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Quel beau métier professeur - Page 24

  • QCM et mots-croisés avec Hot Potatoes

    Hot Potatoes est un logiciel qui permet de faire des QCM, des Quizz, des textes à trous. C'est vraiment bien et simple d'utilisation. Je tenterai de faire un petit tutoriel, un peu plus tard, c'est sur la pile des choses restant à faire...

    Si vous voulez tester un QCM sur les complexes (humoristique) et une grille de mots-croisés qui ne l'est pas moins, cliquez sur les images.

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  • Tendance inquiétante sur l'intérêt "mathématique"

    Google Trend permet de dresser des courbes associées aux requêtes sur certains mots-clés. Inutile d'être un expert pour voir que la tendance de recherche est décroissante sur le long terme pour  "mathématiques" et "mathematics".

     

     

    maths1.png

     

     

    Le graphique précédent était en échelle relative, c'est à dire en fraction des recherches totales, mais le résultat n'est pas beaucoup plus réjouissant en échelle absolue sur la même période:

     

    mathématiques.png


    La tendance internationale suit la même pente...

     

    maths2.png

     

    Les origines des requêtes sont intéressantes à analyser, car elles ne sont pas sans surprise :

     

    Pays:

    1. Pakistan
    2. Philippines
    3. India
    4. Malaysia
    5. South Africa
    6. Singapore
    7. Hong Kong
    8. Australia
    9. New Zealand
    10. United Kingdom

     

    Villes:

     

    1. Delhi, India
    2. Chennai, India
    3. Makati, Philippines
    4. Kuala Lumpur, Malaysia
    5. Mumbai, India
    6. Singapore, Singapore
    7. Hong Kong, Hong Kong
    8. Sydney, Australia
    9. Melbourne, Australia
    10. Toronto, Canada

     

    Langues:

    1. Tagalog
    2. English
    3. Chinese
    4. Arabic
    5. Dutch
    6. German
    7. Italian
    8. Turkish
    9. French
    10. Spanish

     

    La Chine n'est bien sûr pas présente dans ces statistiques puisque les requêtes se font majoritairement via Baïdu dans ce pays et non Google (le chinois est cependant la troisième langue mondiale utilisée, en dehors de la Chine!). Nous pouvons cependant remarquer que si la France est le pays des mathématiques, elle l'est peut-être en terme de médailles mais elle n'apparaît pas dans les dix premiers pays pour le nombre des requêtes et le français apparaît timidement en 9ème position pour les langues utilisées. Il est à noter l'allemand se porte plutôt bien, nous sommes derrière la Turquie et de façon assez surprenante, l'anglais n'est pas  la première des langues apparaissant dans cette analyse mais le tagalog que je ne connaissais même pas de nom!

    Les Etats-Unis sont aussi les grands absents de ces données!

    A méditer.

  • Tous cyclistes, tous mathématiciens

    En écoutant Juliette, je me suis dit qu'on était tous un peu cycliste avec un petit vélo rouillé .

    Pas vous?

    Menteur!

     

     

    Et puis en regardant Thierry, un ancien élève, je me suis dit que chacun pouvait devenir cycliste...


     

    Enfin certains, un peu plus que d'autres...

     

    Alors j'ai réfléchi et je me suis dit que Juliette n'avait peut-être pas eu besoin de Pantani pour faire sa chanson géniale et que ce n'était pas vraiment cette musique qui motivait Thierry lors de ses ascensions.

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  • Les logos plébiscités par les élèves

    Après une utilisation concrète et assez intensive des logos sur une période  d'un mois et demi, couvrant environ trois chapitres (repérage dans le plan, dérivation et statistiques)  en classe de Première S, j'ai effectué un sondage auprès des 35 élèves de cette classe sur la poursuite de leur utilisation en ne donnant que deux choix possibles: Abandon ou Poursuite.

    Les résultats associés à la poursuite de leur utilisation sont les suivants :

    • Au tableau, pendant le cours ou la correction d'exercices : 75%
    • Sur les copies pour correction ou annotation: 90%
    • Sur les fiches de présentation du cours, des activités et des exercices (exemple): 72%

    Ces chiffres m'impressionnent toujours et sont à mettre en rapport avec les précédents, ici.

    En ce me concerne, je pense abandonner l'un des logos, (liste ici) trop difficile d'emploi correspondant à "ralentir", car la vitesse d'éxécution d'une tâche est inaccessible et je ne suis pas sûr que le passage mal négocié, le soit à cause de la vitesse d'exécution. Il est à noter que la correction de copies est moins fastidieuse car on a vraiment la sensation d'agir au niveau de l'intellect de l'élève plus que sur les contenus produits. Elle est cependant un peu plus longue.

  • Connaissances, compétences, socle commun et processus d'apprentissages

    Il me semble que les processus d'apprentissage sont aux  compétences (processus dynamiques) ce que le socle commun est aux connaissances (stock).

    Dans toute transmission il y a un émetteur et un récepteur et du point de vue du récepteur, il y a une intériorité et une extériorité, une origine et un objectif.

    Les processus d'apprentissages et le socle commun sont associés à l'intériorité individuelle, à l'origine, au départ. Ils constituent une transformation personnelle interne. Il n'y aurait pas, pour le système scolaire, de négociation possible sur le niveau d'intériorisation des éléments du socle sous-entendu que les élèves auraient été informés et entrainés aux processus d'apprentissage accompagnant ce niveau minimal d'acquisition demandé. Il me semble que cette exigence minimale doit aller de pair avec l'enseignement des moyens d'y parvenir. Or énoncer un contenu ou demander une compétence ne dit rien sur la façon dont ceux-ci se mémorisent ou s'intériorisent par l'élève, sur les processus qui accompagnent leur fixation interne. Or celle-ci n'est jamais enseignée ou presque.  C'est toujours le concept disciplinaire (même s'il est interdisciplinaire) qui est expliqué, ressassé, et en fait demandé.  Rien ou très peu n'est dit sur la manière dont celui-ci s'intériorise.

    De l'autre coté, la demande d'une restitution ouverte se projette en évaluation de connaissances ou  de compétences acquises dans un champ donné. Il s'agit d'un objectif, qu'il soit statique ou dynamique. Si l'évaluation par compétences peut s'avérer plus positive que l'évaluation de connaissances, c'est que bien souvent celles-ci sont nommées ou choisies pour qu'il en soit ainsi. Demander à un élève une factorisation simple ou d'avoir la compétence de factoriser sont isomorphes, par contre demander à un élève une factorisation difficile et avoir la compétence de factoriser ne le sont plus. Si l'on veut l'isomorphie il faut ajouter à la mesure de la compétence, l'impératif de la réaliser dans un champ technique délicat.

    On voit  que dans l'évaluation des connaissances ou des compétences, la mesure se fait à postériori, à la fin et en externalité pour en fait conclure le plus souvent sur l'état intérieur de l'élève. Or l'effet mesuré n'est pas nécessairement corrélé à la cause et toute mesure positive externe est le témoin d'une absence de perturbation entre le l'état intérieur et sa restitution et non celui d'une présence d'activité cognitive adaptée. Il est de plus assez étrange que ces présupposés implicites d'activité cognitive interne ne fassent pas eux aussi l'objet d'un enseignement à moins que ceux-ci ne soient pas vraiment connus du système lui-même qui fait pourtant sans cesse appel à eux. Paradoxalement, l'enseignant est celui qui a eu le moins à réfléchir sur la question tout en étant le seul qui puisse y répondre! Il a en effet rencontré assez peu de freins sur le chemin de son apprentissage et n'a pas eu nécesairement besoin de leur explicitation pour assurer sa réussite.

    Le système scolaire, lorsqu'il parle d'échec, ne mesure-t-il pas l'absence ou le faible niveau de  processus d'apprentissages individuels au lieu de mesurer la présence réelle de stratégies d'apprentissages? En d'autres termes, le bon élève n'est-il pas celui qui répond positivement à l'injonction scolaire sans pour cela nécessairement comprendre comment est-ce que cela se passe en lui, et le mauvais élève n'est-il pas celui qui ne parvient pas à répondre positivement sans qu'on lui ai vraiment enseigné les stratégies d'apprentissages qui lui permettent d'intérioriser facilement la demande extérieure. Et pour poursuivre sur la même ligne, l'échec n'est-il pas une mesure de l'abandon par  fatigue (au sens mécanique) et par absence d'enseignement de processus d'apprentissages et la réussite scolaire n'est-elle pas une simple mesure de l'adaptation à un environnement ou les implicites d'apprentissages ne sont pas enseignés?

    En ce sens ne devient-il pas nécessaire d'enseigner les processus d'apprentissage en même temps que les contenus?