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  • Art contemporain

    Mathématique de Danielle Arnaud : ICI

     

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  • L’Enseignement Mathématique maintenant en version numérisée

    897af48077a6bcbd40272904c7e42484.jpgLes pages de L’Enseignement Mathématique ont été numérisées depuis 1899. Elles sont disponibles gratuitement sur internet, en texte intégral, à l'adresse http://retro.seals.ch, au plus tôt cinq ans après l'impression de chaque tome. Ce sont ainsi les 40.000 pages des années 1899 à 2000 qui sont accessibles en ligne. En vertu de la déclaration de Berlin, l'accès est garanti libre de droits et ouvert au monde entier.

    Plus de détails :
    ICI

  • Cont'science - Association de vulgarisation des sciences

    Tout a commencé avec quelques conférences de Xavier Viennot dans des colloques scientifiques sur le thème des mathématiques combinatoires, où le caractère visuel de cette nouvelle façon de voir les mathématiques classiques se prête à l’accompagnement du violon de Gérard Duchamp. Les bijections ou constructions algorithmiques permettent de donner des “preuves sans mots” de formules ou de théorèmes de mathématiques. L’idée de la preuve, illustrée à travers un exemple, devient un film muet avec sous-titres, le violon jouant un rôle d’accompagnement, voir parfois plus, soulignant les traits essentiels de la construction bijective.

    Le site de l'association, avec des photos mais malheureusement sans vidéo, permettant de se représenter "l'ambiance" en musique et avec conteuse, des conférences: ICI

  • Hypatie - 1847 - poème de Leconte de Lisle

    91f84a80ebedb1065b8d083ec6b4783d.jpgHypatie, mathématicienne grecque martyr,  est la première d’une lignée de héros qui paient de leur vie leur fidélité à une religion moribonde, dans les grands poèmes de Leconte de Lisle.


     

    Au déclin des grandeurs qui dominent la terre,
    quand les cultes divins, sous les siècles ployés,
    reprenant de l' oubli le sentier solitaire,
    regardent s' écrouler leurs autels foudroyés ;

    quand du chêne d' Hellas la feuille vagabonde
    des parvis désertés efface le chemin,
    et qu' au delà des mers où l' ombre épaisse abonde,
    vers un jeune soleil flotte l' esprit humain ;
    toujours des dieux vaincus embrassant la fortune,
    un grand coeur les défend du sort injurieux ;
    l' aube des jours nouveaux le blesse et l' importune :
    il suit à l' horizon l' astre de ses aïeux.
    Pour un destin meilleur qu' un autre siècle naisse
    et d' un monde épuisé s' éloigne sans remords ;
    fidèle au songe heureux où fleurit sa jeunesse,
    il entend tressaillir la poussière des morts.

    Les sages, les héros se lèvent pleins de vie !
    Les poëtes en choeur murmurent leurs beaux noms ;
    et l' Olympe idéal qu' un chant sacré convie,
    sur l' ivoire s' assied dans les blancs parthénons.
    ô vierge, qui d' un pan de ta robe pieuse
    couvris la tombe auguste où s' endormaient tes dieux :
    de leur culte éclipsé prêtresse harmonieuse,
    chaste et dernier rayon détaché de leurs cieux !
    Je t'aime et te salue, ô vierge magnanime !
    Quand l' orage ébranla le monde paternel.
    Tu suivis dans l'exil cet Oedipe sublime,
    et tu l'enveloppas d'un amour éternel.

    Debout, dans ta pâleur, sous les sacrés portiques
    que des peuples ingrats abandonnait l'essaim,
    Pythonisse enchaînée aux trépieds prophétiques,
    les immortels trahis palpitaient dans ton sein.
    Tu les voyais passer dans la nue enflammée !
    De science et d'amour ils t'abreuvaient encor ;
    et la terre écoutait, de ton rêve charmée,
    chanter l' abeille attique entre tes lèvres d' or.
    Comme un jeune lotos croissant sous l' oeil des sages,
    fleur de leur éloquence et de leur équité,
    tu faisais, sur la nuit moins sombre des vieux âges,
    resplendir ton génie à travers ta beauté !

    Le grave enseignement des vertus éternelles
    s'épanchait de ta lèvre au fond des cœurs charmés ;
    et les galiléens qui te rêvaient des ailes,
    oubliaient leur dieu mort pour tes dieux bien-aimés.
    Mais le siècle emportait ces âmes insoumises
    qu'un lien trop fragile enchaînait à tes pas ;
    et tu les voyais fuir vers les terres promises ;
    mais toi qui savais tout, tu ne les suivis pas !
    Que t'importait, ô vierge, un semblable délire ?
    Ne possédais-tu pas cet idéal cherché ?
    Va ! Dans ces cœurs troublés tes regards savaient lire,
    et les dieux bienveillants ne t'avaient rien caché.

    ô sage enfant, si pure entre tes sœurs mortelles !
    ô noble front, sans tache entre les fronts sacrés !
    Quelle âme avait chanté sur des lèvres plus belles,
    et brûlé plus limpide en des yeux inspirés ?
    Sans effleurer jamais ta robe immaculée,
    les souillures du siècle ont respecté tes mains :
    tu marchais, l' oeil tourné vers la vie étoilée,
    ignorante des maux et des crimes humains.
    L' homme en son cours fougueux t' a frappée et maudite,
    mais tu tombas plus grande ! Et maintenant, hélas !
    Le souffle de Platon et le corps d' Aphrodite
    sont partis à jamais pour les beaux cieux d' Hellas!

    Dors, ô blanche victime, en notre âme profonde,
    dans ton linceul de vierge et ceinte de lotos ;
    dors ! L' impure laideur est la reine du monde,
    et nous avons perdu le chemin de Paros.
    Les dieux sont en poussière et la terre est muette ;
    rien ne parlera plus dans ton ciel déserté.
    Dors ! Mais vivante en lui, chante au cœur du poète
    l' hymne mélodieux de la sainte beauté.
    Elle seule survit, immuable, éternelle.
    La mort peut disperser les univers tremblants,
    mais la beauté flamboie, et tout renaît en elle,
    et les mondes encor roulent sous ses pieds blancs.


    Pour des informations plus détaillées, c'est ICI

    A la recherche d'Hypatie ( Sainte-Catherine ? ) (PDF) ICI