Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Quel beau métier professeur - Page 55

  • Revue de Presse pour le monde enseignant

    J'avais été enchanté il y a quelques temps de trouver une revue de presse concernant l'enseignement, celle des Cahiers Pédagogiques de Philippe Watrelot. Cependant au fil des lectures mon intérêt s'est un peu émoussé lorsque j'ai constaté son très ( trop pour moi) fort parti pris.

    D'une part je n'adhère pas systématiquement aux analyses parfois tranchées des cahiers pédagogiques et d'autre part j'aurai souhaité que cette revue de presse suscite plus de questions qu'elle ne donne de réponses toutes faites. Elle reste néanmoins un très bon baromètre de l'information du monde éducatif.

    Je l'ai placée sur la page publique Netvibes des Inclassables Mathématiques et l'y laisse. J'ai en outre trouvé une revue de presse qui me semble plus brute et sans prise de position. Il s'agit de la Revue de Presse de la maison de l'enseignant. Elle est hebdomadaire et seuls les titres des infos sont mentionnés. Je place les deux l'une en dessous de l'autre sur la page Netvibes dédiée à l'enseignement.

    Votez pour cette note
  • Création de la communauté " Les Maths 2.0 "

    J'avais tenté il y a quelques temps de créer un forum autour des Inclassables Mathématiques. Celui-ci n'a guère eu de succès donc j'ai été amené à l'abandonner. Le hub de Viadeo fonctionne un peu mieux mais la forte teinture professionnelle et commerciale ne me semble pas tout a fait adaptée.

    Ne perdant pas espoir qu'une micro-communauté (pour l'instant) puisse se créer autour des "Maths 2.0", je renouvelle l'initiative dans un environnement plus convivial.

    Ning permet la création quasi-instantanée d'un réseau social, j'ai saisi cette occasion pour en créer un autour des Maths 2.0. J'espère que l'idée vous séduira suffisamment pour le découvrir et vous y inscrire.

    Rien de plus simple, une adresse mail, un pseudo et un petit avatar derrière lequel vous pourrez rester caché ou au contraire révéler votre identité. Rien de bien important somme-toute.

    L'objectif est simple: d'une part, faire un peu connaissance et d'autre part échanger quelques points de vues sur les nouvelles technologies et les maths.

    Loin de tout dogmatisme, avec une pointe de bonne humeur, j'espère que nous pourrons ensemble, échanger quelques idées sur ce monde mouvant de la recherche, de l'éducation et des mathématiques à quelque niveau que se soit.

    Vous êtes de plus en plus d'enseignants a avoir créé un blog pour faire vivre votre passion ou comme outil pédagogique et c'est vraiment sur vous que je m'appuie pour faire vivre ( à un rythme paisible ) cet espace naissant.

    J'ai lancé quelques sujets et espère vous retrouver pour y apporter point de vue et votre expérience ou en lancer d'autres.

    Quelques premiers exemples de sujets possibles

    Maths fondamentales et maths appliquées.

    La pluie, le beau temps ou la fiabilité des modèles mathématiques.

    Internet 2.0 et l'évolution des pratiques enseignantes

    Parler de Maths 2.0 a-t-il un sens ?



    Si jamais l'idée devient réalité, la présence d'élèves et d'étudiants (respectueux) me paraîtrait intéressante car j'ai constaté, leur relative méconnaissance de certains sujets pourtant brûlants ( place des modèles dans la société, actualités mathématiques, chronologie, place et limites du numérique... etc ).



    J'espère vous avoir convaincu du bien fondé de cette démarche et espère vous retrouver tous sur

    http://mathsdeuxpointzero.ning.com/

    b558493214c28fad28971ce64f943dd0.jpg


    Votez pour cette note
  • Les mathématiques à l’école : programmes, liberté pédagogique et réussite scolaire

    695af8549810a45ec0bf4f0d97f52d04.jpgSpécialiste de la didactique des mathématiques, Rémi Brissiaud analyse en finesse les nouveaux programmes du primaire. Il y découvre un esprit étroit (avec la remise en question de la liberté pédagogique des enseignants) et une conception traditionnelle et peu exigeante des mathématiques. Dans l'ignorance des apports récents de la recherche, ou même des pratiques de l'enseignement des maths chez nos voisins, les rédacteurs des nouveaux programmes risquent de retarder l'apprentissage du calcul. " Lorsqu’on l’examine à l’aune des connaissances scientifiques disponibles et des pratiques effectives dans les classes, on a envie de dire que le projet de programmes Darcos incite à une précocité dangereuse dans certains cas et qu’il incite à un manque d’ambition dangereux dans d’autres".

     

    L'article du Café pédagogique : ICI

    Et vous qu'en pensez-vous ?

    Votez pour cette note
  • Issuu pour lire et transporter les pdf

     

    1f0ceec327bffe9291cbf5d3e90cce37.jpg

    Je viens de découvrir Issuu qui permet une lecture agréable de fichiers  PDF. Il vous permet aussi d'ouvrir un compte et de devenir votre propre éditeur. J'ai utilisé cette possibilité pour... publier une correction manuscrite de DS réalisée par une élève. Je trouve le résultat plutôt intéressant... J'ai noté certaines lenteurs et des difficultés d'affichage de mes fichiers uploadés, la version est encore béta.

    Votez pour cette note
  • Le livre numérique de l'environnement et du développement durable

    Offrir une vision globale et cohérente du fonctionnement de notre planète, tel est l'objectif de ce nouvel outil numérique. L'ouvrage constitue une véritable introduction aux Sciences de l'environnement et du développement durable. Près de 80 scientifiques, tous experts dans ce domaine, ont participé à sa conception. Destiné aux étudiants de niveau Licence ainsi qu'au public averti, cet ensemble, unique en France, s'avère également un excellent outil de formation pour les enseignants du primaire et du secondaire. Il est en libre accès.  

    Créée sous l'impulsion de la Sous-Direction TICE, Service des Technologies et des Systèmes d’Information du Ministère de l’Education nationale (SDTICE). L'Université Numérique Thématique Environnement et Développement durable prend le nom d'UVED (Université Virtuelle Environnement et Développement durable) et est à l'origine de ce projet.

     

    a8e6892a8727645f5c95a804b3615c17.jpg

    Les quatre entrées du livre:

    1. CHANGEMENTS GLOBAUX

    2. DYNAMIQUE DES RESSOURCES NATURELLES

    3. ANALYSE ET GESTION DES RISQUES

    4. INSTITUTIONS ACTEURS SOCIETES ET TERRITOIRES

    Pour consulter  l'ouvrage, c'est ICI

    On y trouvera en particulier pour la partie qui nous intéresse ici :

    Le monde réel est-il prédictible ?
    La première de ces limitations est intrinsèque au système climatique lui-même : ce n’est tout simplement pas un système entièrement prévisible. Cette caractéristique est associé à une propriété mathématiques des équations, qui ne sont pas linéaires, et mélangent les échelles de temps et d’espace. C’est d’ailleurs pour cela qu’elles ne peuvent se résoudre de manière analytique, et que le recours à l’ordinateur est indispensable. Il existe ainsi une limite de prévision particulièrement courte pour la composante atmosphérique : à échéance de dix jours environ, l’évolution météorologique ne peut plus être prédite, parce que le caractère instable de l’écoulement a répercuté à l’ensemble du globe une toute petite erreur initiale. C’est l’effet bien connu, découvert par Edward Lorenz en 1963, popularisé sous le nom d’« effet des ailes de papillon » : il exprime que toute perturbation, aussi minime soit-elle, modifie irréversiblement l’histoire de l’atmosphère. Certaines composantes du système climatique, telles la végétation, présentent également une complexité intrinsèque qui résulte plutôt de la diversité des processus qui entrent en compétition : il est ainsi impossible de prévoir avec certitude l’évolution de toutes les essences d’un massif forestier et leur impact climatique en retour. Mais ces incertitudes ne signifient pas qu’aucune information ne puisse être obtenue sur l’évolution du climat. Plusieurs processus guident ainsi les mouvements de l’atmosphère ou de la végétation, et organisent leur comportement. Certains sont externes au système climatique, tels les fluctuations du rayonnement solaire incident, par exemple à l’échelle saisonnière, ou les émissions de gaz à effet de serre par les activités humaines. D’autres sont internes et correspondent aux composantes lentes du système climatique, telles que l’océan, ou les grands glaciers, qui organisent son évolution à des échelles allant de quelques années (pour les couplages de l’océan tropical avec l’atmosphère) à quelques milliers d’années.

    Les modèles sont-ils perfectibles ?
    Les modèles ont subi au cours des années récentes une évolution très importante vers un réalisme accru, qu’il s’agisse d’une augmentation de la résolution spatiale ou encore l’intégration d’un ensemble de processus de plus en plus grand. Ce processus n’est pas achevé. Les modèles sont encore le plus souvent des modèles physiques, qui négligent les composantes biologiques ou chimiques du climat, dont le rôle essentiel apparaît pourtant de plus en plus clairement. Les aérosols soufrés, par exemple, ont été reconnus comme l’un des facteurs importants susceptibles de masquer, dans l’hémisphère nord tout au moins, les manifestations initiales de l’effet de serre. La teneur atmosphérique en CO2 dépend aussi d’un cycle complexe où interviennent à la fois la formation du phytoplancton ou du zooplancton dans les océans, et la photosynthèse ou la respiration de la végétation continentale. On sait qu’une moitié seulement du CO2 émis par les activités humaines reste dans l’atmosphère, le reste étant repris par les océans ou la biosphère. La chimie du méthane, de l’ozone constitue aussi un ensemble de processus complexes qui intègre peu à peu les modèles pour former ce que l’on a appelé plus haut les modèles du « Système terre ».
    L’accumulation de ces éléments de complexité pose problème. On pourrait même dire, en forçant le trait, que plus la recherche progresse, plus se révèle l’énorme complexité des processus qui participent à l’évolution de notre environnement, et plus s’éloigne la possibilité de prévoir en détail l’évolution future du climat. Mais en même temps, et de manière apparemment contradictoire, la capacité d’expertise face à ce système a considérablement augmenté, et le niveau de certitude quant à la réalité du réchauffement futur est devenu beaucoup plus grand. La variété des processus dont le rôle a été étudié qualitativement est désormais très grande. Ainsi le fait que des modèles toujours plus nombreux et sophistiqués indiquent sans exception un accroissement de température important dans le futur constitue une indication très forte. En dépit de la complexité du système étudié, de la diversité des pays et instituts engagés dans la recherche sur le climat, de la diversité des modèles, de l’effet de publicité énorme qui serait attaché à un tel travail, personne n’est parvenu à mettre au point une expérience numérique crédible conduisant le système climatique à ne pas se réchauffer en réponse à l’augmentation des gaz à effet de serre.



    Votez pour cette note