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Quel beau métier professeur - Page 44

  • La réforme du lycée : les axes principaux du projet

    Suite à la rencontre du SGEN-CFDT avec la mission ministérielle, le syndicat fait le point sur les grands axes de la réforme à venir :

     

    Quatre éléments essentiels prédominent dans le projet :
    - La construction d’une vraie seconde de détermination notamment par le choix d’enseignements d’exploration.
    - Un cycle terminal bien distinct permettant une spécialisation par des parcours guidés, pour sortir de la hiérarchie des filières et de leur incapacité à prendre en charge la réussite de tous les élèves.
    - Des modules semestriels conçus comme unités d’enseignement représentant un volume d’environ 50 heures.
    - Trois blocs d’enseignements distincts : un bloc d’enseignements généraux, un bloc d’enseignements complémentaires ouverts sur l’exploration ou la spécialisation, un bloc d’accompagnement de l’élève.

    Cette réunion nous a aussi permis, d’obtenir quelques clarifications sur ce projet de réforme qui se dessine et de traduire les interrogations des personnels.

    Le recteur Gaudemar a répondu à nos demandes et apporté quelques précisions.

    Les parcours d’élèves seraient construits au sein de 4 grandes familles : sciences, sciences de la société, technologie, humanités et arts, sans se confondre ni avec les actuelles filières ni avec des parcours à la carte qui créeraient de vraies usines à gaz. Les parcours technologiques, tertiaires et industriels seraient intégrés et renforcés par l’exploration et la spécialisation en cycle terminal, rendant possible différents parcours à dominante technologique ou scientifique et technologique par exemple.

    Sur la notion de modules, nous avons fait état de notre souhait de voir l’ensemble des enseignements modularisés afin de permettre d’abord des rythmes différents d’acquisition des élèves et la résorption des redoublements, ensuite une coloration des parcours, enfin de définir une progressivité et de mieux évaluer. Le ministère semble aussi partager cette approche.

    Les 3 blocs seraient répartis sur un volume horaire de 972h (environ 27hX 36 semaines) correspondant à la moyenne de l’OCDE. Ce qui donnerait 18 modules en seconde (11 du bloc 1 d’enseignement général, 4 du bloc 2 d’exploration et 3 du bloc 3 d’accompagnement) et 36 modules pour le cycle terminal( 16 du bloc1, 16 du bloc 2 de spécialisation et 4 du bloc 3).


    L'intégralité de l'article : ICI

    L'article du NouvelObs

    Ajout du 06/10:

    L'article du JDD

    L'article du Monde

    L'article de La Dépêche

    L'article de Melty

    L'article de Libération

    Ajout du 07/10

    Le forum de l'APMEP

    L'article de politique.net

    L'article de bah

    Colère de Tomroud

    Rien n'est arrété : ABC maths

    Darcos: Rien n'est arrété NouvelObs

    Qui veut vraiment négocier ?: SGEN-CFDT

    Le SNES s'interroge sur sa participation aux discussions

    Ajout du 11/10

    Le SNES quitte les négociations

    Ajout du 14/10

    Le Sgen-CFDT souhaite que le calendrier soit revu

    Des UMP-Lycées sur "tout le territoire", à "la porte" des établissements

    L'Académie de Marseille recrute des profs par petites annonces

    Ajout du 20/10

    Une illusion de négociation pour un vrai démantèlement

    Darcos passe la seconde ( L'Expresss - vidéo )

    X. Darcos joue les élèves contre les profs - France Info

    Les enseignants au premier rang des mécontents : Le Monde

    Darcos veut une année divisée en semestre

    Xavier Darcos fait mardi "un point d'étape" sur la réforme du lycée

    Darcos ne change rien ( Le figaro )

    Ajout du 21/10

    Xavier Darcos reste ferme et présente sa réforme ( Le Figaro)

    Réforme du lycée : le point d'étape ( education.gouv)

    La seconde change sur M6.info

    Ajout du 22/10

    Réforme à minima ou mise en place progressive? ( SGEN-CFDT)

    Ajout du 23/10

    Colloque du SNES : Repenser la place et le rôle des humanités dans le système éducatif

    Le Snalc lance un appel au Snes et à FO pour s'opposer à la réforme du lycée

    Ajout du 24/10

    Lettre flash de X. Darcos

    Ajout du 28/10

    Les réformes de X. Darcos ne se feront pas sans manuel

    Lycée: moins de réformes que prévu

    Ajout du 29/10

    22 interrogations sur la réforme

    Darcos veut que les programmes d'histoire soient choisi au parlement

    Ajout du 06/11

    Chat vidéo X. Darcos et Mathieu Maraine

    Réforme du lycée: un essai bloqué par le CRAP

    Ajout du 16/11

    Darcos et les lycéens débattent de la réforme du lycée dans une ambiance houleuse

    Xavier darcos, les lycéens et le"dialogue"

    Ajout du 23/11

    La filière ES menacée

    Discours de la présidente de l'APMEP

     

    DONNEZ VOTRE AVIS SUR LE SUJET

  • "Regards sur l'éducation 2008" est disponible

    41267494Cover%20150%20french.jpgRegards sur l'éducation 2008: Les indicateurs de l'OCDE est disponible en ligne

    Dans tous les pays de l’OCDE, les gouvernements cherchent à accroître l’efficacité de leur système éducatif tout en s’employant à trouver les ressources supplémentaires pour faire face à la demande grandissante de formation.

    Conçue pour permettre aux pays d’évaluer la performance de leur système d’enseignement à la lumière de celle d’autres pays, l’édition 2008 de Regards sur l’éducation présente une imposante batterie d’indicateurs actualisés et comparables sur les résultats des systèmes éducatifs. Ces indicateurs sont le fruit d’une concertation entre spécialistes sur la façon de mesurer l’état actuel de l’éducation à l’échelle internationale.

    La suite et le téléchargement : ICI

    Le résumé : ICI

  • L'univers numérique d'un prof de maths

    14059.pngVoilà ce que j'écrivais il y a un an : je découvrais les flux RSS, la page personnelle Netvibes et tentais de concilier le Web 2.0 et l'enseignement. Si cette note reste d'actualité, quelques précisions sont à apporter sur l'évolution  de mon environnement numérique.

    J'agrège mes flux RSS de deux façons distinctes selon l'objectif. Les sites et blogs dont les articles sont destinés à apparaître dans les actualités mathématiques sont agrégés dans mon Google Reader, et ceux que je consulte de façon plus confidentielle sont agrégés dans ma page personnelle Netvibes.

    J'ai d'ailleurs étendu l'utilisation de cette page Netvibes en créant sa composante publique à caractère professionnel : univers qui sera exclusivement réservé à l'enseignement.

    J'ai abandonné mon blog cahier de texte. J'avais créé un autre blog cahier de texte sur Le web pédagogique mais la lenteur de celui-ci m'a découragé. Je l'abandonne donc aussi. J'ai en fait choisi de coupler sur ma page publique Netvibes, un blog Blogger et l'agenda Google pour faire le cahier de texte. Le principal avantage étant qu'aucun code n'est à saisir et qu'il est possible d'alimenter ces deux éléments à partir de ma page personnelle Netvibes, sur laquelle je consulte aussi mes mails.

    J'ai abandonné Open Office au profit de la version de Word 2007 qui a été gratuitement mise à disposition par Microsoft et qui dipsose d'un éditeur d'équation très pratique.

    J'épingle toujours mes notes de lecture sur del.Ico.Us mais j'ai choisi aussi Yoolink car il permet de classer les fichiers par genre ( dont le format PDF que je consulte beaucoup ).

    Depuis un an, j'ai la sensation de ne plus être dans le tâtonnement ou la découverte des contenus et des possibilités données par le Web Je passe beaucoup moins de temps à faire des tests. J'ai par exemple très rapidement et récemment opté pour Apture qui permet de créer des liens multimédia sur mes blogs.

    J'ai eu l'idée de créer un code couleur pour les liens du blog. Même s'il existe tout un tas de possibilités de prévisualisation, il me semble que la lecture du blog en est facilitée, tout du moins pour des personnes qui ne sont pas du tout concernées par son sujet principal mais qui pourraient l'être par un détail particulier.

    J'ai créé le logo, celui qui est présent dans l'en-tête du blog associé à la vulgarisation mathématique.

    J'ai créé le petit réseau Maths 2.0, très sympa mais dont le souffle est à trouver.

    J'ai investi dans une paire de ciseaux et un pot de colle numériques, PDF Converter Pro, qui il faut l'avouer, est un outil très efficace couplé avec Word. Je pense que je vais pas mal utiliser Scribd pour la publication de documents.

    L'utilisation du Tableau Blanc Interactif reste encore en phase de test. Je dois clarifier l'apport réel de cet outil dans l'enseignement.

    J'ai testé l'utilisation d'Euler sur une année par les élèves de Première S mais il semble que quelques difficultés d'installation et la lourdeur des mots de passe aient eu raison de leur enthousiasme. Je ne reproduirai donc pas cette expérience de façon collective l'année prochaine et les laisserai découvrir ce site de façon individuelle.

    J'ai abandonné l'édition de cartes heuristiques pour les chapitres de cours. Cela me demande trop de temps. Je conserve cependant l'idée pour la faire mûrir et peut-être l'utiliser sur des points méthodologiques.

    Je pense avoir fait le tour de cette question qui me semble importante. Les points de stabilité me paraissent fondamentaux car ils indiquent qu'une solution est pérenne sur la durée soit parce qu'il n'existe pas de solution alternative, soit parce qu'il en existe une mais qu'elle est plus coûteuse énergétiquement. L'analyse différentielle des pratiques me parait être une bonne stratégie pour dégager l'efficacité de certaines pratiques et leur viabilité dans le temps.

  • Apprendre à apprendre et comprendre la compréhension

    La vidéo " Teaching teaching & understanding understanding " de 17 mns sur SOLO ( Structure of the Observed Learning Outcome ) élaborée par Briggs.

     

    Constructive Alignment for Teaching Model-Based Design for Concurrency PDF)

    Constructive alignment

     

     

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  • Rapport d'information 2006 sur l'enseignement des disciplines scientifiques

    Quelques morceaux choisis du rapport 3061 sur L'enseignement des disciplines scientifiques dans le primaire et le secondaire par la commission des affaires culturelles familiales et sociales:

     

    Par ailleurs, aujourd'hui en France on peut être agrégé de mathématiques ou de physique sans savoir conduire une expérience.

     

    [...] aujourd'hui le bon professeur est celui qui n'entend que les questions auxquelles il peut répondre c'est-à-dire celles qui sont dans le programme.

     

    Le propre d'un chercheur c'est de se tromper mais c'est beaucoup plus difficile pour un enseignant.

     

    [...] l'usage des technologies de l'informatique et d'Internet ne doit pas être au centre de la démarche, c'est un outil qui nécessite que les enseignants soient formés autrement et développent une autre vision de leur métier.

     

    50 % des enseignants ne font jamais de formation continue et, sur le total des 800 000 journées de formation, les sciences ne représentent que 2 %.

     

    M. Michel Fréchet, membre de l'association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public, a renchéri en disant que son association a organisé une session de formation à Caen, à laquelle ont participé 800 professeurs, sur leur temps de vacances. La presse, sollicitée, n'a pas répondu à l'invitation, mais le journal Libération a jugé plus utile de consacrer une demi-page à une conférence sur les OVNI qui se tenait dans le même temps.

     

    La situation n'est pas encore catastrophique parce qu'en période de chômage les jeunes recherchent la sécurité dans la fonction publique ; cependant, comme indiqué précédemment, en cinq ans le nombre de candidats aux CAPES de physique-chimie et de mathématiques a diminué significativement.

     

    L'intégration de l'outil informatique aux enseignements de sciences, avec des objectifs pédagogiques précis encadrés par des enseignants bien formés, est totalement indispensable.

     

    À un âge où il serait nécessaire que l'élève découvre, guidé par un professeur, la continuité entre mathématiques, sciences expérimentales et technologies, il est néfaste que se déroulent en parallèle et avec des professeurs différents des programmes qui s'ignorent. L'élève n'a ainsi aucune chance de découvrir que la majorité des problèmes scientifiques se situent et se résolvent aux interfaces de chacune des disciplines enseignées. Outre l'ennui généré par des enseignements cloisonnés et sortis de tout contexte, cette fragmentation s'oppose à la perception par les élèves de l'existence de champs professionnels tels que l'énergie, la chimie et l'environnement, le traitement de l'information et les réseaux, la physique et la climatologie, la géographie et les statistiques...

     

    En 1995, 79 % des bacheliers scientifiques optaient pour des études scientifiques ou technologiques. En 2000, ils n'étaient plus que 68 %. Lors de la dernière rentrée 2000 places de classes préparatoires scientifiques n'ont pas été pourvues.

     

    Évolution des horaires en mathématiques, physique-chimie et SVT depuis 1982

     


    Mathématiques

    Physique-chimie

    SVT

    Première S (1982-1993)

    6 heures

    5 heures

    2,5 heures

    Première S (1993-2001)

    6 heures

    4 heures

    3 heures

    Première S (depuis 2002)

    5 heures

    4,5 heures

    4 heures

    Terminale C (1983-1994)

    9 heures

    5 heures

    2 heures

    Terminale D (1983-1994)

    6 heures

    4,5 heures

    5 heures

    Terminale S (1994-2002)

    6 heures

    5 heures

    3 heures

    Terminale S (depuis 2003)

    5,5 heures

    5 heures

    3,5 heures

     

     

    En conclusion, il faut insister sur trois points qui contribuent particulièrement à disqualifier les études scientifiques dans notre pays.

     

    Tout d'abord les mathématiques et les sciences exactes jouent un rôle d'outil de sélection dans notre système éducatif. Ce champ de connaissances est investi d'une charge émotionnelle importante et regardé, particulièrement par les filles, comme un enseignement d'élite inaccessible si l'on est simplement moyen. Soit on fait des sciences à un niveau très élevé, soit on n'en fait pas et ce dernier choix est fait par un nombre grandissant d'élèves. Cette situation est corroborée par les résultats obtenus dans les évaluations internationales. Le niveau en mathématiques de l'ensemble des élèves du secondaire français n'est pas supérieur à celui des étudiants des pays comparables. En revanche, un petit noyau d'élèves a des résultats très supérieurs à la moyenne.

     

    En second lieu, les filières scientifiques universitaires pêchent par leur manque absolu de lisibilité. Elles ne peuvent être associées à aucun devenir professionnel perceptible et motivant alors que, de surcroît, elles sont perçues comme arides et sans lien avec les interrogations sur le monde. Dans un univers instable et insécurisant, il faut être particulièrement courageux, voire héroïque, pour s'aventurer dans ce labyrinthe.

     

    Enfin, il faut anticiper la pénurie probable d'ici quelques années de candidats aux concours de recrutement d'enseignants du secondaire dans les disciplines scientifiques, cette pénurie découlant directement de la désaffection des jeunes pour les études universitaires en mathématiques et en sciences de la nature. C'est pourquoi la mission considère qu'il faut envoyer un message fort aux bacheliers et aux étudiants, sous forme d'un prérecrutement, de nature à transformer l'image des études universitaires scientifiques longues.

     

     

    SYNTHÈSE DES PROPOSITIONS POUR LE LYCÉE

     

    ¬ Développer l'enseignement des mathématiques comme science vivante en interaction avec les autres sciences et se construisant sur des problématiques très variées.

    ¬ Développer les laboratoires de mathématiques en s'appuyant sur les expériences en cours.

    ¬ Créer et généraliser une option science en classe de seconde.

    ¬ Recréer une véritable filière scientifique en première et terminale en allégeant les programmes dans les matières non scientifiques.

    ¬ Introduire des épreuves d'évaluation des capacités expérimentales en mathématiques, en sciences et vie de la terre et en physique-chimie au baccalauréat scientifique.

    ¬ Consacrer un temps suffisant aux activités de recherche et d'investigation qui favorisent le développement des capacités de raisonnement et de construction des savoirs.

    ¬ Réintroduire l'épreuve de mathématiques au baccalauréat en terminale littéraire, au besoin en réduisant le volume horaire dans d'autres matières.

    ¬ Introduire une meilleure articulation entre les programmes et les méthodes de travail de l'enseignement secondaire et de l'enseignement supérieur.

    ¬ Encourager et développer les activités scientifiques dans et hors l'école, sur des thèmes transversaux encadrés par des chercheurs ou des ingénieurs.

    ¬ Favoriser le développement des clubs scientifiques et l'organisation de compétitions nationales et internationales sur le modèle des Olympiades de physique et de Maths sans frontières.