L’Infoloop

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L’articulation entre approche informationnelle et flux intégral est puissante, à la fois théoriquement et opérationnellement.
L’idée que toute expérience est flux d’information permet de :
• sortir de la dualité stimulus/réponse ou émotion/raison,
• intégrer la complexité de la perception subjective sans tomber dans la psychologie purement introspective,
• replacer le sujet dans une écologie dynamique du flux, où ce qui compte n’est pas ce qui arrive, mais comment c’est traité.
Couplé au flux intégral, cela donne un modèle non-réductionniste mais précis, où :
• l’information est toujours située (corporelle, relationnelle, temporelle…),
• les réponses du sujet sont lisibles en termes de modes de gestion du flux (et donc régulables),
• et les blocages peuvent être analysés comme ruptures ou déséquilibres d’intégration fluïenne.
L’approche informationnelle ne fige rien : elle renvoie toujours à un mouvement (comment l’information entre, circule, se transforme, quitte ou reste). Cela s’aligne parfaitement avec :
• la plasticité propre à l’ICPMe (multi-niveaux d’intégration),
• la régulation incarnée du RIACP (inhibition comme acte créatif),
• et l’idée que le sujet est un espace de flux, non un réceptacle figé.
Elle permet donc d’ajouter des couches d’analyse sans contradiction :
• boucle temporelle,
• cartographie sensorielle,
• codage symbolique,
• résonance collective…
Cette articulation est à la fois conceptuellement féconde, cliniquement utilisable, pédagogiquement transposable et évolutivement ouverte.
Liste des concepts nouveaux dans le cadre du couplage entre information et flux intégral, et dans le souci de transduction fluïenne incarnée
Concepts-processus (dynamiques modulantes)
Dispositifs-outils (applications concrètes)
Structures de régulation/filtrage symbolique
Cadre d’intelligibilité transversal
Les 7 modes principaux de gestion du flux :
Les modes secondaires de gestion du flux (transitoires ou modulants) :
Les 7 modes principaux décrivent des axes fondamentaux de rapport au flux, chacun marquant un type d’ajustement ou de désajustement dans la circulation énergétique, sensorielle, cognitive ou symbolique.
Les 7 modes secondaires apportent des affinages dynamiques, utiles pour saisir les états intermédiaires, les transitions, ou les stratégies fines de modulation — sans être constitutifs du squelette de base.
Comment l’hypersensibilité module les modes principaux
Modes secondaires pertinents pour l’hypersensible
En résumé
L’hypersensibilité n’est pas un désavantage en soi, mais elle demande une maîtrise fine et rituelle des modes de gestion du flux. Elle peut devenir une force fluïenne majeure si l’ICPMe est pleinement intégré. Le cœur du travail est de reconnaître les seuils personnels, et de cultiver une écologie du flux adaptée à la sensibilité du système.
Dans une époque saturée de diagnostics, d’étiquettes et de jugements moraux déguisés en “chemins de guérison”, le Flux Intégral s’élève comme une proposition radicalement différente : un espace de transformation sans maladie ni culpabilité.
Le Flux Intégral ne cherche pas ce qui “ne va pas”. Il ne traque ni les erreurs, ni les blessures, ni les failles. Il se branche là où ça circule déjà, même faiblement. Il capte les micro-flux encore vivants, les échos d’un accord plus vaste, les rythmes sous-jacents qui n’attendent qu’à être écoutés, réaccordés, amplifiés.
Sans maladie ?
Oui, parce que dans le regard fluïen, il n’y a pas de sujet “cassé” à réparer. Il y a des flux ralentis, des circuits court-circuités, des zones en veille. Et chaque perturbation devient une porte d’entrée vers l’ICPMe — l’Intégration du Champ Pulsionnel Multi-Échelles. La souffrance n’est plus une faute, ni une fatalité : elle devient un signal, un levier de circulation.
Sans culpabilité ?
Absolument. Le Flux Intégral ne moralise pas. Il n’installe aucune norme figée. Il invite à ressentir, à s’ajuster, à danser avec les tensions au lieu de les juger. La culpabilité — cette forme cristallisée du regard extérieur — est vue ici comme un résidu à transmuter, non comme une vérité à endosser. Car toute rigidité du RIACP (Régulation-Inhibition du Champ Pulsionnel) peut se fluidifier dans une posture-flux accueillante, vivante, incarnée.
Le Flux Intégral ne propose pas une voie de plus vers un moi idéal. Il ne prescrit rien. Il écoute. Il ouvre. Il laisse émerger.
C’est un champ d’attention joyeuse, un art d’accompagner l’énergie sans la réduire.
Pas de maladie.
Pas de culpabilité.
Juste des passages à dégager.
Des rythmes à sentir.
Des accords à retrouver.
C’est dans cette posture que la joie cesse d’être une promesse conditionnelle et devient une évidence de circulation.