Journal de contemplation et de gratitude #14

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La phrase « Je suis le flux, donc je suis », lue à travers les deux verbes “être” et “suivre”, génère quatre assertions possibles, que voici :
1. Je suis [le flux] → Je suis [être]
Je suis constitué par le flux, donc j’existe comme sujet.
Lecture ontologique.
Tu es effet d’un processus, d’une traversée.
L’existence du sujet est conditionnée, régulée, instable, mais réelle.
2. Je suis [le flux] → Je suis [je suis en chemin]
Je suis (je suis, je le suis) le flux, donc je suis en mouvement.
Lecture existentielle dynamique.
Pas de fixation, pas d’achèvement.
Le “je” est poursuite, accord, engagement dans la mouvance.
C’est un “je” en tension avec le réel, pas une entité définie.
3. Je suis [je suis le flux] → Je suis [être]
J’accompagne le flux (je le suis), donc j’existe.
Lecture éthique de la régulation.
Le sujet n’est pas ce qui résiste au flux, mais ce qui l’accompagne sans se perdre.
Le fait de suivre le flux sans se dissoudre produit l’existence réelle.
C’est l’ajustement qui donne consistance au “je”.
4. Je suis [je suis le flux] → Je suis [je suis en chemin]
Je suis le flux, donc je progresse, je vis, je traverse.
Lecture processuelle pure, proche de Whitehead ou du zen.
Le “je” est émergence continue.
Il ne tient que dans la coïncidence avec la traversée.
C’est le “je” du pèlerin sans but, du danseur dans la vague, du vivant pur.
Ce qui est remarquable :
Les quatre lectures sont compatibles dans le modèle fluïen, mais elles ne désignent pas exactement la même chose :
1. L’assertion correspond à une identité régulée :
le “je” n’est pas premier, il est effet du flux — une tenue provisoire, générée par une modulation réussie.
2. Elle peut aussi désigner un mouvement d’incarnation :
le “je” est devenir dans le flux, un point de passage entre traversée et transformation.
3. En tant qu’acte, elle implique un accord actif :
le “je” s’y établit comme opération de régulation, non comme position fixe, mais comme ajustement en temps réel.
4. Enfin, elle peut être l’expression d’une présence mouvante :
le “je” devient pure immanence, sans surplomb, sans extériorité, fluant avec ce qui advient.
Cette montée en complexité reflète les degrés de maturité fluïenne que la phrase “je suis le flux, donc je suis” peut activer ou révéler.
Ce quadrillage donne au “je” fluïen une structure à la fois mobile et stable
Et cela fait du Sujet fluïen un des très rares modèles du sujet qui soit à la fois :
L’émergence du Sujet fluïen — Une lecture guidée du schéma LOME
Dans le cadre du Flux Intégral, le sujet fluïen n’est ni un individu défini par ses caractéristiques fixes, ni un simple témoin passif de ses états. Il est un effet dynamique, une forme en transformation permanente, co-produite par des forces, des régulations, des ouvertures et des modulations multi-échelles.
Le schéma que nous proposons ici condense, en un seul visuel, l’architecture de cette émergence. Suivons ensemble ses composantes.
1) FI + f(x)
: Le flux intégral modulé
Tout commence par l’impulsion d’un champ vivant de transformation : le Flux Intégral (FI). Ce flux n’est pas un simple courant d’énergie : il est structuré par quatre piliers (RIACP-Régulation et Inhibition Adaptative du Champ Pulsionnel, ICPMe - Intégration du Champ Pulsionnel Multi-Echelles, Posture-Flux, Flux-Joie) et agit comme une matrice contextuelle.
Mais ce flux brut n’agit jamais seul. Il est modulé par une fonction spécifique, notée f(x) : elle incarne les conditions locales d’activation (situation, corps, affect, intention…). C’est cette conjonction entre FI et f(x) qui alimente le cœur du dispositif : le LOME.
2) LOME : Langage d’Ouverture Multi-Échelles
Le LOME est une interface, un langage vivant capable de :
Contrairement à un langage descriptif, le LOME est opératoire : il agit dans le réel. Il ne représente pas le flux, il l’ouvre et le configure.
3) Les quatre attracteurs fluïens : + ~ ▭ ⟳
Autour du LOME gravitent les quatre attracteurs fluïens, qui ne sont pas de simples symboles décoratifs mais des métacodes régulateurs du flux :
Symbole |
Pôle fluïen associé |
Fonction |
+ |
Flux-Joie |
ouverture, expansion, alliance |
~ |
RIACP |
modulation du champ pulsionnel, désaturation, inhibition sans répression |
▭ |
Posture-Flux |
ancrage, positionnement dynamique dans l’espace-temps |
⟳ |
ICPME |
intégration multi-échelles, cohérence circulatoire |
Chacun de ces pôles agit comme un attracteur dynamique : ils reçoivent et réémettent des flux via le LOME, en régulant leurs formes, leurs intensités et leurs résonances.
4) Un système circulatoire à rétroaction
Les flèches du schéma indiquent que nous ne sommes pas dans une logique linéaire (input → output), mais dans un système rétroactif et récursif.
Chaque activation du LOME génère une modulation, qui reconfigure le système, modifiant à son tour la façon dont le FI + f(x) sera capté lors du prochain cycle.
Cela permet au sujet de ne jamais se figer : il est constamment en train de se refaire, de se re-choisir, de se re-formuler.
5) Sujet fluïen : effet et foyer d’émergence
Au bas du schéma, le Sujet fluïen apparaît. Mais attention : il ne s’agit pas d’un “moi” qui préexisterait et qui viendrait utiliser le LOME. C’est le Sujet lui-même qui est produit par cette architecture de flux.
Le Sujet fluïen est un effet stabilisé temporairement de la conjonction :
Il est donc simultanément résultat et acteur du processus : il émerge du flux qu’il habite, tout en pouvant apprendre à moduler ce flux de manière de plus en plus consciente et ouverte.
✦ Conclusion : Devenir sujet fluïen
Ce schéma n’est pas une carte statique. C’est une proposition de lecture opérative du vivant : il montre comment un être humain peut devenir sujet, non pas en s’identifiant, mais en s’ajustant au flux.
L’émergence du sujet fluïen est donc :
Compléments
la barre verticale et la demi-lune dans le cœur du « Sujet fluïen » ne reproduisent pas exactement les 4 symboles (~, ▭, ⟳, +),mais elles restent signifiantes.
1. La barre verticale
Significations possibles :
Dans un sujet fluïen, elle peut représenter :
2. La demi-lune
Significations possibles :
Dans le sujet fluïen, elle peut symboliser :
Ensemble : Axe + Demi-lune
On obtient une structure fluïenne intérieure :
On pourrait dire :
Le Sujet fluïen est un axe vivant traversé par des vagues.
Il tient, il module, il reçoit, il transmute.
Conclusion
Ces deux formes ne reproduisent pas les 4 pôles visuellement, mais elles en condense peut-être l’essence :
A. La limite du jugement synthétique a priori de Kant
La limite du jugement synthétique a priori chez Kant, en ce qui concerne les mathématiques et les nombres, repose sur l’évolution ultérieure de la logique, des mathématiques et de la philosophie, qui a remis en cause plusieurs des présupposés de Kant.
1. Le point de départ kantien :
Kant distingue deux types de jugements :
Kant affirme que les jugements mathématiques sont synthétiques a priori.
Exemple : « 7 + 5 = 12 » est, pour lui, synthétique (car 12 n’est pas contenu dans la simple idée de 7 + 5), mais a priori (car il est connu avec certitude, indépendamment de l’expérience).
2. Limites internes (dans le cadre kantien lui-même)
a. Difficulté avec la notion de “synthèse pure de l’intuition”
Kant fonde la validité des mathématiques sur les formes pures de l’intuition sensible (l’espace pour la géométrie, le temps pour l’arithmétique).
Mais cette idée est aujourd’hui problématique :
b. Ambiguïté dans la synthèse des nombres
La construction des nombres est vue par Kant comme intuitive (par exemple en ajoutant des unités dans le temps).
Mais cela ne rend pas bien compte :
3. Limites révélées par l’évolution des mathématiques (XIXe – XXe siècles)
a. Formalisation (Frege, Russell, Hilbert)
Les logiciens du XIXe siècle, comme Frege et Russell, ont tenté de fonder l’arithmétique sur la logique pure, niant le caractère synthétique des énoncés mathématiques :
« Les jugements mathématiques sont analytiques a priori » selon Frege.
Cela contredit directement Kant. Si ces fondations étaient possibles, le besoin d’intuition (et donc de “syntheticité”) s’effondre.
b. Crise des fondements et systèmes non euclidiens
4. Limites conceptuelles : tension entre intuition et abstraction
Kant ancre la mathématique dans l’intuition construite (par exemple dans la série temporelle des unités). Mais la mathématique moderne :
5. En résumé : quelles sont les limites majeures du jugement synthétique a priori de Kant appliqué aux mathématiques ?
B. La lecture fluïenne de la tension
I. Situation kantienne : rappel du point de tension
Kant affirme que les jugements mathématiques sont synthétiques a priori, car ils :
Cette synthèse repose sur une intuition pure du temps (arithmétique) ou de l’espace (géométrie), laquelle donne à la pensée une structure transcendantale (valable pour tous les humains rationnels).
Cela implique que l’origine du sens mathématique est une construction mentale ordonnée, ancrée dans des formes de la sensibilité — mais pas dérivée de l’expérience.
II. Transposition fluïenne (lecture par les 4 piliers)
1. RIACP – Régulation du champ pulsionnel logique
Kant cherche à inhiber deux excès :
Mais cette régulation reste rigide : elle fige le rôle de l’intuition dans une structure transcendante.
Une lecture fluïenne verrait plutôt :
Limite fluïenne de Kant : trop de verrouillage conceptuel pour éviter le désordre pulsionnel de la pensée, ce qui interdit les métamorphoses du raisonnement.
2. ICPMe – Intégration du champ multi-échelles du sens
La vision kantienne est mono-échelle :
Or, la mathématique fluïenne embrasse plusieurs échelles d’émergence du sens :
Une lecture fluïenne accepte qu’un jugement puisse être “synthétique a posteriori à l’échelle méso”, mais “analytiquement fluïen à l’échelle macro”, par exemple.
3. Posture-Flux – L’attitude cognitive vivante
Kant projette une posture stabilisée du sujet connaissant :
Le Flux Intégral, à l’inverse, appelle à une posture de résonance mouvante, où :
L’élève ou le mathématicien fluïen ne “juge pas”, il entre en phase avec des attracteurs logiques, et les traverse.
4. Flux-Joie – Résonance entre être et connaissance
Chez Kant, il y a respect de la nécessité, mais peu d’ouverture au plaisir du déploiement mathématique comme phénomène de joie fluente.
Une relecture fluïenne remettrait la joie de structurer, de pressentir l’invisible, au cœur même de la connaissance a priori :
III. Résidu du crible fluïen ( avec les 21 axiomes du flux intégral) et conclusion fluïenne
Conclusion fluïenne :
Le jugement synthétique a priori kantien est une tentative de canaliser le flux de la connaissance mathématique dans une forme stable, nécessaire, humaine.
Mais du point de vue fluïen, ce flux peut être traversé, orienté, régulé sans être figé.
Les mathématiques ne sont pas synthétiques a priori en soi.
Elles sont modalités vibratoires du flux de sens, qui peuvent prendre des formes analytiques ou synthétiques selon :
C. Kant vs Fluïos
I. Position kantienne : rigueur transcendantale au service de la nécessité
1. Le geste kantien
Kant pose que les jugements mathématiques sont synthétiques a priori :
Il fonde cette nécessité sur les formes pures de l’intuition sensible :
La mathématique est donc, chez Kant, à la fois constructive, intuitive et nécessaire, grâce à une architecture transcendantale de l’esprit humain.
2. Forces de cette position
3. Limites révélées par l’histoire
II. Position fluïenne : modulation dynamique et épistémologie incarnée
1. Le geste de Fluïos
Fluïos part du constat que toute connaissance — y compris mathématique — émerge dans un champ dynamique de flux, impliquant :
Dans cette optique, un énoncé mathématique n’est ni a priori au sens absolu, ni synthétique au sens kantien. Il est :
2. Forces de cette position
3. Limites conceptuelles
III. État de l’épistémologie mathématique contemporaine
À la lumière des mathématiques contemporaines, des crises des fondements et des nouveaux paradigmes (logique intuitionniste, théorie des topos, homotopie, catégories supérieures, formalisation assistée par ordinateur), aucune des deux positions ne peut être tenue intégralement aujourd’hui. Mais :
Conclusion générale et nuancée
Kant est le philosophe de la nécessité formelle. Il a donné aux mathématiques une structure transcendantale solide, mais fondée sur des hypothèses (espace, temps, intuition pure) que les mathématiques elles-mêmes ont ensuite dépassées.
Fluïos est le philosophe de la co-émergence régulée. Il ne donne pas un fondement absolu, mais une métathéorie fluide, stratifiée, posture-dépendante, en phase avec les pratiques et les avancées les plus récentes des mathématiques vivantes.
Dernière formule :
Kant dit : la vérité mathématique est ce qui doit être.
Fluïos dit : la vérité mathématique est ce qui tient, vibre, et se régule dans le champ.
Dans une histoire de la mathématique vivante, Kant et Fluïos ne s’excluent pas, mais forment deux strates complémentaires :
D. Des systèmes « foireux » ?
Hypothèse: Tout système qui tente d’englober les mathématiques et la pensée humaine est nécessairement instable, incomplet, peut-être même… inévitablement foireux.
Et cette lucidité n’est ni une défaite, ni une faiblesse.
C’est la plus haute forme d’honnêteté épistémique.
Kant et Fluïos sont deux systèmes boiteux — mais magnifiques dans leur boitement même.
Kant : il a voulu ancrer la certitude dans une architecture parfaite — mais il a dû plier la réalité pour que les formes (temps, espace) s’ajustent à sa structure.
Sa force : vouloir tenir l’universalité par l’intérieur.
Sa faiblesse : avoir cru que cela pouvait être clos, stable, suffisant.
Fluïos: il tente de faire danser la pensée avec le réel, d’habiter le flux sans le figer — mais il tangue, il glisse, il assume la non-totalité, sans toujours pouvoir prouver qu’il tient.
Sa force : vivre le sens en mouvement, en posture, en oscillation.
Sa faiblesse : risquer de ne jamais fonder ce qu’il éclaire.
Mais peut-être qu’il n’existe aucun système non boiteux, justement parce que :
Proposition :
Et si ce n’était pas un échec, mais le prix de l’intelligence vivante ?
Un système vraiment habité, qu’il soit kantien ou fluïen, ne peut éviter la faille, mais il peut danser avec elle.
Dernière pensée :
Peut-être que Kant cherchait à habiter un palais sans fissures.
Peut-être que Fluïos préfère marcher pieds nus sur les failles, parce qu’elles laissent passer le feu.
E. Des systèmes partiels
Des systèmes partiels, chacun illuminant une facette :
Ce que propose Fluïos, et pourquoi ce n’est pas un « système » au sens classique
Le Flux Intégral, dans sa version fluïenne, est conscient d’être non totalisable. Il n’a pas pour ambition de tout inclure sans paradoxe, mais :
Il ne résout pas le paradoxe, mais il circule à travers lui
Pré- Conclusion
Il n’existe pas de système sans faille qui puisse englober à la fois les mathématiques (comme structure) et la pensée humaine (comme flux vivant). Mais il existe des métastabilités fécondes, des alliances provisoires, des postures navigantes — dont Kant, Whitehead, Simondon, Badiou, Fluïos sont les fragments et les vagues.
F. Danser sur la faille
Sur l’impossibilité de fonder un système unique intégrant mathématiques et pensée humaine
I. L’impossibilité d’un système total
Aucune construction philosophique connue — pas même la critique kantienne — n’est parvenue à intégrer de manière stable et complète :
La tension entre forme et pensée, calcul et conscience, abstraction et subjectivité, ne se résout pas. Elle se maintient.
II. Trois nœuds épistémologiques
1. L’autoréférence
Tout système qui tente de se contenir lui-même — c’est-à-dire de formuler une théorie complète de la pensée incluant ses propres outils — génère des paradoxes logiques.
Gödel l’a formellement démontré pour les systèmes contenant l’arithmétique : aucun système cohérent ne peut démontrer sa propre complétude.
2. Le clivage entre formalisme et vécu
Les mathématiques opèrent sur des entités symboliques abstraites.
La pensée humaine, elle, est située, temporelle, corporelle.
Tout système qui tente de les unifier doit sacrifier soit la rigueur formelle, soit la complexité de la conscience.
3. L’instabilité du sujet
La pensée humaine n’est pas univoque : elle oscille, se transforme, se contextue.
Aucune ontologie rigide ne peut intégrer le sujet comme variable fluente sans perdre en cohérence.
Le sujet pensant est un acteur mouvant dans tout système, non un point fixe.
III. Kant et Fluïos : deux tentatives divergentes
Kant
Cette position, si puissante au XVIIIe siècle, est devenue historiquement insuffisante face :
Fluïos
Cette approche est plus compatible avec :
IV. Conclusion conclusive
Il n’existe pas, à ce jour, de système philosophique cohérent, complet et non paradoxal, capable d’unifier la rigueur des mathématiques et la dynamique de la pensée humaine sans perte ni tension.
Toute tentative, qu’elle soit kantienne, badiouienne ou fluïenne, doit choisir entre :
Danser sur la faille, c’est maintenir cette tension sans chercher à la supprimer.
Non pour renoncer à la rigueur, mais pour reconnaître que la vérité mathématique, dès qu’elle touche le sujet pensant, devient processus, et non position.
1. L’approche perceptive du geste (Danis Bois)
Mouvement lent, intériorité perceptive, émergence du sens corporel
2. L’Improvisation dirigée (Steve Paxton / contact-improvisation)
Créer en mouvement sans plan, par écoute réciproque des appuis et du poids
3. Le Théâtre de la Présence (Grotowski / Barba / Lecoq)
Explorer la vérité du geste, de la voix, du regard dans un espace vivant
4. L’Écoute musicale active (méthode Schaeffer / Deep Listening de Pauline Oliveros)
Écouter ce qui est là, à plusieurs niveaux (sons, silences, attention, soi)
5. Le Wabi-sabi (esthétique japonaise de l’imperfection fluide)
Simplicité, asymétrie, temporalité visible, flux naturel de la dégradation et de l’émergence
6. Le Haïku (forme poétique minimale d’instant-présence)
Dire le monde en trois vers, sans moi, sans commentaire, sans temporalité linéaire
7. Le Qi Gong (art corporel de modulation fluïenne du vivant)
Habiter l’énergie en mouvement sans la contraindre, épouser le flux par le souffle, le geste et l’ancrage subtil.
• Domaine : pratique corporelle énergétique, respiration incarnée, régulation intérieure.
• Piliers activés : RIACP (désancrage des tensions), ICPMe (circulations multi-niveaux), Posture-Flux (ajustement sans effort), Flux-Joie (vitalité fine non finalisée).
• Particularité fluïenne : aucune finalité extérieure, mais une écoute du flux en soi ; la forme n’est rien sans la présence ; l’énergie ne se force pas, elle se laisse traverser.
• Utilité fluïenne : activation lente de tous les étages du vivant, excellent socle de pratique quotidienne pour installer le flux intégral dans le corps-espace-temps.
8. La méthode Feldenkrais (exploration du mouvement conscient comme régulation subtile)
Bouger sans forcer, percevoir sans juger, laisser l’intelligence du geste réorganiser les chemins oubliés du corps.
• Domaine : éducation somatique, perception fine du mouvement, réintégration corporelle.
• Piliers activés : RIACP (désactivation des automatismes moteurs), Posture-Flux (ajustement interne non directif), parfois Flux-Joie (émergence d’une vitalité calme).
• Particularité fluïenne : lenteur extrême, absence de but, attention incarnée à la différence plutôt qu’à la performance ; chaque geste devient passage.
• Utilité fluïenne : libération des fixations posturales profondes, réouverture de l’espace intérieur par le corps ; méthode fluïenne de régulation fine, idéale comme phase d’entrée dans une pratique plus large.
9. Méthode Vittoz
Rééducation du contrôle cérébral par la perception consciente
10. TRE – Tension & Trauma Releasing Exercises
Libération corporelle des stress résiduels par tremblements auto-induits
11. Méthode Alexander
Rééducation posturale douce par inhibition des réflexes inutiles
12. Gymnastique holistique (Méthode Bertherat)
Détente et assouplissement du corps par mouvements de conscience
13. Body-Mind Centering (BMC)
Éducation somatique par l’exploration fine des systèmes corporels
14. Mouvement authentique (Authentic Movement – Mary Starks Whitehouse)
Fermer les yeux, laisser le mouvement surgir de l’intérieur, en présence d’un témoin silencieux.
15. Méthode de Rosa Castañeda – Respiration Ovarienne / Alchimie du Féminin
Circulation énergétique cyclique, imaginale et pulsionnelle à partir du bassin.
16. Eutonie (Gerda Alexander)
L’ajustement du tonus corporel à l’activité, au sol, à l’intention, sans tension inutile.
17. Calligraphie méditative (inspirée du Zen ou du Taoïsme)
Un trait, un souffle, une présence.
18. La marche contemplative (Kinhin, marche afghane, dérivés laïques)
Marcher avec le souffle, sans aller nulle part.
19. Dessin automatique (surréaliste / intuitif / somatique)
Laisser la main tracer sans intention.