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Infos - Page 73

  • L’Education chez les Juifs orthodoxes

    Au début de l’année scolaire 2007-2008 la ministre de l’Education Yuli Tamir, a décidé de dispenser les petites écoles talmudiques de l’étude de l’anglais et des mathématiques. Cela veut dire que 25 000 élèves termineront le lycée sans avoir de base en anglais, en mathématiques et en sciences. Ceci sous la pression des Juifs orthodoxes.

    En 2010 en Israël, un élève sur quatre apprendra l’araméen au lieu de l’anglais, le Talmud au lieu des mathématiques et la loi juive au lieu des sciences.

    La suite de l'article de Cécile Piverdier, sur "Un écho d'Israel" : ICI

  • Propositions sur le métier d’enseignant

    Communiqué du CRAP-Cahiers pédagogiques
    Tandis que les auditions de la commission sur le métier enseignant présidée par Marcel Pochard se poursuivent, le CRAP - Cahiers pédagogiques continue pour sa part sa réflexion sur les aspects proprement pédagogiques de cette question. De nombreux adhérents ont participé aux débats internes, dont les 15 propositions suivantes constituent une synthèse.
    jeudi 15 novembre 2007

    Intégration dans une équipe pédagogique

    1. Définir le métier enseignant comme partie intégrante du fonctionnement d’une équipe pédagogique en charge de l’éducation et de l’instruction des élèves d’un établissement.

    2. Définir des niveaux de responsabilité différents :

    • l’entrée dans le métier doit être progressive et fortement accompagnée ;
    • la fonction de professeur principal doit être particulièrement reconnue, redéfinie et élargie d’une fonction de coordination à une fonction de responsabilité pédagogique ;
    • d’autres fonctions doivent être créées ou repensées comme celle de conseiller pédagogique, de responsable de la documentation et des TICE, de la formation continue, de directeur pédagogique de l’établissement, etc.

    3. Favoriser l’élaboration collective du fonctionnement et des projets de l’établissement par l’équipe pédagogique.

    4. Garantir le respect des droits individuels de mutation dans le cadre de l’équilibre de l’équipe de l’établissement.

    Définition des services

    5. Définir les services de façon à y intégrer, en plus des séquences de cours, les temps d’aide aux élèves, de suivi individualisé, de travail collectif avec l’équipe pédagogique, de relations avec les parents, de formation continue. Différentes formules sont envisageables :

    • une définition fixe entre un nombre d’heures de cours à assurer et un nombre d’heures correspondant aux autres missions, par exemple de la forme « 16 + 3 » ;
    • une définition algébrique, variable selon les personnels dans l’établissement : par exemple, 18 - x heures de cours et 2x heures complémentaires ;
    • une définition en temps de présence dans l’établissement, soit sous la forme d’un nombre d’heures (par exemple 25), soit sous la forme d’un nombre de demi-journées (par exemple 6), les équipes ayant en charge la répartition à l’intérieur de ce temps de présence entre heures de cours et autres missions.

    6. Permettre différentes modalités de répartition de ces missions entre les membres de l’équipe pédagogique de l’établissement.

    7. Favoriser toutes les formes de travail collectif entre enseignants de différentes disciplines, en particulier l’élaboration de projets.

    8. Permettre d’éventuelles bivalences pour les volontaires, avec toute la formation nécessaire.

    Entrée dans le métier

    9. Développer la préprofessionnalisation sous forme de stages, afin de permettre aux étudiants candidats au métier d’enseignant d’en découvrir les différentes composantes et conditions d’exercice.

    10. Mettre en place un tronc commun à tous les concours de recrutement d’enseignants, visant à évaluer les compétences de communication et s’appuyant en particulier sur les stages réalisés.

    11. Dans la partie disciplinaire du concours, évaluer de façon forte la maitrise de l’histoire et de l’épistémologie de la discipline.

    12. Conjuguer tout au long de la formation d’une part pratiques de terrain et réflexions analytiques, d’autre part approches pédagogique et didactique.

    Fonctions dans le système éducatif

    13. Définir 4 situations d’exercice du métier enseignant, en fonction des objectifs d’apprentissage des élèves :

    • cycle I : enseignants spécialistes des premiers apprentissages ;
    • cycle II et III : enseignants polyvalents, avec une ouverture à des intervenants spécialisés ;
    • collège : un enseignant référent sur le plan éducatif pour un groupe d’élèves, spécialisé dans une ou deux disciplines et dans l’aide individualisée aux élèves en difficulté, des enseignants spécialistes de leur discipline intervenant de façon concertée ;
    • lycées général et professionnel : des équipes d’enseignants spécialistes de leur discipline.

    14. Définir un unique corps enseignant recouvrant ces quatre situations, afin d’affirmer l’unité du métier et de favoriser le passage d’une situation à une autre.

    15. Encourager la formation continue sous différentes formes :

    • la formation dans le cadre de l’établissement, en fonction des besoins définis par l’équipe pédagogique ;
    • la participation à des recherches-actions, en lien avec les enseignants universitaires ;
    • la formation individuelle, en particulier préparant le passage d’un niveau à un autre du système éducatif, ou encore de l’enseignement d’une discipline à une autre.

    Copie intégrale de l'article des "Cahiers pédagogiques" : ICI

  • Les mathématiques du Palais de la découverte

    1a7284518b74d2d82db7992878494231.jpgLe Palais de la Découverte de Paris nous propose plusieurs points d'accès aux mathématiques.

    Le premier se fait au travers  des formes mathématiques
    ICI et en ce moment de la présentation de la courbe du jour et de plus de 150 courbes algébriques transcendantes ou ornementales. Il est possible d'imprimer une fiche en format PDF de chacune d'entre elles avec un brève explication : ICI

    On y trouvera aussi :

    Montre-moi des théorèmes
    Les origines des mathématiques se perdent dans la nuit des temps : architectes, commerçants, ou autres corporations, ont découvert très tôt, chacun dans ses domaines, des résultats mathématiques, des techniques, des recettes qu’ils se transmettaient oralement.
    6 animations du théorème de Pythagore :
    ICI


    Somme des angles d’un triangle sphérique
    Nous avons tous appris, dès le plus jeune âge, que la somme des angles d'un triangle ... vaut 180°. Oui mais les astronomes et les navigateurs savent depuis longtemps que leurs droites sont souvent tracées sur une sphère ; un triangle sur la sphère s'obtient par intersections deux à deux de trois grands cercles, qui jouent sur la sphère le rôle que jouent les droites sur le plan. Quelle est alors la somme des angles d'un triangle ?

    Planter des choux…

    Savez-vous planter les choux à la mode de chez nous ? Il faut les disposer de façon telle qu'un bricou qui en mangerait deux pourra toujours en manger un troisième aligné avec les deux premiers.

    Le deuxième point d'entrée est celui des Nombres ICI.

    On y trouvera :

    Autour du nombre pi
    La longue histoire du nombre π commence bien avant qu'Euler ne rende populaire cette notation, due à William Jones, en 1706, bien avant que π (rapport du périmètre au diamètre d'un cercle) ne soit considéré comme un nombre. La quête du nombre π et de ses décimales accompagne toute l'histoire des nombres et de la compréhension des nombres entiers, décimaux, rationnels, irrationnels, algébriques, transcendants. π n'a-t-il qu'un nombre fini de décimales ? En a-t-il une infinité ? 

    Les palindromes.
    Un palindrome est un mot qui se lit de la même façon de gauche à droite que de droite à gauche : RADAR, LAVAL Ce peut être aussi une phrase, mais alors on ne tient pas compte de ...

    Les suites logiques.
    Par quel nombre faut-il compléter - la suite logique" : 1, 2, 4, ... ? - la suite "logique" 1, 2, 4, 8, ... ? - la suite "logique" 1, 2, 4, 8, 16, ... ? Et si on veut tester tes capacités intellectuelles en te demandant le nombre qui vient après 1, 2, 3, 4, ne répond ...

    Les aires
    Peut-on comparer la taille de ces deux figures ? C'est bien compliqué. Commençons par plus simple, avec des rectangles. Comment les mesurer ? Une idée de départ possible est de démarrer sur un rectangle à côtés entiers. Pour évaluer sa "taille", pour le comparer à d'autres, on peut avoir recours à un quadrillage : on le couvre de ...


    Le troisième point d'entrée est celui des mathématiques de l'incertain :
    ICI

    Des images de mouvement brownien, par Jean-François Colonna.
    La revue "Découverte" du mois de décembre 2004 intègre un article de Jean-Pierre Kahane, mathématicien, membre de l'Académie des sciences, sur le mouvement brownien. Certaines illustrations ont été faites par Jean-François Colonna, du LACTAMME, CMAP/École polytechnique, FT R&D.


    On pourra découvrir la construction d'une pyramide par la méthode d'accrétion.

     
  • Les diplômes qui « marchent », un dossier du Point

    Oui, un diplôme est utile. Mais lequel ? Comment choisir ? Faut-il passer par une école pour être sûr de réussir ? Peut-on choisir d’abord une filière courte si l’on veut pousser ses études à bac + 5 ? Inégalitaire, complexe, le marché de l’orientation est tout sauf transparent. Notre enquête pour y voir clair.

    Faut-il croire encore aux diplômes ? Depuis plusieurs années déjà, la persistance d’un important chômage chez les jeunes, et notamment les diplômés, a forgé la conviction qu’à moins d’appartenir à une élite de super-cracks sortis des « grandes écoles » le diplôme n’est plus en France qu’un chiffon de papier. De nombreux ouvrages ont aussi accrédité la thèse que les diplômes étaient dévalorisés car trop généreusement octroyés, position que défend ainsi Jean-Robert Pitte, président de Paris-IV, dans son ouvrage « Stop à l’arnaque du bac » (Oh ! Editions, 2007). Entre les « égalitaristes » partisans d’une école garante de la démocratie, qui réclament un large accès à l’éducation supérieure et toujours plus de moyens au nom de l’égalité des chances, et les « élitistes », qui exigent un meilleur niveau des compétences à la sortie de l’enseignement supérieur et prônent plus de rigueur comme de sélectivité, le débat fait rage. Sur un point, tous sont d’accord pourtant : difficile de s’en sortir sans diplôme, même le plus modeste. Le fossé se creuse entre ceux qui ont appris un métier et ceux qui sont sortis les mains vides du système scolaire. Et même s’ils ne sont pas parfaits, les diplômes aujourd’hui se vendent plutôt bien. D’après une enquête publiée en septembre 2007 par l’Agence pour l’emploi des cadres (Apec), la situation des diplômés s’améliore. Trois jeunes sur quatre sont en poste moins d’un an après l’obtention de leur diplôme, contre trois sur cinq il y a un an. La durée de recherche a baissé : deux mois et demi en moyenne, et la moitié des jeunes a trouvé son premier emploi en moins d’un mois. Les spécialités aujourd’hui les plus demandées ? Les enseignants du primaire, les ingénieurs en informatique, les médecins, pharmaciens et autres professions médicales. Les mathématiciens ont aussi le vent en poupe, dans l’informatique comme dans les cellules de recherche et développement de la finance ou de l’industrie. Effet d’une conjoncture économique favorable, rétorqueront les pessimistes. Peut-être, mais à long terme l’évolution de la population française - départ à la retraite des enfants du baby-boom et arrivée sur le marché du travail de jeunes en moins grand nombre - est favorable à l’emploi des mieux formés. « La guerre des talents » prédite par le cabinet McKinsey il y a plus de quinze ans est en train de prendre pied en France : les entreprises sont à la recherche des meilleurs et sont prêtes à payer le prix.

    Gare aux erreurs d’aiguillage. Reste pour les étudiants à choisir la bonne formation. Gare aux erreurs d’aiguillage : même s’il existe de plus en plus de ponts entre les différentes formations, l’orientation est primordiale si l’on ne veut pas perdre de temps. Or elle est l’un des talons d’Achille du système éducatif français, avant comme après le bac. « Les jeunes arrivent au bac sans avoir choisi leur orientation. Ce qui explique le taux d’échec de 54 % en première année à l’université : un taux record en l’Europe », constate Nicolas Fellus, directeur des médias de Studyrama, société éditrice de guides étudiants. A l’Ecole des mines de Paris, l’une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs, le constat n’est guère différent. « Nos étudiants de première année ont 20 ans en moyenne, mais ils n’ont aucune idée de ce qu’ils veulent faire. L’un de nos premiers objectifs est de les faire mûrir afin qu’ils se connaissent mieux et qu’ils sachent ce que sont les entreprises. L’image qu’ils en ont est avant tout déterminée par le milieu familial », décrit Benoît Legait, son directeur. Et comme le souligne Martial Guiette, président du cabinet SMBG, spécialisé dans le conseil en orientation, le marché de la formation bénéficie d’abord à celui qui est informé, d’où, dès le départ, de très fortes inégalités « Ce marché est truffé de délits d’initiés ! Je vous rappelle qu’il n’y a qu’un conseiller d’orientation pour 3 000 élèves et, de toute façon, ceux-ci ne travaillent pas ou peu avec les professionnels. Résultat, on dit aux élèves que, s’ils sont bons, ils pourront faire ce qu’ils voudront. Et l’on oublie de leur dire que le monde de la formation est comme celui de l’entreprise : celui qui gagne est celui qui sait .»

    Beaucoup de jeunes se dirigent vers des métiers qu’ils idéalisent et dont ils ignorent complètement la réalité. Beaucoup aussi, particulièrement dans les classes populaires, renoncent avant même d’avoir essayé. Résultat, les « meilleurs » élèves, ceux qui remplissent les classes préparatoires et intègrent les écoles les plus prestigieuses, sont aussi ceux qui dès le départ savaient où et comment y aller. Ceux qui, souvent, ont été dressés dès l’enfance à gagner les concours.

    La suite de l'article du Point ICI

    Le reste du dossier ICI

  • Québec : le retour des notes chiffrées

    Le gouvernement minoritaire de Jean Charest réalise la promesse de Mario Dumont. Il y aura des pourcentages et même des moyennes de groupe sur les bulletins de tous les élèves du Québec, dans toutes les matières et pour toutes les compétences.

    L'article du 01/06/07 : ICI

    Un premier témoignage après un premier bulletin "chiffré" : ICI