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  • Vie du blog

    Il y un an, ce blog comptait 1 300 visites par mois, avec en moyenne 46 visites par jour et 4 700 pages lues.

    Aujourd'hui, il y a plus de 5 500 visites par mois, avec en moyenne 184 par jour et plus de 21 000 pages lues.

    C'est très encourageant. Merci à vous tous .

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  • Une nouvelle forme " mathématique", le Gömböc

    Gábor Domokos et Péter Varkonyi, deux chercheurs hongrois, ont découvert comment certaines créatures à carapaces, comme les tortues et les scarabées, étaient capables de développer une forme avec un point d'équilibre stable et un point d'équilibre instable.

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    Gábor Domokos, chef du département de mécanique, matériaux et structures de l'Université Technique de Budapest (BME) et un ancien étudiant, Péter Varkonyi qui travaille maintenant à l'Université Princeton aux Etats-Unis, ont relevé le défi et créé une forme homogène appelée Gömböc qui possède seulement ces 2 points d'équilibre (corps mono-monostatique).

    C'est ICI pour le site et la vidéo

    Une interview du professeur Domokos : ICI

    La source de l'info est ICI

    Une note du blog Archiact, cabinet de curiosités architecturales : ICI

    Comment la géométrie aide les tortues à retomber sur leurs pattes ? un article du Nouvel Observateur: ICI

  • Comment Tartaglia présenta sa solution historique ?

    Au XVIème siècle, en Italie, les mathématiciens s'affairaient à résoudre les équations du 3ème degré, saine occupation qui déchaina néanmoins les passions. Tartaglia et Cardan furent les plus célèbres acteurs d'une transmission de méthode de résolution bien difficile mais faite de façon poétique. C'est dans les vers suivants que les mathématiques firent un pas de géant :

    Quando che'l cubo con le cose appresso
    Se agguaglia a qualche numéro discrète :
    Trovati dui altri différent! in esso.
    Dapoi terrai, questo per consueto,
    Che'l loro produtto, sempre sia eguale
    Al terzo cubo délie cose netto ;
    El residuo poi suo générale,
    Delli lor lati cubi, ben sottratti
    Varrà la tua cosa principale.
    In el secondo, de cotesti atti ;
    Quando che'l cubo restasse lui solo,
    Tu osserverai quest' altri contratti,
    Del numer farai due, tal part'a volo,
    Che l'una, m l'altra, si produca schietto,
    El terzo cubo délie cose in stolo ;
    Délie quai poi, per commun precetto,
    Torrai h lati cubi, insieme gionti,
    Et cotai somma, sarà il tuo concetto ;
    El terzo, poi de questi nostri conti,
    Se solve col secondo, se ben guardi
    Che per natura son quasi congionti.
    Questi trovai, et non con passi tardi
    Nel mille cmquecent'e quattro e trenta ;
    Con fondamenti ben saldi e gaghardi
    Nella Città del mar intorno centa.

    Impressionnant n'est-ce pas ?

    Pour un début de traduction : ICI

    Et pour la fin du poème ça ressemble à :

    Je trouvai tout ceci, et sans m'attarder
    En l'an mil cinq cent trente-quatre;
    Sur des fondements solides et inébranlables
    Dans la Cité tout entière ceinte par la mer.

    Les mésaventures d'un mathématicien à la Renaissance rédigées de façon humoristique par Jean-Marc Dewasme ( PDF ) : ICI

    Littérature : Histoire des sciences en Italie depuis la renaissance des lettres jusqu'à la fin du XVIIème par Guillaume Libri : ICI



     

  • Spécialiste et vulgarisateur

    Le spécialiste doit avoir les idées claires sur une idée complexe.
    Le vulgarisateur doit faire d'une idée complexe, une idée claire.

    Quel est le plus complexe ?

    Les idées claires peut-être !

  • L'or noir

    [...]
    Un souffle de vent et immobile, je repars avec toi.
    Je te regarde, de loin, la grâce de ta silhouette, ta chevelure fière et noire, ton corps de femme qui danse le ballet de la vie. Je me demande si tu as parlé à Hypatie, si tu as lu ses commentaires sur L'Arithmétique de Diophante ou sur Les Tables de Ptolémée.
    J’avais été frappé par la clarté de ses remarques sur Les Coniques d'Apollonius de Perga.
    [...]

    L'intégralité de ce très beau texte ICI