    Il est possible de remplir en fin de trimestre quelques cellules par une valeur afin de noter la faiblesse ou l'importance du nombre de notes. J'avais pensé donner un coefficient différent en fonction du nombre de notes mais je n'ai pas retenu l'idée car celle-ci s'avérait trop difficile à mettre en oeuvre et injuste.

    J'apprécie le caractère spontané de cette technique d'évaluation qui permet de plus une différenciation possible entre les élèves lors de la notation et lors de l'interprétation des résultats.

    J'ai dressé pour quelques élèves le tableau comparant les deux notes, celle du trimestre et celle dynamique, la note de trimestre ayant été corrigée avec la note dynamique ( coefficient 1 pour 7 au total ).

    notation dynamique 2.jpg

     

    On voit par exemple que pour deux des élèves, la différence entre cette note et leur moyenne est telle, qu'elle leur a certainement permis de passer la barrière psychologique de la moyenne!

  • Un Wiki-Blog de maths collaboratif pour développer l'activité mathématique

    J'avais tout d'abord décidé de créer un Wiki. Je l'ai fait avec succès sur Pbwiki mais un message demandant le passage à la version payante m'a un peu refroidi.

    J'ai donc tout de suite pensé à transférer l'idée sur Lewebpédagogique où je savais qu'il était possible de créer un blog multiauteurs. Il me suffit d'inscrire mes élèves à qui je donne le statut d'éditeur pour leur permettre d'éditer et de créer des notes et des pages, de les enrichir ou de les supprimer. J'ai nommé ce blog: Wiki-Blog de maths.

    Ce principe permet une approche collaborative de l'activité mathématique. Les possibilités d'édition sont très largement suffisantes et j'ai expliqué sur le Wiki-blog comment insérer assez facilement des écritures mathématiques ainsi que quelques figures.

    Loin d'être du bricolage, ce concept me parait assez profond. Il a de plus le mérite d'être simple et il ne nécessite aucune installation sur disque dur de l'élève, du moins de celui-qui veut collaborer immédiatement sans se lancer dans une production complexe.

    Le principal défaut du WebPédagogique, celui d'une insupportable lenteur de connexion, a été corrigé et semble maintenant faire partie du passé. C'est ainsi, que m'en étant détourné, j'y retourne maintenant avec plaisir puisque la plateforme de blogs ( sous Wordpress) est gratuite , sans publicité avec un très haut niveau de fonctionnalités.

    La seule différence que j'ai vue entre le Wiki et le Wiki-Blog est le fait que visiblement, on ne puisse pas vérouiller une note ou une page. Toutes les pages et notes du blog sont donc potentiellement modifiables par chacun des élèves inscrits. Il semble que ce soit pour l'instant le prix à payer pour transformer un blog en wiki.

     

    Sur le Wiki-Blog de maths:

     

    J'explique l'insertion d'écritures mathématiques :

    latex.jpg

     

    J'explique l'insertion de graphiques et de figures :

     

    graphiques.jpg


    Les élèves sont en situation d'activité mathématique :


    olympiades.jpg
  • Publier des mathématiques en ligne à destination des élèves ou d'un large public : compétence maîtrisée !

    Lorsque j'ai commencé la rédaction de ce blog, mon objectif était tout autant de découvrir les nombreuses ressources disponibles sur la Toile que de circonscrire les limites d'une publication à caractère mathématique en ligne destinée à des lecteurs aussi différents que le sont le professeur de mathématiques, l'élève ou l'étudiant, ou le néophyte en mathématiques.

    La distinction de ces trois publics comme destination des publications m'a donné l'idée d'utiliser un code couleur pour repérer chaque hyperlien. Cette idée m'étant parvenue bien après la création de ce blog, je n'ai pas repris toutes les notes  pour qu'elles répondent à cette charte graphique. Je vais tenter de passer en revue dans cette note les différentes étapes que j'ai du franchir pour parvenir au résultat que je considère comme suffisamment abouti pour le présenter de façon synthétique et globale.

     

     

    1ère ETAPE

    CREER
    UN
    BLOG

     

     

    Si le dire paraît évident, cette opération n'est pas si anodine qu'elle en à l'air. Il faut s'essayer avant de se lancer définitivement et l'on a bien souvent d'un petit coin à l'ombre. Il faut réaliser quelques essais. Pour débuter j'ai commencé par consulter un livre sur ce sujet. Je ne me souviens pas d'ailleurs du titre mais il prenait pour exemple la création de deux blogs, l'un sur 20six et l'autre sur Hautetfort. J'ai ainsi créé mon premier blog sur 20six en suivant pas à pas les consignes du livre ( je pense que cette étape peut-être remplacée par le tutoriel de la plate-forme choisie, exemple pour Hautetfort ). On s'aperçoit très vite, les notes augmentant, que la migration vers une autre plate-forme risque d'être problématique. Une fois la phase de prise de contact dépassée, il faut donc faire un choix, qui s'avérera assez définitif. On peut aussi multiplier les inscriptions pour comparer les différentes interfaces et même se lancer dans l'hébergement d'un blog par ses propres soins, la réservation d'un nom de domaine, etc. L'éventail est donc très large. Les plates-formes sont nombreuses. Il y a  des articles de comparaisons de plates-formes mais il faut mieux prendre une décision définitive après avoir fait le test réel. Pour ma part je me suis cantonné à un certain confort en migrant sur Hautetfort lorsque 20six changea entièrement son mode d'hébergement, faisant perdre à la quasi totalité des blogueurs du moment, leur contenu. On peut donc commencer à s'amuser à publier des notes pour s'entraîner, attendre quelques commentaires, y répondre et tenter d'intéresser un lectorat. Si l'on décide de rédiger un blog destiné à l'enseignement, on peut s'interroger sur la pertinence de le publier avec Lewebpédagogique qui offre maintenant de bonnes prestations en terme de rapidité et d'interface WordPress. Il ne faut pas penser que l'on va être lu par le monde entier non plus, car d'une part lorsque l'on commence la publication d'un blog, il n'est pas connu des moteurs de recherche et d'autre part, la fidélisation des lecteurs arrive au fur et à mesure du temps. Les visiteurs comptabilisés par les moteurs correspondent à une certaine réalité s'ils n'arrivent pas sur votre blog par hasard pour en repartir immédiatement. On peut donc se permettre dans les premiers temps d'avancer par essais-erreurs, de faire des tests.

     

     

    2ème ETAPE


    CONTINUER



    L'utilité d'un blog ne se conçoit que si l'on considère que son alimentation doit être régulière. Le blog se veut dynamique, de par sa constitution, si le classement des notes peut se faire par catégories ou maintenant par tags, il se lit de façon la plus courante de façon antéchronologique par accès direct ou via un flux RSS. Le blog se prêt donc plus à une dynamique de flux de connaissances ou de réflexions qu'à une logique de stock. Si l'on souhaite empiler des connaissances, mieux vaut se diriger vers la publication d'un site ou beaucoup plus simplement vers l'hébergement de documents en ligne. Il existe en effets de nombreux sites permettant d'héberger des documents d'un format donné ( Flickr pour les photos, YouTube pour les vidéos, Scribd pour les PDF... ) ou d'un format quelqconque ( NetBox ). On s'aperçoit vite de cette logique de flux dès la publication de la première note qui, une fois publiée est en attente d'une seconde, puis d'une troisième.  Cette succession des notes donne au blog une sorte de teinture journalistique, où une info chasse l'autre, quelqu'en soit sa nature, même si elle est moins importante que la précédente. J'ai passé beaucoup de temps à vouloir référencer mon blog dans des annuaires mais je déconseille cette pratique laborieuse qui prend beaucoup de temps pour un retour quasi-nul. En alimentant de façon régulière son blog, on cotoie d'un peu plus près le langage HTML, on devient de plus en plus expert dans la rédaction et la présentation des notes. On apprend aussi très rapidement à utiliser l'hyperlien, à insérer une image, une vidéo, un fichier son. Tout ceci prend du temps, beaucoup de temps et d'investissement. 



    3ème ETAPE

    ESSAYER
    DE
    COMPRENDRE

    LE
    WEB 2.0



    Une fois que l'on commence à se prêter au jeu, on regarde aussi d'un peu plus près ce que font les autres, et on s'aperçoit vite qu'on ne comprend pas grand chose. Alors on repère sur la gauche ou la droite des blogs, tous les Widgets qui les décorent, on clique dessus, on en essaye plein et on en laisse plein de coté. On tombe parfois sur des arnaques publicitaires. Certains Widgets sont fournis par les plateformes. On trouve aussi sur son chemin des sites sur lesquels ont peut créer un profil ( Ziki, Viadeo, Facebook...), à chacun d'en juger de l'utilité. Le besoin "d'épingler" des articles, de partager des liens que l'on a aimé s efait de plus en plus grand. On peut le faire à l'aide de logiciels spécialisés. On peut aussi utiliser les fonctionnalités du navigateur  ( marque-pages, favoris ). On peut le faire avec le plugin Zotero sur le navigateur Firefox, on peut aussi le faire avec des sites de bookmarking qui permettent en plus le partage des liens ( c'est le principe majeur du Web 2.0) avec des sites comme Delicious par exemple. Dors et déjà, on s'aperçoit assez vite que le nombre d'inscriptions, d'identifiants et de mots de passe associés est important. Mieux vaut donc les noter! Après un certain temps, la seule pratique de publication se trouve nécessairement confrontée à celle de la collecte d'informations et à celle du partage, c'est d'ailleurs un partage que l'on réalise en publiant du contenu sur le Web. On ne peut donc pas y échapper. On remarque très vite l'inflation des adresses visitées et leur diversité. Un classement est donc nécessaire. Pour cela on peut créer des dossiers de favoris ou étiqueter avec pertinence ces adresses.


    4ème ETAPE

    PRENDRE
    CONSCIENCE
    DE L'EXISTENCE
    DES FLUX RSS



    Vous avez bien remarqué que je suis toujours dans un code couleur bleu, c'est à dire que cette partie est toujours destinée à un large public et n'est pas encore spécialisée. A force de vous promener sur les sites ou les blogs que vous aimez parcourir, via le menu des favoris, vous prenez conscience que la démarche est fastidieuse, qu'elle prend du temps elle aussi, et que parfois vous êtes déçu car votre bloggueur préféré n'a pas publié de note ou en a publié une sur un sujet qui ne vous intéresse absolument pas ( l'anniversaire de son chat ou la lecture d'un livre alors que visiblement il vous manque déjà du temps à boucler une journée ). Cette prise de conscience arrive à peu près au même moment que la question de savoir à quoi servent les boutons oranges sur la plupart des blogs et des sites récents. C'est très simple ils servent à syndiquer leur contenu. En d'autres termes, si vous possédez un agrégateur de flux RSS, vous pourrez suivre "à distance" les publications de vos sites ou blogs préférés. Il est peut-être temps de vous intéresser de plus près à ces flux, qui sont constitués du titre de l'article et de son contenu partiel ou total. Vous pouvez présenter ces flux de deux façons majeures. Ces deux modes de représentations des flux sont proposés par Google, mais pour cela il faut ouvrir un compte.  On peut recevoir les flux sur des petites briques disposées les unes à coté des autres i-Google ( façon Netvibes ) ou directement dans le lecteur Google Reader. On trouvera aussi d'autres agrégateurs comme Bloglines. On peut aussi utiliser les fonctionnalités de son navigateur. Cette opération est, de mon point de vue une étape incontournable pour qui veut publier un contenu complexe et s'informer de façon pertinente, et là encore il faut accepter de consacrer du temps pour cette étape.

    5ème ETAPE

    PUBLIER
    UN
    CONTENU
    SPECIFIQUE



    La décision de publier un contenu spécifique vous place plus haut dans l'échelle de l'expertise. Si la tâche semble assez simple vue de l'extérieur, est l'est moins lorsque l'on est au pied du mur. Après quelques semaines ( mois ), j'ai décidé que ce blog ne serait pas destiné  à mes élèves mais à un public très large. J'ai aussi décidé qu'il traiterait de mathématiques mais je me suis vite rendu compte que publier des formules de maths sur un blog relevait plus de la mission impossible que de la partie de plaisir, alors j'ai décidé de contourner le problème. Je l'ai fait, car d'une part je ne voulais pas publier de contenu trop mathématique compte tenu de ma ligne éditoriale et d'autre part je ne savais pas comment faire. Pour publier du texte, ce n'est pas difficile, seule l'imagination limite, les idée et les connaissances personnelles. Pour ce qui est des images, il faut se diriger vers celles qui sont libres de droit ( en fait je n'ai pas trop bien compris cette nébuleuse...). J'ai trouvé pour cela un fouineur d'images libres très pratique LeCdi.net, pour le reste je demande les autorisations aux auteurs ( Yes , même in english!). Pour les vidéos sur YouTube, je les prends à travers du code disponible, sauf s'il s'agit visiblement d'extraits soumis à des droits, mais là encore je n'ai pas toutes les informations en ma possession. Pour la musique, Deezer permet un partage gratuit des principaux titres musicaux,  mais je ne l'utilise pas. La publication de contenu spécifique vous place en première ligne. Vous êtes nécessairement jugé par un lectorat qui se fidélisera ou s'éloignera, quelque soit le niveau d'érudition du blog. Les mathématiques ont cette spécificité qu'elles possèdent un formalisme qui leur est propre. Il faut donc pouvoir être en mesure de publier des formules de maths, des graphiques, des figures géométriques si l'on veut traiter de tels sujets. Cette étape demande aussi du temps car il faut trouver les logiciels spécifiques, les sites pertinents, pouvoir insérer les images correspondantes dans les notes. Je ne vais pas détailler ici tous les détails de ces différentes possibilités. Elles sont consignées dans plus de 200 notes de la rubrique " Pour le prof de maths " de ce blog  ( qui contient cette note, aller au bas de la pas et cliquer sur Toutes les notes ) , et plus de 150 notes de la rubrique " Quel beau métier professeur " ( contrepéterie "et attention au piège, ça ne fait pas 350 notes en tout !).

    6ème ETAPE

    INTEGRER
    TOUT
    CELA
    DANS
    SA
    PRATIQUE
    PROFESSIONNELLE


    De mon point de vue, c'est l'étape la plus difficile à réaliser. Je pense qu'il faut considérer tout ce que nous venons de parcourir comme de nouvelles formes de présentations, de connaissances et de dialogue, mais en aucun cas j'ai l'impression qu'il s'agisse d'une révolution au sens des techniques pédagogiques. J'ai peine à croire que la révolution Internet se situe dans une modification profonde des pratiques d'enseignement. Il s'agit plus de travailler sur la complémentarité des approches et la diversité des supports. J'ai lu pas mal d'articles qui tentent  d'approcher cette idée de façon théorique. Mon expérience personnelle me laisse penser que l'intégration de telles pratiques ne peut se faire professionnellement que lorsque d'une part celle-ci est intégralement maîtrisée par l'enseignant et d'autre part lorsque l'on a identifier la majeure partie des freins qui peuvent se placer entre un élève et un objet numérique. Il est clair que si l'on place l'élève devant son site ou son blog, je ne pense pas que l'on puisse appeler cela de l'intégration. Or trouver un espace, un temps de dialogue en classe, argumenter sur l'utilité d'aller consulter un objet numérique est incontournable. Un point important me parait être la capacité de publier des documents pertinents de façon presque immédiate ( actualité, question de cours, correction en ligne...). Je ne cacherai pas que cette demande d'instantanéïté ne peut se faire qu'après des heures de pratique numérique, collé devant son écran et son clavier. D'un point de vue pédagogique, le jeu me semble valoir le coût, quelque soit le niveau des élèves car l'avantage est que l'on peut utiliser ce média aussi bien pour des élèves en difficulté que pour des élèves qui ne le sont pas. Un mot lancé en classe peut faire l'objet d'une note. Par exemple aujourd'hui en parlant, je ne sais plus de quel sujet, je me suis souvenu d'une note que j'avais publié sur un message envoyé à de potentiels extra-terrestres, il s'agit du message d'Arecibo. Le sujet peut intéresser par son coté technique ou surprenant des publics très variés. Ce peut être l'occasion de parler de nombres premiers, de décomposition de nombres composés, du nombre de décompositions possible, des propriétés géométriques de la parabole émettrice... il est plus aisé de renvoyer les élèves toujours vers la même adresse, par exemple, celle du cahier de texte en ligne au dessus duquel on syndique le flux d'un blog qui leur est destiné.   Le blog peut servir à rédiger proprement un point du cours délicat, donner un sujet de devoir et répondre à quelques questions, mettre en ligne des exercices d'entrainement, publier un corrigé de devoir ( avec des couleurs ), compléter une approche...et sans doute beaucoup d'autres possibilités auxquelles je n'ai pas encore pensé. Cette insertion dans ma pratique quotidienne de l'univers numérique est modérée mais la stabilisation des différents objets la rend  de plus en plus naturelle et la possibilité d'y avoir recours de plus en plus simple. J'ai l'intention de me diriger l'année prochaine vers une phase plus collaborative ( wiki ou blog, je ne sais pas encore ), en donnant aux élèves la possibilité de produire eux-mêmes  du contenu, mais je ne veux pas me disperser trop pour l'instant. Le simple fait d'arriver à ce stade m'a pris plus de deux ans avec un travail assez intensif. Il est donc faux et même archi-faux de pouvoir penser que l'insertion de tels outils et objets peut se faire en un clin d'oeil au beau milieu de pratiques pédagogiques quotidiennes et que pour cela " il suffit de s'y mettre".

    CON CLU SION

     

    S'il vous reste un peu de temps avant ou après ces 6 étapes... je veux bien qu'on en parle en commentaires.

  • Convertir les formats d'image en un seul clic

    Si vous comme moi, avez toujours besoin de convertir les formats de vos fichiers image, je vous conseille Morz Image Converter qui permet de réaliser cette opération en un seul clic du menu contextuel associé à un fichier de l'un des types suivants :

    - JPEG
    - JPEG 2000
    - GIFF
    - Adobe PSD
    - TIFF
    - BMP
    - PNG
    - ICO
    - PCX
    - TGA
    - PXM
    - WBMP
    - PostScript (PS)
    - Adobe PDF

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