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  • Hugo Verlinde - plasticien et artiste numérique

    Plasticien et artiste numérique français, Hugo VERLINDE poursuit depuis 1992 une approche singulière sur le terrain de l’abstraction à partir de modélisations mathématiques et d’un travail spécifique de programmation par ordinateur.

    Ses oeuvres sont à découvrir ICI

  • Netprof - des cours de maths en vidéo

    J'ai trouvé sur Origiweb , l'adresse du site Netprof qui propose un grand nombre de vidéos.

    On peut y apprendre comment faire un noeud de cravate, simple ou double, poser son carrelage, préparer une mousse au chocolat, faire un peu de taekwondo mais aussi ce qui nous concerne un peu plus, c'est à dire suivre un cours d'une trentaine de minutes sur la continuité des fonctions.

    Il y a en tout plus d'une centaine de vidéos de cours de mathématiques d'une trentaine de minutes de troisième, première et terminale : ICI

    Je ne suis pas très friand du genre " cours en vidéo", du moins dans sa partie scolaire, le reste ne me dérangeant pas du tout.

    Je pense que le cours est un objet complexe nécessitant en mathématiques, l'utilisation d'un vocabulaire précis et de notations adaptées. C'est souvent sur ce point que les cours du net, qui ont cependant le mérite d'exister, pèchent un peu.

    J' ai regardé la vidéo sur la factorisation. Le terme "membre" est utilisé à la place de celui d'expression, le membre étant réservé à qualifier l'un ou l'autre des cotés d'une équation ou d'une inéquation.

    J'ai regardé aussi la vidéo sur les primitives de fonctions usuelles et je trouve que l'utilisation de la lettre grecque ksi est assez barbare pour nommer une constante d'intégration ou une fonction. Cela n'apporte rien à la facilité de lecture ni de compréhension. Dans ma pratique professionnelle je manie avec beaucoup de précaution les formules d'intégration présentées au début du cours, sachant pertinemment que les formules de dérivées ne sont déjà pas connues de tous !

    La vidéo sur les aberrations mathématiques m'a fortement surpris en ce qui concerne le développement décimal d'un nombre. Les spécialistes pourront laisser quelques commentaires et découvrir d'autres vidéos.

    Pour résumer ma pensée, je trouve que ces vidéos ont le mérite d'exister mais d'une façon générale, il me semble que la généralisation de la notion de cours à tout va, est dangeureuse car le spécialiste peut aisément séparer le vrai du faux, l'exact de l'approximatif alors que le profane en est incapable. Avec la généralisation des sources de transmission de savoir, il serait intéressant de se poser la question de la définition exacte d'un cours, et si ce qualificatif doit-être réservé à des professionnels.

    Je me pose aussi la question de savoir si un élève en difficulté, puisque c'est à lui que s'adresse ces vidéos, va faire la démarche de les rechercher ou est-ce une démarche parentale qui en serait à l'origine ( peut-être en cherchant la recette de la mousse au chocolat !) ?

     

  • Un mathématicien américain à Paris

    John Baez du n-Category Café sur les pas des mathématiciens dans la capitale : ICI

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    Et en passant voilà la liste de toutes les rues parisennes portant le nom d'un mathématicien ( en anglais ! ) : ICI
  • Les archives du Café Pédagogique

    Toutes les archives du " Mensuel" du Café Pédagogique sont ICI

  • Les progrès de l'informatique

    En février 1983, la revue "Pour la Science" présentait ainsi son article " La recherche des nombres premiers " :

    "Jusqu'à ces dernières années, il aurait fallu ( même en utilisant un gros ordinateur ) un siècle pour savoir si un nombre de 100 chiffres est premier ou non. Aujourd'hui une minute suffit."


    Où en sommes nous aujourd'hui, en 2007 ?

    En utilisant le temps libre de PCs, on a découvert en 2006, par l'intermédiaire du projet GIMPS, que le nombre  M32582657, soit  2 à la puissance 32 582 657 moins 1, qui possède 9 808 358 chiffres, était premier ! Il a fallu 6 jours à un ordinateur Bull 16 Itanium2 1.5 GHz CPU  pour le confirmer.

    Nous sommes bien loin des cent chiffres de 1983 !


    Mais où en était-on en 1983 sur les tests de primalité des nombres de Mersenne, (2 puissance p) moins 1 ?

    Il fallait 10 secondes avec le CRAY-1 pour montrer que 2 puissance 8191 moins 1 n'était pas premier ( environ 2500 chiffres ).

    Une équipe de chercheurs avait constitué un superordinateur formé de  4 096 processeurs opérant en parallèle, pour montrer qu'il n'y avait aucun nombre de premier de Mersenne supérieur à celui trouvé en 1979, 2 puissance 44 497 moins 1 qui faisait 33 395 chiffres, pour toutes les valeurs de la puissance p inférieures à 62 982.



    Petite info perso :

    Mon ordinateur teste en ce moment si M38175437 est premier ou non !

    Nous en sommes à 16.29%, le 6 juin à 18 h 41.

    Je ferai une note lorsque j'arriverai à 100%.