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  • Lumière sur Georges Lemaître

    Georges Lemaître (Monseigneur) (Charleroi, 17 juillet 1894 – Louvain, 20 juin 1966) est un chanoine catholique, astronome, physicien belge.

    Le chanoine Lemaître ne savait donner cours que dans le chahut. Il réclamait celui-ci de ses étudiants, en leur demandant s'ils étaient malades lorsque le calme régnait dans l'auditoire.

    En 1927, indépendamment des travaux d'Alexander Friedmann de 1922, Georges Lemaître affirme que l'univers est en expansion, se fondant sur les travaux de Vesto Slipher et Edwin Hubble. Il est le premier à formuler la loi de proportionnalité entre distance et vitesse de récession des galaxies, dont la nature extragalactique vient d'être démontrée quelques années plus tôt. Il fournit une première évaluation de la constante de proportionnalité, ce qu'on appelle aujourd'hui la constante de Hubble. Cette estimation, figurant dans son article de 1927 rédigé en français, ne sera pas traduite dans sa version anglaise réalisée par Arthur Eddington, et sera découverte empiriquement par Hubble quelques années plus tard. Il propose une évolution de l'univers à partir d'un « atome primitif ». Cette théorie fut rebaptisée « Big Bang » par Fred Hoyle en 1948 ou 1950, au cours d'une émission de radio. Prix Francqui 1934.


  • La revue de presse de Philippe Watrelot

    Avant de partir au travail ou de corriger quelques copies, je vous conseille la lecture quotidienne de la Revue de Presse de Philippe Watrelot des "Cahiers Pédagogiques". Détaillée juste ce qu'il faut, les hyperliens pointent sur les articles source. A accompagner avec un petit jus d'oranges pressé! Mieux qu'à l'hôtel...

    Je transporte ici celle d'aujourd'hui:

    Gifle et retour de bâton...
    Gifle à l’école, 
pas de sanction pour le prof ”c’est le titre du Figaro qui nous apprend que le professeur convoqué mercredi au rectorat de Lille, et qui a reçu le soutien de François Fillon ne serait pas l’objet d’une procédure disciplinaire comme cela avait été annoncé au départ. Le premier ministre a en effet déclaré  : “Je pense que ce n’est jamais une bonne solution de gifler un élève, mais en même temps, je soutiens les enseignants qui ont besoin d’un peu de discipline et d’un peu de respect.”. Dans le même article du Figaro, des collègues de ce professeur déclarent “On se reconnaît tous un peu dans l’injustice faite à ce prof parce qu’elle illustre la remise en question permanente de notre autorité” ou encore “Nous ne sommes évidemment pas favorables au rétablissement du châtiment corporel, mais il faut bien reconnaître que certains élèves cherchent, en permanence, à tester les limites de leurs profs.”.
    On voit bien ici que c’est le thème de l’autorité qui est sous-jacent derrière ce fait divers. D’ailleurs, dans le même journal, on trouve le résultat d’un sondage sur un sujet voisin puisque sur la situation des banlieues les français interrogés réclament plus d’autorité et mettent en cause la responsabilité des parents.
    Dans Libération, Charles Hadji, professeur en sciences de l’éducation à Grenoble-II, analyse assez bien ce fait divers et ses implicitesJe vois trois grandes raisons. D’abord, sous certains aspects, notamment sur fond de montée des violences, le métier devient plus difficile. Ensuite l’affaire touche au cœur même de la profession, la relation à l’élève, avec les problèmes d’autorité et de respect qu’elle pose. Enfin, il y eu une surmédiatisation de réactions qui me paraissent démesurées - le père qui poursuit l’enseignant, la justice qui embraye, le procureur qui s’exprime à la télévision sur l’affaire... Tout cela a exacerbé l’impression des enseignants d’être mal aimés.[...]
    Mais au nom de ce malaise peut-on tout justifier ? La question se pose. La lecture des circonstances précises de l’incident par le Procureur (toujours dans Le Figaro) laisse quelques doutes et un léger sentiment de malaise.
    Dans cette affaire, comme on l’a déjà souligné à plusieurs reprises, il faut aller au delà des excès et revenir aux principes. Si cette affaire conduit dans l’opinion à justifier le retour de la trique, à confondre autorité et obéissance par la force, et à remettre en question certains principes, je ne sais pas si le climat dans les écoles y aura gagné...

    Fausse note
    Autre sujet de crispation : l’évaluation des enseignants par les “usagers” Ce principe était évoqué dans le rapport Attali (mais pas dans le rapport Pochard, ne confondons pas).
    le journal en ligne Rue89 a réalisé une enquête sur ce sujet et décrit plusieurs écoles qui proposent aux étudiants d’évaluer leurs enseignants.
    Un très opportuniste créateur de site web avait, quant à lui, proposé la semaine dernière un site qui proposait aux élèves de noter leurs professeurs. Très vite, le site a été l’objet de nombreuses dérives et manipulations. Plusieurs syndicats sont montés au créneau . Le Snalc a saisi la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) lui demandant si le site « était référencé et si ses fichiers étaient déclarés ». La FSU a parlé de « lynchage public », le SE-Unsa d’« une insupportable délation ».
    C’est sans rapport mais... Bonne année du Rat !

    Bonne Lecture...

  • Maths et TICE en lycée : Brochure de l'APMEP à télécharger

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    Téléchargez la brochure "Maths entre Ecran et Papier" réalisée par Jacque Lubczanski et Isabelle Lallier Girot. Elle comprend 19 activités TICE de lycée pour la classe, 4 pour les secondes, 7 pour les premières et 8 pour les terminales, ou du moins faisant intervenir les notions de ces classes. Elles s'appuient sur, le tableur d'Open Office, Geogebra ou la calculatrice.

  • L'An@Chronique Numérique - Number tri

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifRecyclage des philosophes et philosophie bio

    Je le sentais. Un jour viendrait où il faudrait recycler les philosophes. Out, les vieux philosophes, vive le bio, le nature, le durable.  An@Chronique - Number TRI ( sélectif ) oblige, il va falloir s'y coller. Alors commençons dès maintenant.

    Socrate est passé au bio, c'est mortel !

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    Descartes : "je pense donc je suis"... non, plus maintenant.

    Et si je pensais mais que je n'étais pas réél. Si j'étais une simulation extrêmement évoluée , que je vivais dans un monde simulé en étant dans l'incapacité de le savoir. Des arguments bien difficiles à contrer qui mettent à mal le maintenant trop classique " Cogito ergo sum" de Descartes. Vivons-nous dans une simulation où les seuls bugs seraient nos comportements irrationnels? C'est la question que nous renvoit Nick Bostrom qui nous affirme que nous pourrions déjà bien vivre dans un tel environnment créé par une civilisation qui aurait atteint la maturité technologique, c'est à dire dont les simulations seraient indépendantes de leur substrat. En gros, NOUS!.  En guise de démonstration, il nous propose les 3 arguments suivants dont la réfutation des 2 premiers entraîne l'acceptation du 3ème.

    Argument 1 : Toute civilisation technologique disparaît avant d'arriver à maturité.

    Argument 2 : Les sociétés technologiques arrivées à maturité abandonnent les simulations de grande précision incluant le cerveau humain.

    Argument 3 : Ma vie et mon environnement sont des illusions car je vis dans une simulation.

    Pour un peu plus de détails sur le sujet c'est ICI et la note que j'avais fait à ce sujet est ICI

    "Je pense donc je suis une simulation"... dixit Bostrom : Descartes : recyclé !

    D'autant plus qu'on pourrait affirmer, non sans une pointe d'humour, à l'image d'un étudiant du professeur Brian Whitworth : "Si je suis dans une réalité virtuelle, les graphismes sont superbes, mais l'intrigue craint un max." Le professeur Brian Whitworth est Docteur en Systèmes d'Information et maintenant Maître de conférences à l'Institut de l'information et des sciences mathématiques à l'université Massey à Auckland. Il se pose lui aussi la question: pouvons-nous être dans un monde de réalité virtuelle produite par une intelligence supérieure où l’ordinateur en coulisse fonctionne à une vitesse de traitement de 186 282,397 miles par seconde - la vitesse maximale de la lumière?

    Des matheux à la place des philosophes et hop , un p'tit coup de bio et de recyclage.

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    Leibniz le savait déjà lorsqu'il affirmait : "Chaque corps organique d'un vivant est une espèce d'automate naturel" mais reste-t-il crédible après Kerviel pour avoir écrit : «L’homme doit agir le plus possible car il doit exister le plus possible et l'existence est essentiellement action.» ? : Allez on recycle Leibniz.

     

    Et Finkielkraut qui veut débrancher l'école. On recycle, on recycle pas? Allez on recycle, c'est à la mode et ça créé des emplois. Et en plus on fait un prix de gros :  l'école, les bouquins, les philosophes et Internet aussi...

     

    En philo, le développement durable et le bio, c'est porteur.

     

    Même les adeptes de Krishna  vont devoir se mettre au vert (naturel) ....

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    Et pour les autres, je vous laisse la liste. Par contre faites attention à certains philosophes comme Nietzsche qui ne se laisseront pas faire facilement. Par exemple, en ce qui le concerne, il fut déjà très proche de la nature ( d'un cheval ) à la fin de sa vie...

    Ensuite, un petit coup de Möbius pour tout ce petit monde, programme "délicat" pour commencer, on ne sait jamais...
       

     

    Et voilà le travail :

     

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    Voilà un vrai problème moderne, bio, philosophique, associé au développement durable et bien posé !


    Je ne sais pas si on a gagné au change, les futurs historiens feront le bilan...

     

    Pochard, Rocard: quel rapport ? Un arc en ciel de couleurs...

    Rocard démissionne de la commission Pochard.
    Pour un rapport en or? Non pas de doré c'est pas assez bio.
    C'est un livre vert et les recommandations se feront dans un petit livre blanc... Mais, la colère de Rocard qui se fâche tout rouge: c'est la fin de l'ouverture en MP3
    Et, ce petit livre vert, c'est quoi en fait? Petit?  Non pas vraiment, il fait 271 pages en PDF, allez on s'y colle, lisez au moins les titres pour vous faire une idée.... et pas d'impression papier... sinon au recyclage! Le rapport Pochard c'est "The rapport sur l'évolution du métier d'enseignant" et ça ne concerne pas moins de 900 000 personnes en France. Jetez y un coup d'oeil, vous pourrez ainsi découvrir que le titre du livre vert est écrit en bleu et que le texte est quant à lui écrit en noir... Un arc en ciel de couleurs qui se dévoile sur  l'horizon du métier?... Regardez bien dans la marmite, il y a de l'argent. Mais non c'est de l'or. Ah non l'or est interdit, alors c'est peut-être un mirage... attendons pour voir, mais pas trop car les arcs-en-ciel sont éphémères...


    Parfois les mathématiques, c'est les boules.

    A Orléans, au mois de Mars, se tiendra le très sérieux colloque "Mathématiques et billard" . Si vous avez quelques lacunes en maths, vous pouvez toujours tenter une reconversion dans le billard... Voilà quelques exercices de "base".

     

    Illustrations : Cliquer sur les images pour accéder aux sites de Daniel Secconni et de Didier Müller
  • Jean-Marie De Koninck

    cb9ea4e62daaf645d5b837ad20784312.jpgÉminent professeur de mathématiques à l’université Laval, animateur de l’émission «C’est mathématique!» et fondateur de l’Opération Nez Rouge, le Dr De Koninck travaillera avec MITACS, un réseau national de mathématiques qui réunit chercheurs et entreprises dans un effort commun pour résoudre des enjeux de grande importance pour la société et l’industrie. Il s’attachera au développement de programmes innovateurs visant à démontrer aux étudiants des écoles canadiennes primaires et secondaires que les mathématiques vont bien au-delà de la simple addition et soustraction.

    «Si les étudiants du secondaire abandonnent l’étude des maths, c’est principalement parce qu’ils ne voient pas comment cette science contribue à notre monde d’aujourd’hui, explique le Dr Arvind Gupta, directeur scientifique de MITACS. Et pourtant, en réalité, les mathématiques touchent virtuellement tous les segments du monde qui les entoure, des jeux vidéos et logiciels informatiques à la musique, aux voyages spatiaux, à la médecine et même à l’économie. Nous sommes enchantés de travailler avec Jean-Marie pour joindre les jeunes de partout au Canada et leur démontrer comment les maths les touchent de près dans leur vie quotidienne.»

    L'article complet : ICI


    Voir aussi les capsules mathématiques des dossiers mathématiques