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Livres et lettres - Page 30

  • L'or noir

    [...]
    Un souffle de vent et immobile, je repars avec toi.
    Je te regarde, de loin, la grâce de ta silhouette, ta chevelure fière et noire, ton corps de femme qui danse le ballet de la vie. Je me demande si tu as parlé à Hypatie, si tu as lu ses commentaires sur L'Arithmétique de Diophante ou sur Les Tables de Ptolémée.
    J’avais été frappé par la clarté de ses remarques sur Les Coniques d'Apollonius de Perga.
    [...]

    L'intégralité de ce très beau texte ICI

  • Citations de Lec et de Musil

    "Mathématiques", "Géométrie", "Pythagore", ou tout autre mot clé qui vous convient, il y a forcément une citation qui vous parlera sur " Au fil de mes lectures" de Gilles Jobin : ICI

    L'une d'entre elles : Je ne suis pas d'accord avec les mathématiques. Je considère qu'une somme de zéros donne un nombre menaçant.
    Stanislaw Jerzy Lec  (Nouvelles pensées échevelées, trad. André et Zofia Kozimor, p.145, Rivages poche n°306).

    Et personnellement, j'aime beaucoup Musil, des citations qui sont d'ailleurs plutôt des extraits - mais quelle doit être la longueur normale d'une citation ? ICI

  • Lorsqu'un mathématicien fabrique de l'or...

    Contrairement à une idée largement répandue selon laquelle tout mathématicien se contenterait pour vivre, d'un peu d'eau et de quelque problème ardu, l'exemple suivant nous prouve le contraire et montre même, que comme beaucoup, le mathématicien peut aussi être bassement attiré par les richesses matérielles et le gain d'argent. En mathématiques, on nommerait cela  un contre-exemple qui, à lui seul, a la faculté ( économique elle )  d'invalider la proposition générale.

    Dans un article de "Pour la Science" de Juin 1989, le rédacteur de la rubrique "Créations informatiques", E. Dewdney, fait part au public de la réception d'une étrange lettre d'un mathématicien, qui, voulant garder l'anonymat, avait pris le pseudonyme de A. Cranu. Ce dernier appuyait son récit sur le théorème paradoxal de Banach-Tarski affirmant que l'on peut découper un solide en morceaux et obtenir un solide deux fois plus gros ou deux solides identiques.

    En fait de paradoxe, le théorème utilise la propriété d'équivalence d'ensembles d'intérieurs non vides et bornés de l'espace à 3 dimensions usuel (  on dirait les volumes ) pour démontrer qu'il est possible de découper l'un d'entre eux et obtenir un solide plus volumineux ou deux solides identiques au premier, tout morceau du volume de départ pouvant être superposé à un morceau du ou des volumes d'arrivée !

    Il serait donc possible de prendre une boule, de la découper et d'obtenir une boule plus grosse. A. Cranu explique dans sa mystérieuse lettre, qu'il s'est lancé dans le "grossissement" de la boule...  d'or. Tant qu'à faire, autant que se soit lucratif.

    Pour cela, il affirme avoir utilisé son ordinateur personnel pour réaliser ce découpage, car si le théorème indique bien qu'un tel découpage est possible, il ne dit rien sur la façon de le réaliser. En fait les morceaux ressembleraient à des fractales. A. Cranu indique qu'il a eut recours à un générateur de nombres aléatoires en triple précision et à un algorithme qui lui a permis, Ô surprise, de dessiner la forme de ces morceaux et qu'il a vu apparaitre sur son écran une nouvelle boule ayant doublé son volume.

    A. Cranu précise qu'il ne put résister à l'idée d'appliquer ces résultats à la découpe d'une boule, bien réelle celle-là, en or massif. Le lendemain, il entama ses économies et fit couler 350 grammes d'or en boule et se dota d'une scie d'orfèvre. A. Cranu affirma avoir travaillé 7 longs mois, jours et nuits, dimanches et jours fériés, pendant lesquels il abima sa vue et reconstruisit la nouvelle boule en suivant le découpage qui lui était proposé par l'ordinateur. L'assemblage lui pris plussieurs semaines, les morceaux les plus intérieurs, étant les plus difficiles à assembler. Il affirme que la nouvelle boule est plus irrégulière que la première, bosselée et laide. Une fois le travail terminé, il l'apporta chez son joaillier qui constata qu'elle pesait... 1406 grammmes. Un peu déçu, car il espérait mieux, A. Cranu n'en fut pas moins ébahi d'avoir créé de l'or.

    Ne s'arrétant pas en si bon chemin, A.Cranu affirme dans sa lettre, avoir automatisé le procédé de la construction de grosses boules sur une chaine de montage piloté par ordinateur. L'excès d'or obtenu permettait même d'alimenter le cycle suivant.

    A. Cranu n'a plus écrit à E. Dewdney depuis décembre 1988, date à laquelle il affirma son intention de déménager, compte tenu du danger grandissant, et période à partir de laquelle on put constater une baisse, légère mais régulière, du cours de l'or.

    Ce n'est visiblement plus le cas. Qu'est-il advenu de A. Cranu ? Quelqu'un aurait-il des informations précises sur sa dernière localisation géographique?

    Inspiré d'un article de "Pour la Science" de juin 1989.

  • La géométrie fractale des recueils morelliformes de Guillevic

    La page du Groupe de Recherche sur le Recueil : ICI

  • Maths et poésie

    Pythagore et Thalès sont deux mathématiciens
    Qui ont vécu dans des siècles très anciens
    Moi je souhaite être un jour comme eux
    Et je le serai, sans doute, si mon dieu le veut
    Trapèze, losange, carré et triangle
    Sont tous des figures sans oublier le rectangle
    Avec de différents outils, on les a tracés
    Et avec la gomme tu peux les effacer
    Les maths et la physique sont deux frères inséparables
    Même s'ils ne sont pas tout a fait semblables
    On trouve beaucoup et trop de choses dans la physique
    Citons par exemple : l'électricité et l'optique
    Et voila notre géant mathématicien El-Kashé
    Qui nous a donné l'honneur qu'on a longtemps cherché
    Les arabes musulmans ont beaucoup donné à l'humanité
    Et personne n'a le droit de dire que ce n'est pas la vérité.

     

    L'auteur tient un blog qu'il offre à son professeur de mathématiques, à ses amis et tous les mathématiciens du monde : ICI