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  • Prix Nobel de la Paix 2007 : Le GIEC - mieux comprendre l'apport de la France

    Une chronologie des évènements:

    Juin 2005 : La terre se réchauffe plus que jamais.

    Absents lors du dernier rapport du GIEC, les chercheurs français de l’IPSL et de Météo-France viennent de présenter les premiers résultats obtenus à partir de leurs deux nouveaux modèles climatiques. Conclusion : la Terre va se réchauffer, y compris lorsque les émissions de CO2 seront stabilisées.

    Pour tenir compte de ces facteurs, ce ne sont pas moins de onze scénarios que les deux modèles français ont testés.

    Le premier, dit de référence, simule un climat « non perturbé », celui du début du XIXe siècle, avant la révolution industrielle. Le second correspond à l’évolution du climat au cours du XXe siècle (de 1860 à 2000) : il doit permettre de mieux comprendre comment les différents facteurs (gaz à effet de serre, aérosols sulfatés, modification de la constante solaire et volcanisme) ont contribué à l'évolution du climat sur cette période.

    Tous les autres scénarios correspondent à des projections pour le XXIe siècle ou au-delà. Certains privilégient une croissance démographique et économique rapide (scénarios de type A), d’autres considèrent que des mesures environnementales vont être prises (scénarios de type B), avec transferts de technologie* (type 1) ou sans (type 2). On comparera ainsi le scénario le plus pessimiste, A2 (« on ne fait rien »), au plus optimiste, B1 (« on met en œuvre des mesures draconiennes contre les émissions de gaz à effet de serre »). Plus original, les chercheurs ont également cherché à savoir comment évoluerait le climat si les émissions de CO2 pouvaient être stabilisées.

    22 600 heures ( 2 ans et demi ! ) de calculs pour Météo-France, 20 000 heures pour l’IPSL… comme pour toutes les modélisations climatiques, les résultats français ont nécessité des temps de calculs considérables.

    Dans tous les scénarios : la Terre se réchauffe

    L'intégralité de l'article : ICI

    Les résultats de l'Institut Pierre Simon de Laplace : ICI

     

    Comparaison de 2 modèles Météo-France et IPSL pour le scénario A2 : ICI

     

    Janvier 2007 : Le livre blanc des nouvelles simulations climatiques françaises.

    La communauté climatique française publie le 31 janvier 2007 un Livre blanc sur de nouvelles analyses des simulations climatiques françaises dont une partie a contribué à la préparation du prochain rapport du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC).

    L'intégralité de l'article : ICI

    Octobre 2007 : Le Prix Nobel de la Paix est conjointement décerné au GIEC, le Groupe intergouvernemental sur l'Evolution du Climat et à Al Gore

    L'américain Al Gore et le GIEC, le panel d'experts sur l'évolution du climat se partagent le Prix Nobel de la Paix. Ancien vice-président de Bill Clinton et candidat démocrate malheureux à la Maison Blanche en 2000, Al Gore, est revenu sur le devant de la scène l'an dernier avec son livre et documentaire "Une vérité qui dérange". Primé deux fois aux Oscars, le film contribue à vulgariser un sujet complexe et à sensibiliser l'opinion publique à la menace climatique.

    Le prix Nobel de la Paix leur est décerné conjointement "pour leurs efforts de collecte et de diffusion des connaissances sur les changements climatiques provoqués par l'homme et pour avoir posé les fondements pour les mesures nécessaires à la lutte contre ces changements", a expliqué à Oslo le président du comité Nobel norvégien, Ole Danbolt Mjoes. Le GIEC est le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, un organisme chapeauté par l'ONU et présidé par l'indien Rajendra Pachauri.

    Ses rapports fournissent un solide socle de connaissances aux décideurs politiques. L'attribution du Prix Nobel de la Paix à Al Gore et au GIEC lance un signal fort à la communauté internationale à quelques semaines de la conférence de Bali.
    Cette conférence qui se tiendra début décembre doit tracer la feuille de route pour de nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre au-delà de 2012, après l'expiration de la première phase du protocole de Kyoto.

    Le prix Nobel de la Paix sera remis le 10 décembre, à la date anniversaire de la mort d'Alfred Nobel. Les lauréats recevront une médaille d'or, un diplôme et un prix d'une valeur de 10 millions de couronnes suédoises, soit environ 1,08 millions d'euros.

    Source Euronews : ICI

    Les lanceurs d'alerte du GIEC, 11 questions à la climatologue Valérie Masson-Delmotte, co-auteur du 4ème rapport du GIEC : ICI

    Le portail français du GIEC : ICI

    L'homme responsable du réchauffement ? et Comment va la banquise aujourd'hui. Deux vidéos du CNRS : ICI et ICI et plus généralement le PODCAST du CNRS : Alerte aux pôles : ICI


    Giec : le rapport est prêt et le réchauffement… officiellement irréversible, l'article de FuturaSciences : ICI

    Tous les articles du blog sur le sujet ( dont celui-ci) : ICI

  • Comment mieux détecter et prédire les phénomènes extrêmes tels les tornades, tempêtes ou autres raz-de-marée ?

    63cdd1bcf15d7486b8e5a0395e0feeb2.jpgC'est le challenge que s’est fixé l’équipe de recherche CLIME, en collaboration avec MOISE.
    À l’heure actuelle, les événements extrêmes en météorologie et en océanographie sont très difficilement prévisibles. Des précurseurs de ces phénomènes sont parfois observés sur les mesures satellitaires.

    Pourtant, ils ne sont pas intégrés dans la prévision, car on ne sait pas comment lier la cohérence spatiale et temporelle des structures images avec les variables d’état des modèles. Les acquisitions d’observation de la terre, qui représentent un volume gigantesque de données, sont donc insuffisamment utilisées, alors qu’elles pourraient avantageusement compléter le réseau d'observation classique. L’exploitation des données satellite est un réel enjeu pour améliorer la qualité de la prévision.

    Mener simultanément les travaux de recherche sur les deux domaines applicatifs de la météorologie et de l’océanographie a un intérêt méthodologique permettant de dégager ce qu’ils ont en commun et d’avoir une approche plus générique. Pour ces deux applications, la problématique est identique : comment trouver le moyen d’améliorer la prédiction des événements soudains et brusques.

    CLIME et MOISE travaillent en collaboration avec Météo-France, le LEGI (Laboratoire des Écoulements Géophysiques et Industriels) et le IMT (Institut de Mathématiques de Toulouse) sur ce sujet. Par exemple, les modèles de prévision numérique élaborés par les chercheurs de Météo-France permettent de simuler l’évolution de l’atmosphère pour les heures et les jours à venir. Les informations ainsi obtenues sont indispensables aux prévisionnistes qui les interprètent. Mais aujourd’hui, ces modèles ont atteint leurs limites quand il s’agit de prédire des événements rapides ou des phénomènes exceptionnels. ADDISA se situe dans ce contexte.

    Plusieurs pistes d’études sont possibles : créer de nouveaux modèles, impliquant un travail sur plusieurs années, ou exploiter au mieux tous les types de données disponibles, y compris les informations contenues dans les images pour améliorer les sorties des modèles de détection et de prédiction environnementales.

    C’est cette dernière piste que CLIME et MOISE ont choisi de suivre en basant le travail de recherche sur la quantité extraordinaire d’images acquises et transmises en continu par les satellites. L’intérêt d’intégrer ces données aux modèles de prévision n’est plus à démontrer depuis la tempête de 1998, car des chercheurs ont montré que des signes précurseurs étaient alors visibles sur les mesures satellites.

    La difficulté mathématique réside dans l’assimilation des images pour les coupler aux modèles actuellement utilisés par Météo-France et constituer ainsi un nouveau système global intégrant ce type de données. Ce dernier, en contraignant la cohérence spatio-temporelle des variables d’état, permettra de mieux détecter les propriétés physiques comme la turbulence, de les interpréter et d’améliorer la prédiction afin d’essayer d’éviter certaines répercussions dramatiques.

    L'intégralité de l'article de l'INRIA avec hyperliens actifs : ICI

  • Utilité d'un blog

    Si un jour on me demande à quoi ça sert un blog, je répondrai tout simplement à ça et c'est largement suffisant pour moi :

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    Fréquentation des Inclassables de 00h00 à 8h00

  • Un moteur de recherche pour les personnes

    5ac2c7f2cd8346c5c94d9a19dce30213.jpgWink est un moteur qui effectue une recherche à partir du nom d'une personne. C'est assez efficace et par ailleurs redoutable! C'est par ICI

  • Les sculptures en papier de Jen Starck

    C'est ICI
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    Les professeurs de mathématiques les plus courageux pourront aborder le chapitre des suites numériques en utilisant ce cylindre...
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