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Pour le prof de maths - Page 75

  • Quelques textes sur la vulgarisation des mathématiques

    Il n'est pas de voie royale... ( PDF ) de Didier Nordon : ICI

    Les objets mathématiques ont le même genre d'existence qu'un personnage de roman. Ce sont des mots, qui induisent des représentations, des affects, des questions, des exigences, etc.

    Curieusement, le discours mathématique présente une étape où il doit se taire.

    Si la vulgarisation omet de parler du plaisir du chercheur, elle risque de figer ses résultats dans une immobilité et un sérieux définitifs, qu'ils n'ont pas forcément pour lui.

    Il y a quelque chose de biaisé à ne vulgariser que les succès.


    Vulgarisation et rigueur ( PDF ) par Jean Lefort ( date ? ) : ICI

    Ainsi l'exigence de rigueur mathématique qui vaut à l'école mathématique française d'être l'une des meilleures du monde ( aux côtés des USA et de l'URSS ) secrète en même temps des mathématicens de renommée mondiale, et des adultes rebelles à toute évocation de la science et des mathématiques en particulier.

    Heureusement qu'on apprend le théorème de Thalès à l'école sinon où l'apprendrait-on puisqu'on ne s'en sert jamais dans la vie - Graffiti anonyme.

    La vulgarisation des mathématiques chez les populations culturellement aliénées, l'exemple des Maoris en Nouvelle-Zélande, ( PDF ) par Gordon Knight : ICI

    Au lieu de commencer par les mathématiques et d'introduire une dimension maorie, on doit commencer par la culture maorie puis introduire une dimension mathématique

    Henri Poincaré et la vulgarisation des sciences ( PDF ) 181 pages - mémoire de DEA - Laurent Rollet: ICI

    ( je ne l'ai pas encore lu )

     

  • L'origine de la géométrie grecque et le cas Hyppocrate

    f6efce2fcb461db641b3acf1cc6f1081.jpgPour cette rentrée Culturemath propose un  dossier composé d'une série de dix articles, à partir desquels a été réalisé le numéro 21 des Génies de la Science paru en novembre 2004. Les articles seront mis en ligne progressivement, au rythme d'un article tous les deux mois environ.
    La version proposée par CultureMATH est un peu différente de celle des Génies de la Science: l'iconographie est plus réduite, la mise en page est plus sobre, mais les textes sont, sur certains points, plus complets et les outils pour l'enseignement sont plus développés (bibliographie, chronologie, liste des sources, démonstrations mathématiques).
    L'origine de la géométrie grecque : ICI
     "Alors qu'il se livrait au commerce maritime, Hippocrate de Chio perdit tous ses biens à la suite d'une attaque-surprise de la part de pirates. Il se rendit à Athènes pour porter plainte contre ces pirates. A cause de la durée du procès, il passa un long moment à Athènes et fréquenta les philosophes. A la suite de quoi il devint un tel géomètre qu'il entreprit de trouver la quadrature du cercle. Il ne la découvrit pas, mais, ayant quarré la lunule, il crut faussement qu'il pourrait, à partir de là, quarrer le cercle ".


    Le cas Hyppocrate : ICI
    Au concours des Dyonisies de 414, juste après la catastrophique expédition de Sicile qui allait peser lourd dans la défaite d'Athènes face à Sparte, Aristophane présente une comédie pleine de fantaisie qui lui vaudra le deuxième prix. Le thème en est la fondation d'une cité nouvelle par … les oiseaux. Ce genre d'expérience était commun pour les Grecs, qu'il s'agisse de réguler la démographie, de résoudre certains problèmes sociaux ou d'installer des "colonies" dans des positions géographiquement avantageuses...

     

    Et prochainement: La tradition mathématique Alexandrine et Euclide le Stoichéiôtês
  • Question et réponses sur l'épreuve pratique de mathématiques au baccalauréat en France

    La question

    Dans la plupart des pays, les programmes de mathématiques mettent de plus en plus l'accent sur la dimension expérimentale de l'activité mathématique ainsi que sur l'aide que peuvent apporter les TIC à la mise en place effective de pratiques expérimentales dans les classes. A travers elles, au-delà de l'acquisition stricte de connaissances, on cherche à développer les compétences des élèves à poser des problèmes, les explorer, élaborer des conjectures et les tester, systématiser une étude, produire des argumentations convaincantes et des preuves, communiquer leur travail et les résultats obtenus.
    Comment évaluer de telles compétences ? Est-ce que la nouvelle épreuve expérimentale qui a été testée cette année dans quelques académies pourrait constituer un compromis acceptable, compte tenu des contraintes qui pèsent sur une évaluation en temps limité ? Sous quelles conditions ?

    Un éventail de réponses  ICI sur le site Educmath de l'INRP.

  • D'Al-Khayyam à Descartes: sur les courbes

    Le sujet de cet article ( PDF ) de Roshdi Rashed, ICI,  est entièrement contenu dans le titre, et en guise d'introduction, je vous propose la... conclusion:

    La modernité mathématique au XVIIe siècle ne serait-elle alors qu’une reproduction de celle qui est advenue au XIe siècle ? Nullement. Serait-elle, comme on se plaît à l’affirmer, un commencement radical ? Non plus.

    Nous venons de montrer qu’une telle alternative n’est en fait pas pertinente : pour lire la Géométrie de Descartes, il faut aussi regarder en amont vers al-Khayyam et al-Tûsî et, en aval, vers Newton, Leibniz, Cramer, Bézout et les frères Bernoulli. Il en est de même s’il s’agit de situer l’Isagogè et la Dissertation de Fermat : un retour en amont à des écrits comme ceux d’Ibn al-Haytham et de Descartes s’impose en effet, de même qu’il faut avoir le regard dirigé en aval vers les Bernoulli, Cramer et Bézout. Alors seulement tous ces livres novateurs trouveront la place qui n’a jamais cessé d’être la leur. La Géométrie, par exemple, n’est nullement un commencement absolu, mais, au même titre que les autres oeuvres fondatrices, elle inaugure un style : celui d’une reprise, d’une adaptation et d’une rectification des traditions dont elle est l’héritière. Mais, comme ces oeuvres, elle ouvre la voie à d’autres évolutions – en géométrie algébrique, et aussi en géométrie différentielle. La modernité se présente ainsi comme la réalisation de quelques potentialités héritées de la tradition, en même temps qu’elle est génératrice de potentialités neuves pour le futur. Mais pouvait-il en être autrement ? Rien n’empêche, si l’on ne pense que par concepts tout faits, de soutenir que continuités et ruptures sont inscrites les unes dans les autres. Mais tout discours sur la Géométrie de Descartes, ou sur les deux livres de Fermat, est condamné à être oblique s’il néglige les liens intimes qui enracinent ces oeuvres dans la tradition, aussi bien que les nouveaux possibles qui les habitent, et qui devront attendre pour se réaliser effectivement que la modernité soit elle-même devenue tradition. La véritable force intellectuelle de J. Vuillemin est précisément d’avoir parfaitement appréhendé cette dialectique latente, alors que la tradition était encore si mal connue.


    Entretien de Roshi Rashed ( passionnant !) en PDF : ICI

  • Les maths résistent au désenchantement du monde !

    66.66%, pourquoi ne pas dire directement 2/3. Et s'il s'agissait de bulletins de vote, n'importe quel homme politique élu démocratiquement seféliciterait d'une victoire historique. Et c'est bien ce nombre, 2/3, dont il s'agit !

    Les résultats du sondage ( toujours arrêté aux alentours d'une trentaine de réponses ) sont sans appel. 2/3 d'entre nous pensent que les "objets" mathématiques sont indépendant de nous. Ainsi, dans une période où l'on nous assène que le monde est désenchanté par la science, les maths font figure de résistants ! Quelle victoire, les mathématiques rejoignent Zeus, Jupiter et tous les autres, elle prennent place au beau milieu des hautes sphères célestes dans lesquelles elles baignent. Au dessus de nos têtes flotte un océan mathématique. Pas de pollution, juste des objets parfaits, idéaux. 2/3 d'entre nous sont des idéalistes platoniciens.

    Pour le 1/3 restant les mathématiques sont un outil développé par l'homme. Ils font preuve d'un certain pragmatisme considérant que si l'homme n'avait pas existé, les mathématiques n'en seraient pas là. Loin de l'idéalisme platonicien, ils sont plus terre à terre mais saluent sans doute le bel édifice construit entièrement de la main de l'homme.

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