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Quel beau métier professeur - Page 52

  • Le livre numérique de l'environnement et du développement durable

    Offrir une vision globale et cohérente du fonctionnement de notre planète, tel est l'objectif de ce nouvel outil numérique. L'ouvrage constitue une véritable introduction aux Sciences de l'environnement et du développement durable. Près de 80 scientifiques, tous experts dans ce domaine, ont participé à sa conception. Destiné aux étudiants de niveau Licence ainsi qu'au public averti, cet ensemble, unique en France, s'avère également un excellent outil de formation pour les enseignants du primaire et du secondaire. Il est en libre accès.  

    Créée sous l'impulsion de la Sous-Direction TICE, Service des Technologies et des Systèmes d’Information du Ministère de l’Education nationale (SDTICE). L'Université Numérique Thématique Environnement et Développement durable prend le nom d'UVED (Université Virtuelle Environnement et Développement durable) et est à l'origine de ce projet.

     

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    Les quatre entrées du livre:

    1. CHANGEMENTS GLOBAUX

    2. DYNAMIQUE DES RESSOURCES NATURELLES

    3. ANALYSE ET GESTION DES RISQUES

    4. INSTITUTIONS ACTEURS SOCIETES ET TERRITOIRES

    Pour consulter  l'ouvrage, c'est ICI

    On y trouvera en particulier pour la partie qui nous intéresse ici :

    Le monde réel est-il prédictible ?
    La première de ces limitations est intrinsèque au système climatique lui-même : ce n’est tout simplement pas un système entièrement prévisible. Cette caractéristique est associé à une propriété mathématiques des équations, qui ne sont pas linéaires, et mélangent les échelles de temps et d’espace. C’est d’ailleurs pour cela qu’elles ne peuvent se résoudre de manière analytique, et que le recours à l’ordinateur est indispensable. Il existe ainsi une limite de prévision particulièrement courte pour la composante atmosphérique : à échéance de dix jours environ, l’évolution météorologique ne peut plus être prédite, parce que le caractère instable de l’écoulement a répercuté à l’ensemble du globe une toute petite erreur initiale. C’est l’effet bien connu, découvert par Edward Lorenz en 1963, popularisé sous le nom d’« effet des ailes de papillon » : il exprime que toute perturbation, aussi minime soit-elle, modifie irréversiblement l’histoire de l’atmosphère. Certaines composantes du système climatique, telles la végétation, présentent également une complexité intrinsèque qui résulte plutôt de la diversité des processus qui entrent en compétition : il est ainsi impossible de prévoir avec certitude l’évolution de toutes les essences d’un massif forestier et leur impact climatique en retour. Mais ces incertitudes ne signifient pas qu’aucune information ne puisse être obtenue sur l’évolution du climat. Plusieurs processus guident ainsi les mouvements de l’atmosphère ou de la végétation, et organisent leur comportement. Certains sont externes au système climatique, tels les fluctuations du rayonnement solaire incident, par exemple à l’échelle saisonnière, ou les émissions de gaz à effet de serre par les activités humaines. D’autres sont internes et correspondent aux composantes lentes du système climatique, telles que l’océan, ou les grands glaciers, qui organisent son évolution à des échelles allant de quelques années (pour les couplages de l’océan tropical avec l’atmosphère) à quelques milliers d’années.

    Les modèles sont-ils perfectibles ?
    Les modèles ont subi au cours des années récentes une évolution très importante vers un réalisme accru, qu’il s’agisse d’une augmentation de la résolution spatiale ou encore l’intégration d’un ensemble de processus de plus en plus grand. Ce processus n’est pas achevé. Les modèles sont encore le plus souvent des modèles physiques, qui négligent les composantes biologiques ou chimiques du climat, dont le rôle essentiel apparaît pourtant de plus en plus clairement. Les aérosols soufrés, par exemple, ont été reconnus comme l’un des facteurs importants susceptibles de masquer, dans l’hémisphère nord tout au moins, les manifestations initiales de l’effet de serre. La teneur atmosphérique en CO2 dépend aussi d’un cycle complexe où interviennent à la fois la formation du phytoplancton ou du zooplancton dans les océans, et la photosynthèse ou la respiration de la végétation continentale. On sait qu’une moitié seulement du CO2 émis par les activités humaines reste dans l’atmosphère, le reste étant repris par les océans ou la biosphère. La chimie du méthane, de l’ozone constitue aussi un ensemble de processus complexes qui intègre peu à peu les modèles pour former ce que l’on a appelé plus haut les modèles du « Système terre ».
    L’accumulation de ces éléments de complexité pose problème. On pourrait même dire, en forçant le trait, que plus la recherche progresse, plus se révèle l’énorme complexité des processus qui participent à l’évolution de notre environnement, et plus s’éloigne la possibilité de prévoir en détail l’évolution future du climat. Mais en même temps, et de manière apparemment contradictoire, la capacité d’expertise face à ce système a considérablement augmenté, et le niveau de certitude quant à la réalité du réchauffement futur est devenu beaucoup plus grand. La variété des processus dont le rôle a été étudié qualitativement est désormais très grande. Ainsi le fait que des modèles toujours plus nombreux et sophistiqués indiquent sans exception un accroissement de température important dans le futur constitue une indication très forte. En dépit de la complexité du système étudié, de la diversité des pays et instituts engagés dans la recherche sur le climat, de la diversité des modèles, de l’effet de publicité énorme qui serait attaché à un tel travail, personne n’est parvenu à mettre au point une expérience numérique crédible conduisant le système climatique à ne pas se réchauffer en réponse à l’augmentation des gaz à effet de serre.



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  • La revue de presse de Philippe Watrelot

    Avant de partir au travail ou de corriger quelques copies, je vous conseille la lecture quotidienne de la Revue de Presse de Philippe Watrelot des "Cahiers Pédagogiques". Détaillée juste ce qu'il faut, les hyperliens pointent sur les articles source. A accompagner avec un petit jus d'oranges pressé! Mieux qu'à l'hôtel...

    Je transporte ici celle d'aujourd'hui:

    Gifle et retour de bâton...
    Gifle à l’école, 
pas de sanction pour le prof ”c’est le titre du Figaro qui nous apprend que le professeur convoqué mercredi au rectorat de Lille, et qui a reçu le soutien de François Fillon ne serait pas l’objet d’une procédure disciplinaire comme cela avait été annoncé au départ. Le premier ministre a en effet déclaré  : “Je pense que ce n’est jamais une bonne solution de gifler un élève, mais en même temps, je soutiens les enseignants qui ont besoin d’un peu de discipline et d’un peu de respect.”. Dans le même article du Figaro, des collègues de ce professeur déclarent “On se reconnaît tous un peu dans l’injustice faite à ce prof parce qu’elle illustre la remise en question permanente de notre autorité” ou encore “Nous ne sommes évidemment pas favorables au rétablissement du châtiment corporel, mais il faut bien reconnaître que certains élèves cherchent, en permanence, à tester les limites de leurs profs.”.
    On voit bien ici que c’est le thème de l’autorité qui est sous-jacent derrière ce fait divers. D’ailleurs, dans le même journal, on trouve le résultat d’un sondage sur un sujet voisin puisque sur la situation des banlieues les français interrogés réclament plus d’autorité et mettent en cause la responsabilité des parents.
    Dans Libération, Charles Hadji, professeur en sciences de l’éducation à Grenoble-II, analyse assez bien ce fait divers et ses implicitesJe vois trois grandes raisons. D’abord, sous certains aspects, notamment sur fond de montée des violences, le métier devient plus difficile. Ensuite l’affaire touche au cœur même de la profession, la relation à l’élève, avec les problèmes d’autorité et de respect qu’elle pose. Enfin, il y eu une surmédiatisation de réactions qui me paraissent démesurées - le père qui poursuit l’enseignant, la justice qui embraye, le procureur qui s’exprime à la télévision sur l’affaire... Tout cela a exacerbé l’impression des enseignants d’être mal aimés.[...]
    Mais au nom de ce malaise peut-on tout justifier ? La question se pose. La lecture des circonstances précises de l’incident par le Procureur (toujours dans Le Figaro) laisse quelques doutes et un léger sentiment de malaise.
    Dans cette affaire, comme on l’a déjà souligné à plusieurs reprises, il faut aller au delà des excès et revenir aux principes. Si cette affaire conduit dans l’opinion à justifier le retour de la trique, à confondre autorité et obéissance par la force, et à remettre en question certains principes, je ne sais pas si le climat dans les écoles y aura gagné...

    Fausse note
    Autre sujet de crispation : l’évaluation des enseignants par les “usagers” Ce principe était évoqué dans le rapport Attali (mais pas dans le rapport Pochard, ne confondons pas).
    le journal en ligne Rue89 a réalisé une enquête sur ce sujet et décrit plusieurs écoles qui proposent aux étudiants d’évaluer leurs enseignants.
    Un très opportuniste créateur de site web avait, quant à lui, proposé la semaine dernière un site qui proposait aux élèves de noter leurs professeurs. Très vite, le site a été l’objet de nombreuses dérives et manipulations. Plusieurs syndicats sont montés au créneau . Le Snalc a saisi la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) lui demandant si le site « était référencé et si ses fichiers étaient déclarés ». La FSU a parlé de « lynchage public », le SE-Unsa d’« une insupportable délation ».
    C’est sans rapport mais... Bonne année du Rat !

    Bonne Lecture...

  • Selon Pécresse, les étudiants doivent noter leurs profs

    L'idée, relancée par le rapport Attali, a cours dans les pays anglo-saxons. En France, elle existe déjà dans les grandes écoles et quelques universités.

    Des enseignants bientôt évalués par leurs étudiants ? Si la pratique est généralisée dans les pays anglo-saxons, la France est encore à la traîne, même si le sujet est régulièrement évoqué depuis 1998, date d'une recommandation européenne. La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a réaffirmé cette semaine qu'il fallait «aller vers l'évaluation des enseignements par les étudiants. Il ne faut pas la redouter. Je souhaite qu'elle se généralise», a-t-elle dit. La ministre évoque cependant un outil de pilotage et «non un outil de sanction». Sa loi du 10 août 2007 prévoit que les étudiants peuvent être «consultés» sur «l'évaluation des enseignements». Le rapport Attali va plus loin puisqu'il propose que les étudiants ne soient plus de simples participants à l'évaluation des enseignements mais qu'ils notent leurs professeurs.

    La mise en œuvre de cette pratique, si elle s'est accélérée depuis quelques années, est loin d'être générale. À l'université Victor-Segalen-Bordeaux-II, ces évaluations sont devenues routinières pour certains enseignements mais elles n'ont pas commencé pour d'autres. Les universités Paris-V et Paris-VI les ont instaurées ainsi que l'université de Marne-la-Vallée. À Paris-IV, la totalité des enseignements de l'université va être évaluée en plusieurs vagues successives. La première, en juin 2007, a concerné l'anglais, la philosophie, le russe, l'histoire. Les étudiants ont répondu à un questionnaire. À Paris-IV, on défend ce système parce que «partout où a été mise en place une évaluation, les effets en ont été bénéfiques : les enseignants acquièrent une idée beaucoup plus précise de la manière dont leurs cours sont perçus, de l'origine de certaines difficultés». Si Jean-Baptiste Prévost, le président de l'Unef, premier syndicat étudiant, se dit favorable à une évaluation «obligatoire» de l'enseignement, il estime qu'elle ne doit pas être de la seule responsabilité des étudiants. Pour la Fage, autre association étudiante, cette évaluation «constitue une nécessité» pour améliorer la qualité des formations. Un enseignant pointe un effet pervers du système : la coïncidence de la note des profs et celle des étudiants lors des examens. Un donnant-donnant qui pourrait s'avérer malsain.

    Certains présidents eux aussi sont sceptiques. Président de Toulouse-I, Henry Roussillon «ne voit pas l'intérêt d'une telle évaluation dans le cadre de la fonction publique. Que fait-on des enseignants qui sont mal notés ? s'interroge-t-il. On ne peut pas les mettre dehors, tout au plus les placardiser». Selon Michel Lussault, président de l'université de Tours, la principale difficulté réside dans les multiples craintes des enseignants.

    Plusieurs critères d'évaluations

    Dans les grandes écoles, cette pratique est assez courante. Pierre Halifat, président de la commission formation de la conférence des grandes écoles et président de l'école d'ingénieur ESIAE, préfère toutefois parler d'évaluation des enseignements et non de notation des enseignants. À l'ESIAE, cela se pratique depuis dix ans. Chaque semestre, les étudiants planchent sur plusieurs critères. À HEC, tout se fait par intranet. «Ce n'est pas le seul critère d'évaluation, explique Bernard Ramanantsoa, directeur général du groupe HEC. On évalue également la participation du professeur, l'utilisation du matériel pédagogique mais également la recherche». Il arrive d'ailleurs tous les ans à ces présidents d'école de se séparer de professeurs mal notés. Prudent, le patron d'HEC note «qu' il ne faut pas se focaliser sur la note d'un seul cours, car l'enseignant peut être fatigué. Parfois aussi la mayonnaise ne prend pas avec les élèves».

     Un article du Figaro.fr

  • Pourquoi je suis favorable à l'épreuve pratique de Mathématiques en Terminale S ?

    Mon analyse personnelle :  épreuve pratique.pdf

  • Transmettre ne va plus de soi...

    Il est intéressant de noter que le magazine Psychologie qui se vend à 350 000 exemplaires, vient de changer de présentation. Il se découpe maintenant en 5 sections principales dont l'une d'elles s'intitule " Transmettre", c'est bien un symptome du fait que la transmission ne va plus de soi.