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Culture Générale - Page 42

  • Une théorie mathématique vieille de 124 ans vient d'être validée

    Parfois c'est l'expérience qui précède la théorie, parfois c'est la théorie qui précède l'expérience, comme c'est le cas ici.

    En 1884, le physicien Joseph John Thomson ( prix Nobel de physique en 1906, il a fourni la preuve de l'existence de l'électron ) avait établi la théorie sur les anneaux tourbillonaires. Celle-ci n'était pas encore validée expérimentalement. C'est ce qui vient d'être fait aujourd'hui en laboratoire par une équipe de l'université Concordia.

    Les sources :
    L'article complet ICI
    Concordia in the medias

    On retrouve souvent ce décalage entre le temps de l'établissement d'une théorie et celui de sa validation expérimentale. On en a un bel exemple en ce qui concerne la validation de la relativité générale sur les objets célestes. Certaines validations doivent cependant être vues avec circonspection comme nous le rappelle " Ciel et Espace" dans cet article intitulé " Relativité: les preuves étaient fausses". C'est donc bien souvent de patience et d'humilité dont il faut s'armer dans ce jeu du chat et de la souris. Il faut parfois laisser le temps aux mathématiques de développer de nouveaux outils, d'explorer de nouvelles voies alors que  c'est parfois l'inverse, il est nécessaire de laisser le temps aux physiciens de mener la bonne expérience et même lorsque le sujet est aussi simple qu'un tourbillon que l'on pourrait presque voir au fond d'une baignoire, une centaine d'années ne sont pas de trop pour faire le travail...

    A méditer.

     

  • Marketing mathématique....

    La machine à calculer est actuellement ce qu'était la règle à calcul dans les années 60.

    Les publicitaires redoublaient d'ingéniosité pour venter les mérites de leur instrument de calcul et le différencier des autres...

    Alors à chacun sa stratégie....

    Déjà pour celles et ceux qui ne savent pas ce qu'est une règle à calcul, c'est ICI et pour compléter c'est ICI



    La règle à calcul Arsito-Trilog 0908 :

    Perfectionnement de la Trilog-Scholar, elle réunit pour la première fois sur une règle à calcul scolaire des échelles décalées et exponentielles.
    Elle est également livrable comme grand modèle de démonstrations pour le tableau noir.


    La Neperlog de Graphoplex:

    Elle est double-face et les correspondances entre les échelles de chaque face assurée (sans s !) par un curseur double-face.
    Possibilités de calculs étendues avec un minimum de manipulation.
    Echelles πx et 1/(πx) évitant le calcul hors règle.

    Les règles à calculs Graphoplex:

    Précises-invariables-lisibles-incassables

    et l'argument que je préfère entre tous :

     

    ELLES SONT INCOMBUSTIBLES

     

     

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    Une preuve incontestable que dans les années 60, ça chauffait déjà en maths !

    Et rendez-vous dans 50 ans ( Aïe )  pour parler des publicités actuelles sur les calculatrices.

     

  • Les métamorphoses du calcul : conférence audio de Gilles Dowek

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    Gilles Dowek est informaticien, chercheur et professeur à l’École polytechnique. Il a reçu le Grand Prix de Philosophie 2007 de l’Académie française pour les Métamorphoses du calcul, une étonnante histoire des mathématiques, paru aux éditions du Pommier en 2007.

    Socle même de la méthode mathématique depuis l’Antiquité grecque, la notion de démonstration s’est profondément transformée depuis le début des années soixante-dix. Plusieurs avancées mathématiques importantes, pas toujours connectées les unes aux autres, remettent ainsi progressivement en cause la prééminence du raisonnement sur le calcul, pour proposer une vision plus équilibrée, dans laquelle l’un et l’autre jouent des rôles complémentaires.

    Cette véritable révolution nous amène à repenser le dialogue des mathématiques avec les sciences de la nature. Elle éclaire d’une lumière nouvelle certains concepts philosophiques, comme ceux de jugement analytique et synthétique. Elle nous amène aussi à nous interroger sur les liens entre les mathématiques et l’informatique, et sur la singularité des mathématiques qui est longtemps restée l’unique science à ne pas utiliser d’instruments. Enfin, et c’est certainement le plus prometteur, elle nous laisse entrevoir de nouvelles manières de résoudre des problèmes mathématiques, qui s’affranchissent de certaines limites arbitraires que la technologie du passé a imposé à la taille des démonstrations : les mathématiques sont peut-être en train de partir à la conquête d’espaces jusqu’alors inaccessibles.


    Une conférence de 25 mns sur Canal Académie : ICI

    Ajout du 05/05/08 :

    Le dossier complet de Futura-Sciences " Les métamorphoses du calcul" : ICI
    Les cartes blanches "mathématiques" de Futura-Sciences : ICI

  • Réveil tardif et remède de grand-mère.

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    En 1648, notre très cher Descartes pensait passer le reste de ses jours au Pays-Bas, mais ce fut en Suède qu'il se dirigea, invité par la Reine Christine qui lui offrit une place à la cour pour enseigner l'éthique, la théologie et en vue d'établir une Académie. Dès qu'il eût donné son accord, la Reine lui envoya un navire de guerre pour l'emmener dans son pays.

    Descartes n'a cependant pas été traité de façon aussi royale qu'il aurait pu l'imaginer.

    Il aimait dormir toute la matinée. Descartes était d'assez mauvaise constitution et les premiers pas de la journée lui coûtaient. Quelle ne fut pas sa surprise dès son arrivée à Stockholm le 4 octobre 1649, lorsque, reçu par Christine, elle lui demanda de venir dans sa bibliothèque chaque matin à cinq heures, moment « tranquille » pour la reine qui se lève dès 4 heures. Il dut ainsi se plier à cette exigence quelque soit le temps, qui n'était guère clément en Suède, et se lever tous les jours sans exception, à quatre heures et demi, luttant difficilement contre la rudesse du climat nordique.

    Ce fut d'ailleurs la rigueur de l'hiver 49-50 qui eut raison de sa médiocre santé.  Descartes y contracta une pneumonie. Préférant ses propres remèdes à ceux des médecins de la Reine Christine, il se soigna lui-même avec... une préparation de tabac infusée dans du vin, sensée lui faire expectorer les mucosités. Cette décoction n'eut visiblement pas les effets attendus par notre génie. Son état s'empira rapidement, il entra dans un délire profond et mourut deux jours plus tard le 11 février 1650.


    Pour approfondir :

    Descartes de Ferdinand Alquié

  • Les trois espèces de nombres de Platon

    Platon distinguait trois espèces de nombres:

    Les nombres intelligibles, c'est à dire les idées mêmes, les espèces types de toutes choses qu'il croyait séparées des objets, uniques chacune en son espèce propre, et existant, dans une entière indépendance, en dehors de toutes les choses variables.
    Les nombres sensibles
    , existant dans les objets mêmes, c'est à dire sans doute les essences individuelles, l'ensemble des qualités actuelles de chaque objet.
    Les nombres mathématiques, ou, nommés ainsi, parce qu'ils sont les objets de l'étude et de la science, et nommés aussi les choses intermédiaires, parce qu'ils tiennent, en ce qu'ils sont, comme elles, éternels et immuables, et des choses sensibles, en ce qu'ils offrent, comme elles un grand nombre de semblables.  

    Texte non disponible