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Vulgarisation - Page 4

  • Blog collaboratif sur Poincaré

    Pour motiver mes élèves à publier sur un blog collaboratif, j'ai créé ce petit diaporama sonore. Il n'est pas parfait (j'ai laissé le micro branché lors du passage de la vidéo finale, d'où l'écho) mais je trouve le résultat assez intéressant.

    Le concept est de faire écrire tous mes élèves dans un premier temps sur un sujet déterminé. J'ai choisi le centenaire de la mort de Poincaré. J'espère ensuite que certains élèves seront motivés pour publier d'autres billets avec le choix d'un thème plus personnel autour des sciences. J'ai fixé la date butoir de remise des productions numériques à la Toussaint.


  • Le mathématicien et les médias

    villaniCédric Villani aborde dans ce court texte, les écueils qu'il a rencontrés au cours de ces deux ans passés au contact des médias.

     

    Alors dites-nous, les mathématiques, au fond, à quoi ça sert? Quand revient la fatidique et sempiternelle question, dans une interview ou sur un plateau de télévision, on pousse un grand soupir intérieur; un moment on a une pensée pour

    tel ministre qui un jour était si agacé par la question d’un animateur qu’il a quittéle plateau sur le champ, mais on se reprend et on passe en mode automatique pour répondre.

    Après tout, cette question, qui nous paraît monstrueuse, est légitime : pour quantité de nos concitoyens, la mathématique s’apparente à une activité parfaite­ment gratuite, et quand on leur explique que c’est indispensable à n’importe quelle avancée technologique un peu sophistiquée, ils sont aussi surpris que si on leur disait que le grec ancien est utile pour construire des voitures.

    La suite ICI

    Source : http://www.scoop.it/t/mathoscoopie

    Crédit photo: Par Renate Schmid (http://owpdb.mfo.de/detail?photo_id=7082) [CC-BY-SA-2.0-de (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/de/deed.en)], via Wikimedia Commons

  • La communication: très certainement le coeur de la transmission

    La pensée chemine, culmine puis s'arrête enfin. Mais nous ne savons jamais vraiment où nous nous trouvons dans le parcours, emberlificotés que nous sommes dans l'incomplet, l'analytique, l'hypothético-déductif, l'analogique, le créatif, le sorite, l'approximatif et, il faut bien l'avouer, l'erreur qu'elle soit d'interprétation ou de raisonnement.

    La Science place des panneaux indicateurs sur le chemin, indiquant que la voie est libre ou au contraire, que le chemin suivi est sans issue car il est bien souvent incompatible avec des résultats antérieurs déjà validés. Avant de dire la grande Vérité, à tout jamais inaccessible,  la Science élimine l'incohérent, le farfelu,  l'impossible ici et maintenant, de demain ou d'hier. Elle place les réserves, elle évalue le probable et l'improbable, quantifie les écarts, organise l'information et la réthorique des échanges, oriente les modes de pensées afin de les rendre compatibles. La Science permet la création sous réserve de cohérence de l'ensemble. 

    Mais la Science doit se dire, se transmettre, se faire comprendre. Elle n'est d'ailleurs pas la seule à rencontrer cet impératif de transmission dont le seul fait d'avoir "voix au chapitre" ne suffit plus. Le Politique, l'Economique, le Scolaire doivent eux aussi le faire. Les temps changent. Les supports de transmission aussi. Les choses deviennent plus complexes, plus interactives. Le récepteur filtre l'information, peut la rejeter, l'ignorer ou l'accepter sous conditions. Il devient de plus en plus un élément majeur de l'environnement communicationnel qui doit être pris en compte dans le processus global. La communication est ce quatuor dynamique inclusif : Emetteur, Recepteur, Relation et Support. Si la production scientifique est indépendante de la nature du support et de la relation, elle ne l'est plus lorsque ceux-ci deviennent objet de recherche. Et par un même mouvement, si le scientifique cherche à communiquer avec des scientifiques dans un autre champ ou avec des néophytes, il doit aussi se frotter à une transmission qui ne serait plus simplement composée d'informations brutes mais d'objets communicationnels complexes et travaillés intégrant le récepteur du message, flirtant avec la vulgarisation, sa capacité de compréhension, la force de conviction de celui qui énonce. 

    Je viens de boucler un article sur la modification des pratiques enseignantes à l'heure des TICE dans lequel j'ai placé la Communication (avec un grand C comme pour étendre son statut à tous les moyens disponibles et tous les objectifs visés) au même niveau d'importance que la Didactique et la Pédagogie.  Je suis intimement convaincu que la modification de la nature des supports et des moyens de transmission, impacte en profondeur non seulement sur la vitesse des échanges mais principalement sur la nature même de la pensée en y injectant de nouveaux objets et génère donc de nouveaux modes de reflexion. La modification des objets transmis produit une modification de la pensée elle-même, puisque ceux-ci s'y retrouvent de façon naturelle. Ne pas considérer ce point dans l'acte éducatif place l'école sur une voie de garage, comme devenant une sorte de résurgence anachronique par insuffisance symbolique.

    Pour qu'il y ait transmission scolaire, il faut nécessairement trouver cet accord symbolique entre l'émeteur et le récepteur qui ne peut plus exclusivement relever du contrat didactique. Il ne peut s'effectuer qu'au sens d'une proximité des sens symboliques, les nouvelles technologies y trouvant naturellement leur place. Les TICE ne recouvrent cependant qu'une partie de de la cohérence symbolique recherchée mais permettent au moins un accord à minima entre les parties avec une dépense d'énergie convenable (à condition que chacun les maîtrise de façon suffisante). Elles ont l'avantage (et l'inconvénient) d'irriguer l'intégralité des champs du savoir. Le pacte symbolique (je préfère le mot pacte au mot contrat) serait de la même nature que le pacte linguistique de Roger Bacon (13ème siècle). Il releverait de l'occasionnalisme, celui de Bacon correspondait à l'entente entre les deux parties sur le sens des mots et j'y ajouterai aujourd'hui sur la symbolique globale de la communication et des contenus échangés dans un environnement technologique. Étymologiquement, le symbole est un tesson de poterie cassé en deux. Chacune des parties est donnée à l'un des contractants qui ne pouvaient liquider le contrat qu'en réunissant les morceaux. La communication est très certainement le processus qui permet de travailler sur la distance entre les deux acteurs, les rapprocher, les "recoller". Certains y verront apparaître  les termes de signifiant et signifié, il peut s'agir aussi de connaissances et de compétences. On pourra trouver aussi la motivation, la compréhension, le concret et bien d'autres termes allant au delà des seuls contenus d'enseignement. Et peut-être enfin tout simplement, l'envie ou la peur. D'une façon générale, tous ces processus sont modifiés, changent de nature au contact d'un environnement technologique favorisant lui-même  la communication. On peut voir avec quelle vitesse et motivation, les ados (et même des plus agés) dégainent leur Smartphone, laissant réveur tout professeur qui tente en vain depuis de nombreuses années, de faire sortir le livre de cours à ses élèves en moins de 5 minutes!

    La technologie est incluse dans la communication. Il est possible de l'utiliser à bon escient pour faire sens, pour servir de médiateur dans une construction symbolique parfois difficile à trouver. Les nouvelles technologies sont de mon point de vue un habillage communicationnel que l'on peut utiliser et  faire varier suivant les buts recherchés.

    Dominique Wolton, directeur de l'Institut des Sciences de la Communication du CNRS aborde dans l'émission radio "Infos Sciences" , le tournant communicationnel et les enjeux scientifiques, non sans rapport avec ce que je viens de dire précédemment. 

     

     

    La communication, dans sa composante interactive est une relation mettant l'action du récepteur au premier plan. On pourrait tout aussi bien changer le mot communication par celui de  pédagogie ou de didactique sans produire de contresens. La communication étudie les échanges, la pédagogie les objectifs d'assimilation et de restitution, et la didactique, la nature et la forme des contenus transmis.

    Il est intéressant d'entendre dire D. Wolton que l'interdisciplinarité (que l'on souhaite toujours mettre au coeur du système éducatif) relève de la communication et donc de la négociation. Le terme d'incommunication peut être mis de façon très intéressante en rapport avec la notion d'"incommunicabilité" (que je préfère à celle de nonsense) abordée de façon métaphorique par Lewis Carroll  dans son oeuvre dans laquelle on pourra aussi trouver des éléments intéressants sur la "communicabilité". Pour faire court, Carroll semble avoir mis le doigt sur les phénomènes principaux liés à la transmission d'un message ou à son absence. Par exemple, les mots-valises qui pourtant n'existent pas, sont tout à fait compréhensibles, comme l'est aussi le poème du Jabberwocky, composé de mots inconnus. La communication n'est donc pas seulement une affaire de lexique (ah ces textos qui ne respectent aucune ortographe ni aucune syntaxe et qui sont pourtant tout à fait compréhensibles...). Et tout le parcours d'Alice est celui d'une petite fille qui tente de se faire comprendre et de comprendre le monde dans lequel elle évolue et il faut bien là aussi constater que les exemples d'"incommunicabilité" sont légion!  Lire en partie sur ce propos, mon interprétation personnelle de l'impossible communication entre Alice (pensée affective) et Humpty-Dumpty (pensée algorithmique). S'interroger sur l'"incommunication", que l'on rencontre souvent dans le monde scolaire, est sans aucun doute très riche d'enseignement. La conversation entre Alice et Humpty-Dumpty pourrait se transposer facilement à l'école, montrant à quel point les difficultés de communication peuvent y être importantes entre une pensée affective  et une pensée cartésienne, une pensée qui reçoit le sens et celle qui le donne. 

    -Humpty Dumpty : "C'est de la gloire pour toi !"
    -"Je ne comprends pas ce que tu veux dire par gloire", répondit Alice
    Humpty Dumpty sourit d'un air dédaigneux,
    -"Naturellement que tu ne le sais pas tant que je ne te le dis pas. Je voulais dire : c'est un argument décisif pour toi !"
    -"Mais gloire ne signifie pas argument décisif", objecta Alice.
    -"Lorsque j'utilise un mot", déclara Humpty Dumpty avec gravité, " il signifie exactement ce que j'ai décidé qu'il signifierait - ni plus ni moins ".
    -"Mais le problème" dit Alice, "c'est de savoir si tu peux faire en sorte que les mots signifient des choses différentes".
    -"Le problème", dit Humpty Dumpty, "est de savoir qui commande, c'est tout " !

    Le pacte symbolique est un impératif. Les TICE permettent sans aucun doute de favoriser son émergence en délestant d'une partie de la charge du sens, l'émetteur et le récepteur du message.

    Il y a quelques années (déjà!), je me suis mis à la recherche des germes d'une philosophie de la transmission. J'y ai trouvé peu de choses. La communication semble aujourd'hui l'élément incontournable d'une réflexion sur la transmission. Il faudra aussi  travailler sur l'altérité comme le souligne D. Woltron. Il est intéressant de noter que la notion d'altérité peut sans doute se dissimuler derrière celle de communication, qui sont peut-être les composantes  d'un même concept relevant pour l'un de l'état et pour l'autre du processus.

    Nous pouvons aussi nous interroger sur l'impossible mission de définir des contenus à transmettre pour tous, en même temps que pour chacun!

  • Les lunettes mathématiques

  • Pas très sage, le sondage

    M%C3%A9tiers-Dentiste%2C_humour-ann%C3%A9es_20[1].JPGRépondez directement au sondage très rapide concernant ce blog si vous êtes pressé.

    Mon dentiste m'a dit que mon manque de sagesse devait certainement provenir de mes dents défectueuses du même nom. Il était donc préférable de procéder à leur extraction... La dernière fois, il y a 20 ans déjà (Aïe, quand on peut dire "je me rappelle il a 20 ans"... c'est pas très bon!) qu'un dentiste-boucher-charcutier a réalisé cette intervention, son front ruisselait de transpiration, et il a sans doute épuisé le stock de radiographies et d'anesthésiant local qu'il possédait pendant sa bonne heure d'intervention sur ma machoire gémissante. Mon chauffeur en a d'ailleurs profité pour s'endormir dans la salle d'attente en attendant que la mort de la dent soit publiquement proclamée.

    Conscient de la difficulté de l'intervention mais peu enclain à revivre un pareil moment, après lequel la douleur post-traumatique dura une bonne semaine, j'ai demandé une intervention sous anesthésie générale qui a eu lieu hier.

    Si ce n'est la chaussette que j'ai autour de la tête dans laquelle j'ai inséré de la glace, aujourd'hui n'a rien à voir avec le lendemain de ma précédente intervention. La douleur est presque inexistante. Cependant les médicaments qui ont toujours eu un effet démultiplié sur ma personne ne dérogent pas à la règle et je ressens très bien l'effet soporifique de l'anti-inflammatoire.

    Tout cela pour vous dire qu'à part écrire un billet de blog, je ne me sens pas l'âme conquérente tournée vers la découverte du monde extérieur, ni la main courageuse pour reprendre la régulière tâche de la correction rituelle de copies...

    Je profite donc de la rime "Pas très sage, le sondage", médiocre certes, mais qui a au moins le mérite d'exister pour vous demander de répondre, mes très chers lecteurs fidèles et occasionnels, à un rapide sondage concernant l'orientation future de ce blog.

    J'en ai déjà réalisé quelques uns, lorsque je cherchais la route éditoriale de ce blog. Je peux dire qu'aujourd'hui ce n'est plus le cas, car j'ai beaucoup travaillé la question, même si cela ne parait pas! Le nombre important de lecteurs de tous horizons, montre que mon objectif est atteint, puisque je sais que les lecteurs de ce blog sont des mathématiciens  chevronnés, des enseignants de tous niveaux, des amoureux des maths mais aussi des curieux qui prennent petit à petit conscience, comme les matheux sont en train de le faire que l'on peut parler autour des maths sans rentrer trop profondément dans la "technique", qui reste de toute façon obscure pour qui n'est pas un spécialiste et cela sans en altérer la qualité. Un message technique et inaudible peut se transformer avec un travail exigeant en un contenu dont la majorité du sens est transportée vers le non-spécialiste.

    Une autre étape a aussi été franchie par les vulgarisateurs. C'est le fait de considérer non plus une vulgarisation discrète (au sens mathématique du terme) mais la possibilité d'une vulgarisation continue.

    Pour simplifier, auparavant le chercheur s'adressait au chercheur et  celui qui voulait s'adresser aux autres ne faisait pas un "travail canoniquement scientifique" et en plus n'était pas valorisé par sa communauté. Cela avait pour effet de réduire implicitement le lectorat à trois catégories principales: les incultes, ceux qui avaient suivis quelques cours de mathématiques sans faire de recherche et les mathématiciens. Autant dire que l'effectif de la première catégorie est sans commune mesure avec les deux autres. L'autre effet était de placer le curseur de la "qualité" du coté de la production et de négliger ainsi l'aspect "diffusion".

    Je ne pense pas qu'avec une vulgarisation du type continue, c'est à dire qui accepte l'idée d'un gradient de profondeur de vulgarisation (comme on accepte le gradient de température comme naturel), on fasse se ruer les foules vers le sujet mais au moins les acteurs se dotent en interne de nouveaux outils, de meilleurs angles d'attaque et utilisent les médias qui sont à leur disposition pour en parler. Cédric Villani ne fait peut-être pas des maths lorsqu'il est à France-Inter mais au moins "on" parle de maths au grand public, plusieurs fois par jour à la radio. Le cercle vulgarisateur s'agrandit, la prise de conscience de l'existence du gradient "s'institutionnalise".

    Je voudrais aussi faire une remarque concernant "l'ère Villani" marquant la fin d'une dictature des maths dites pures dans un certain discours des représentants de la communauté et en premier lieu, les enseignants. Il est en effet aujourd'hui difficilement soutenable, après la médaille Fields de Cédric Villani, que travailler sur les équation de physique, n'aurait pas le même niveau de technicité ni de prestige, qu'un travail en mathématiques dites "pures". J'ose espérer que la révolution médiatique va aussi avoir lieu par effet induit, chaque interview de matheux ne commençant pas par un " Ah, vous savez moi j'était nul en maths" du journaliste. J'espère donc que les problématiques mathématiques et quelques-uns de leurs représentants vont entrer petit à petit dans l'idée d'une culture générale de l'honnête homme au même titre que Zola et Beaudelaire.

    J'ai fait bon nombre de notes sur ce blog concernant ma volonté de voir s'afficher sur la toile une réelle présence de la vulgarisation mathématique en dehors du cercle trop restreint des enseignants, de voir se constituer un réservoir continu (au sens du niveau technique d'accès) associé aux grandes problématiques mathématiques actuelles et anciennes.

    On peut retrouver sur le thème de la vulgarisation des mathématiques quelques notes, dont celle marquant la création du site "Images des mathématiques", et ce sondage que vous pouvez toujours compléter ici "La vulgarisation mathématique est-elle possible?".

    Pour terminer sur la vulgarisation des mathématiques, je souhaite que se poursuive la construction de ce réservoir de contenus en ligne afin que les générations futures, qui sans aucun doute seront fortement numérisées, puissent hyperlier des articles sur tout sujet mais aussi de tous niveaux, et cela en ne perdant pas en qualité. Je souhaite aussi que se rénove radicalement le site de l'APMEP (Association des Professeurs de Mathématiques de l'Enseignement Public), qui est peu attrayant, pour le visiteur occasionnel comme pour le jeune professeur, datant d'une époque où lorsque j'ai demandé qu'une rubrique "blogs et liens externes" soit créée, "on" (je ne me souviens plus du nom de la personne) m'a répondu qu'il fallait se renseigner sur le cadre légal d'une telle opération!

    Je tiens aussi à rendre hommage aux autres blogueurs de blogs de maths et créateurs de sites qui les alimentent en temps, en énergie, en imagination et en ressources, et je tiens à le rappeler: BENEVOLEMENT.

    Tout cela pour dire... que le sondage que je fais aujoud'hui auprès de vous ne se situe pas du tout dans le même environnement que ceux que j'ai pu réaliser précédemment à un moment (en gros avant la création de Images des Mathématiques et Interstices) où je sentais le manque criant de production de contenus et m'alarmais que personne ne s'en rende vraiment compte.

    La question est de savoir, en ce qui concerne ce blog, s'il vous semble plutôt pertinent que je diffuse des billets plus polémiques et personnels, sans pour cela arréter le travail de veille que j'effectue actuellement. L'idée peut donc être d'adjoindre à la partie veille du blog, un partie expression d'opinions. Comme toujours je me questionne et je cherche. Merci de votre collaboration.

     


    VOS REPONSES