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  • Intégration des outils informatiques dans l'enseignement des mathématiques, étude du cas des tableurs

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    Dans cette note je m'appuierai sur la thèse de Mariam Hasképian, Université Denis Diderot - Paris VII - (2005-11-30), ICI

    Les TICE ( Technologies de l'Information et de la Communication ) font l'objet de nombre de recommandations pour leur utilisation par le Ministère de l'Education Nationale, d'une grande quantité de notes et d'articles qui leur sont dédiés. Mais qu'en est-il de la réalité de leur intégration dans des pratiques pédagogiques usuelles, où sont les freins, les leviers et les distances réelles entre ces outils, l'enseignant et l'élève qui les utilisent?  Voilà bien des questions dont chacun des acteurs aimerait connaitre, au moins en partie, la réponse. La thèse  de Mariam Hasképian nous conduit sur les routes sinueuses de ces appropriations d'un outil moderne qu'est le tableur dans une pratique d'enseignement. Ce nouvel arrivant, ainsi que toute la cohorte TICE demande une refonte totale des appuis traditionnels de l'enseignement et donc de tous les repères fixes et rassurants que peut posséder un enseignant. Leur utilisation n'est sans doute pas aussi "naturelle" que cela puisse sembler, car lorsque ce type d'outil arrive dans le milieu scolaire, il n'arrive pas prêt à l'emploi, mais au beau milieu d'usages et de pratiques solidement ancrées dont il est d'autant plus difficiles à se séparer qu'elles constituent les points de repère d'un système déjà bien émaillé par la difficulté d'application de règles fixes et incontournables, même parfois minimales.

    C'est donc dans ce point de vue global que s'inserera toute modification des pratiques pédagogiques, et cet état se traduit d'une façon générale par la PEUR du changement et de ne pas savoir.


    Pour partir d'un constat personnel, je ne crois pas beaucoup me tromper si je dis que plus de 90% des enseignants ne connaissent ni les blogs, ni  la façon d'en créer un et leur possible usage pédagogique ou non, ni le web 2.0, et sont dans l'incapacité totale de créer des outils utilisant les nouvelles technologies à court terme, de faire une recherche Internet utilisant un autre moteur que Google.

    Par contre il semble que le même pourcentage soit en mesure de rédiger des textes ( cours - TD ) avec de belles mises en page sur un logiciel de traitement de texte ( principalement Word ) car Open Office suscite encore des peurs de changer ou de ne pas savoir pour un très grand nombre.

    Après ces quelques constats personnels nous pouvons nous diriger un peu plus en détails sur l'utilisation à proprement parler d'un tableur par des enseignants en classe de 5ème.

    Je n'ai pas lu l'intégralité de la thèse, non par manque d'intérêt pour le sujet, mais par manque de temps. Je me suis donc directement dirigé vers les pages de conclusion pp 291-302.

    Ma synthèse: L'intégration du tableur dans les pratiques pédagogiques rencontre des freins dus à la nature complexe de cet outil et de son utilisation, à la nécessité de modification des pratiques et aux peurs qu'il suscite.

    Les élements relevés dans la thèse :

       Le tableur  possède un statut hybride arithmético-algébrique ( j'ajoute que l'ordinateur possède aussi un statut de ce type comme objet ludique, de communication et d'apprentissage ) entrainant la nécessaire reflexion sur le  passage de l'arithmétique à l'algèbre.

       Le dédoublement des techniques doit être aussi pensé : papier - ordinateur.

       "Distance" entre le logiciel et son utilisation par la nécessité d'apprentissage de nouvelles démarches et d'une nouvelle symbolique.

       L'enseignant non expert est confronté à la nouveauté, à un supplément de travail et à des difficultés inconnues à affronter.

       Les ressources disponibles ne coîncident pas nécessairement avec l'aide attendue.

       Faisant suite à ses constats, Mariam hasképian se pose une question "légitime" : l'enseignant a-t-il envie de cette intégration ?

       Les conclusions d'une enquête sur les "experts" est assez symptomatique :

       Les conceptions des enseigants débutants montrent une certaine résitance à l'intégration du tableur à l'enseignement des mathématiques.
       La résistance est moins forte s'il s'agit juste de juxtaposer le tableur et les cours.
       La gestion des séances semble difficile.
       Le "tableur" apparait souvent en "bout de chaine".

      Le tableur pourrait être perçu comme un nouvel outil apportant des problèmes nouveaux à la manière de " à la rêgle et au compas".

    Une conclusion générale semble se dessiner :

    Plus l'instrumentation est forte, par rapport à l'environnement traditionnel de référence, ( papier crayon), c'est à dire plus sa distance à l'"habitude scolaire en cours" est grande et plus l'outil semble difficile à intégrer.


    J'arrête ici la présentation de la conclusion de cette thèse pour laisser au lecteur le soin de la parcourir plus en détail si le sujet l'intéresse, afin de mieux saisir sa complexité et poursuivre jusqu'aux perspectives dégagées, ce qui fera sans doute l'objet d'une prochaine note.

  • Un enfant de 4 ans appelle le 911 pour un problème de maths

    Je ne sais pas si c'est vrai, mais je trouve ça drôle : la vidéo ICI

  • La loi de Pareto et l'éducation

    Un aperçu de la note François Guité qu'il faut impérativement lire en entier : ICI

    En plus d’accroître l’efficacité, l’autonomie contribue à la motivation, souvent même à la construction de sens. En éducation, toutefois, l’efficacité est organisée en fonction du système, non de l’élève. L’appareil est devenu une fin en soi, car l’ordre et les emplois en dépendent.

    [...]

    La Loi de Pareto, appliquée à la gestion, stipule que « 20 % des moyens permettent d’atteindre 80 % des objectifs ».

    [...]

    C’est Michel Desbiens qui m’a le premier signalé le palmarès des 10 utilisations du temps les moins efficaces, selon Koch. Ce qui a immédiatement frappé Michel, c’est que les neuf premières activités concernent le travail des élèves dans un contexte scolaire traditionnel.

    [...]

    1. Activités que les autres vous imposent.
    2. Activités qui ont toujours été exécutées de la même manière.
    3. Activités dans lesquelles vous n'excellez pas.
    4. Activités dont vous ne tirez pas de plaisir.
    5. Activités qui sont constamment interrompues.
    6. Activités qui n'intéressent à peu près personne.
    7. Activités qui vous ont déjà pris deux fois plus de temps que prévu.
    8. Activités dans lesquelles vos collaborateurs sont médiocres.
    9. Activités dont le cycle est prévisible.
    10. Répondre au téléphone.,

    [...]

  • Les actions de communication de l'INRIA dans les lycées

    63c8e8e6678b0b08dbcd16041d32f4ee.jpgFidèle à l’un des objectifs de son plan stratégique 2003-2007, l’INRIA ( Institut national de recherche en informatique et en automatique )  développe des actions de communication scientifique vers les jeunes, notamment auprès des étudiants au profil scientifique. Il s'agit de leur faire connaître les enjeux des recherches dans les STIC et leur impact dans les autres sciences, ainsi que dans notre vie de tous les jours, via Internet, les téléphones portables, les jeux vidéo, le monde de l’automobile, etc.

    Les exposés des chercheurs dans les lycées, les fichiers PDF des conférences : ICI

     

    Zoom sur un chercheur: Denis Shasha

    Quand la science devient un jeu... Chercheur en informatique et professeur à l'institut de mathématiques de l'Université de New York, Dennis Shasha est actuellement invité depuis presque un an au sein du projet SMIS à l’INRIA Rocquencourt.

    La suite ICI

     

  • Le calcul mental - Daniel Tammet

    Pour une pratique régulière du calcul mental dans nos classes, un article de l'APMEP : ICI

    Daniel Tammet , autiste savant, hier dans l'émission 7 à 8 : ICI

    Une vidéo en anglais sur lui :

    Le livre de Daniel Tammet " Je suis né un jour bleu ": ICI et ICI