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enseignement - Page 19

  • Utilisation du TBI en première S : suites numériques

    J'ai utilisé pour la première fois le Tableau blanc interactif en classe en paperboard de bureau, c'est à dire que j'ai utilisé le bureau comme fond pour l'écriture.

    Le but était de visualiser la représentation graphique des termes d'une suite définie par récurrence. J'ai ouvert Geogebra, j'ai représenté la droite d'équation y=x et la droite d'équation y=-0.5x+2 (en fait j'ai chargé un fichier que j'avais préalablement préparé à cet effet).

     

    11784.png

    J'ai appuyé sur le bouton "paperboard de bureau". Le fond était prêt pour permettre l'écriture. J'ai commencé le graphique, deux élèves l'ont poursuivi et voilà le résultat converti en PDF : suite par récurrence.pdf

    Comme je l'avais précisé dans une note précédente sur le TBI, il faut acquérir une certaine dextérité pour que la séance se déroule correctement. Il faut rester concentrer sur le contenu et la gestion de classe tout en rajoutant des contraintes techniques supplémentaires. Quelles sont-elles ?

    * Écrire de façon lisible sur le TBI

    * Changer d'outil avant d'écrire, il faut par exemple désélectionner l'outil ligne pour pouvoir écrire du texte, cela demande des réflexes qui ne sont pas forcément là.

    * Utiliser le stylo du TBI et le pavé tactile du portable car celui-ci ne comportant que 2 ports USB, il est impossible de connecter la souris, les 2 étant utilisés l'un pour le TBI et l'autre pour la clé USB.

    * Il faut penser à une gestion rigoureuse des couleurs ( dans le cas présent, il s'agit d'essais aussi bien pour moi que pour les élèves...)

    * L'ensemble peut s'avérer assez anxiogène surtout si la partie technique est difficile à gérer comme ça peut être le cas parfois ( passage TBI ordinateur, sauvegarde, fermeture brutale de fenêtre... )

    Je vais placer ce document sur le blog du lycée et demanderai si un élève l'a consulté.  En fait je l'ai placé en lien sur la carte heuristique du chapitre. Je le reprendrai peut-être aussi lors d'une autre séance. Il sera par contre impossible de modifier le fond, seuls les ajouts via le logiciel du TBI seront modifiables.

    Dans tous les cas je poursuis la découverte de ce nouvel objet technologique qu'est le TBI avec mes élèves.

  • Du tableau noir au tableau blanc


    Une petite histoire des tableaux scolaires par Pierre Puget : ICI

  • L'An@Chronique Numérique - Number eilleteu

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifMoins de notes...

    J'ai bien pris note, grâce à l'actualité passée, de ma soi-disant incompétence à mettre des notes! Individu très sensible et très perméable au flux médiatique, je me suis immédiatement remis en question et, comme vous l'avez sans doute remarqué, je publie moins de notes sur ce blog, espérant ainsi conserver une meilleure cohérence avec moi même et avec mes autres amis bloggeurs!

    En fait, cette prise de conscience n'est pas tout à fait la raison de mon éloignement 2.0. D'une part, la période est assez chargée en termes de corrections et d'organisation de diverses manifestations scolaires. De plus, j'ai passé un peu de temps sur les logiciels permettant de créer des cartes heuristiques. J'en ai fait une destinée aux premières S afin qu'ils me donnent le retour ( est-ce utile pour eux en fait ? ).

    Moins de notes mais plus de tableau !

    Et oui en même temps que je mettais moins de notes, je mettais un tableau à l'honneur, blanc et interactif, j'ai nommé le TBI pour les intimes ! J'ai passé l'après midi de mercredi avec des collègues de l'IREM d'Orléans qui m'ont initié au TBI. Le coté logiciel du tableau n'est pas difficile à comprendre pour ceux qui ont un peu l'habitude du travail sur ordinateur. Le logiciel fourni est convivial et on retrouve vite nos marques habituelles, les sauvegardes, l'exportation des fichiers en divers formats. Par contre, prendre en main le coté "tableau" du TBI est assez déroutant!

    Après l'avoir calibré, il faut maintenant faire apparaître la première page blanche du paperboard. Là c'est assez surprenant, on peut écrire à la main avec le stylo et utiliser ce stylo pour faire les opération usuelles que l'on fait depuis des années avec la souris. Un clic, un double clic, et du glisser-déposer avec le stylo. Vous pouvez par exemple emmener ce que vous venez d'écrire à la poubelle en bas a droite du tableau. Tout ce que vous avez écrit est susceptible d'être modifié, jeté ou réécrit. Lorsqu'une page est remplie, on fait apparaître une autre page. On peut revenir à la première, copier facilement un élément de la première sur la deuxième, le réduire ou le grossir, et tout cela au tableau ! Il n'y a plus d'ordinateur, seul un tableau, vous et les élèves qui l'adoptent assez facilement après quelques hésitations pour la sélection des outils ( stylo ou flèche de sélection ). Il faut s'entraîner à la logique du tableau car lorsque l'on utilise par exemple l'outil "stylo ligne", qui permet de tracer de magnifiques lignes droites, il faut le déselectionner en recliquant dessus pour écrire. Ce réflexe est loin d'être instantané.

    Il devient donc possible de garder des traces d'un cours sur l'autre, d'exporter une correction en PDF ou HTML.  Il est possible d'écrire sur des textes imprimés, de surligner des documents, de format PDF par exemple comme des sujets d'annales.

    Il est possible de préparer des pages de paperboard avant une séquence, d'y insérer des fichiers liés. Pour cela on peut installer le logiciel sur n'importe quel ordinateur afin de les créer et installer aussi la tablette PC pour écrire. Seule ombre au tableau : la tablette PC est bien petite et écrire proprement avec demande beaucoup d'entraînement. J'ai donc préféré la création non manuscrite, usage qui semble être réservé à la classe.

    J'ai créé une présentation du TBI assez rapidement et une page de paperboard illustrant le plan pour un chapitre de cours comme s'il s'agissait d'un document "Traitement de texte". J'aurai pu l'utiliser en classe ( si je ne l'avais pas détruit par inadvertance.. on se refait pas.. et comble de malchance, il n'apparait pas dans la poubelle windows!).

    J'ai testé le TBI pendant 4 heures devant des élèves sans préparation spécifique de séquence. Ils ont été plus prompts à la correction, sans doute grâce à l'effet "tout nouveau, tout beau". J'ai conservé toutes les pages des corrections. Je peux ainsi repartir à la prochaine séquence de ce qui a été fait sans réécrire tout, ou exporter les pages enformat PD et les publie sur le blog du lycée ( je ne le ferai dans ce cas si mais je le testerai une prochaine fois).

    Les usages du TBI sont à inventer. Je m'entrainerai ( car il s'agit bien de cela ) dès que je le pourrai et vous compterai ici les quelques expériences associées. Pour l'instant, je me déplace un peu dans la forêt de la découverte avant d'atteindre celle du savoir...


    Pour compléter : le Tableau Blanc Interactif par L'IREM de Rennes : ICI et 2 vidéos ( pas encore de moi... je m'entraîne!)

  • Un exemple de carte heuristique en mathématiques : le chapitre " Statistique " de Première S

    1442388051.jpgLa carte heuristique est un diagramme permettant de représenter simplement des informations complexes. Elle est entièrement adaptée à l'enseignement où les présentations linéaires sont souvent trop limitées.

    Mon voisin de "Tout le monde en blog"  : Lettres et cartes heuristique est un spécialiste du sujet, j'ai donc été  chercher chez lui quelques adresses et ai récupéré au passage la licence de MindManager7. J'avais déjà trouvé il y a quelques temps le logiciel gratuit Freemind avec lequel j'ai fait mes premiers pas. J'ai découvert Mindomo qui permet un partage en ligne des cartes heuristiques et qui visiblement est gratuit pour cette utilisation.

    Je me suis toujours posé la question concernant l'utilisation et l'intérêt du cahier de textes pour les élèves. La carte heuristique peut être un bon moyen de présenter des informations, un cours plus ou moins détaillé qui puisse d'une part servir de repère aux élèves et puisse aussi être utilisé comme cahier de texte pour indiquer une progression.

    La carte heuristique me semble être un excellent outil pour dynamiser une pratique pédagogique autour du triptyque "compétences, savoirs et culture". Je vais m'exercer pendant le reste de l'année à construire quelques cartes qui ont l'avantage d'être réutilisables d'une année sur l'autre et que l'on peut partager en ligne. De plus elles peuvent aussi être facilement transformées et donc enrichies ou remaniées.

    J'ai choisi de présenter autour de la notion "statistique", la synthèse du cours où ressortent en bleu les points du chapitre qui me semblent incontournables et en vert l'utilisation des TICE. Apparaît aussi sur cette carte un pôle "Sur le Web" , où j'ai placé quelques liens ( peu ) de cours et des adresses pertinentes sur le sujet. J'ai choisi d'intituler " Ne pas oublier ", une partie plutôt réservée aux compétences attendues qui ne ressortiraient pas directement de la simple lecture du plan du cours. Un dernier point qui me semble tout aussi important quelque soit le niveau et le sujet traité, est celui de la culture et de la contextualisation historique, qutrième pôle qui est aussi présent sur la carte.

    La progression dans les notions peut être matérialisée par une icône des tâches. Le temps devient ainsi une étiquette de la notion étudiée, il n'impose plus une présentation linéaire et chronologique des évènements pédagogiques.

    Sur une même carte heuristique peuvent donc cohabiter de façon dynamique des objets numériques très divers ( documents écrits, images, sons, vidéos...) dont le choix et la juxtaposition autour d'un squelette de cours permettent l'éclairage.

    Je présente ici ma première carte, sans doute imparfaite, mais  comme tout nouvel outil, il me paraît indispensable de se l'approprier. Cela demande temps et réflexion. Je vais tenter d'éditer jusqu'à la fin de l'année, les cartes heuristiques des chapitres de première S restants.

    L'insertion du code pour embarquer la carte ici ne fonctionne pas, je place donc le lien de la carte ci-après.


    La carte heuristique : statistiques en première S

    La version MindManager de la carte ( téléchargement du viewer obligatoire pour la visualiser)

     

     

     

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  • Le Repaire des Maths -6-

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    L'actualité nationale et internationale

     

     

    • Deux mathématiciens, Jacobi et Madden, viennent de trouver une technique permettant de générer toutes les solutions de l'équation :  a4 + b4 +c4 +d4 = (a + b + c + d)4 , l'article en anglais


    Apprendre, enseigner, chercher

    • 4 universités Françaises dans le groupe d'Excellence en "Mathématiques" Européen ( Die Zeit )

    • Recherche dans l'éolien : prévoir le comportement turbulent du vent
      Dans le cadre d'un projet intitulé "Les turbulences du vent et l'énergie éolienne", des chercheurs de l'Institut de Physique théorique de l'Université Wilhelm de Münster (WWU) travaillent depuis 3 ans au développement de modèles mathématiques capables de prévoir le comportement turbulent du vent : les brusques fluctuations des courants éoliens sont sources de difficultés techniques pour les gestionnaires des réseaux électriques et d'un surcoût de l'énergie éolienne.
      Les modèles utilisés jusqu'à présent pour simuler les écoulements à proximité des éoliennes ne reflétaient pas la réalité de manière satisfaisante, car ils ne savaient pas prendre en compte les fortes fluctuations du vent. Le chercheur David Kleinhans a amélioré un de ces modèles de manière à ce qu'il décrive mathématiquement ces fluctuations et qu'il soit en mesure de simuler certains événements extrêmes (rafales de vent). Le modèle amélioré a déjà été testé en collaboration avec un fabricant d'éoliennes.
      L'article des bulletins électroniques

     

    Point culture qui n'est pas "point de culture"... 

     

    • Parfois un mathématicien et un champion du monde d'échecs s'unissent le temps d'un livre.  Et cela donne Des échecs à l'infini, par Anatoly Karpov, et Evgueni Guik, docteur en mathématiques. La note de philippe Dornbush

    • Les échecs sont à l'Occident ce que le Go est à l'Orient. Le jeu de Go n'est pas moins mathématique mais il pose des difficultés importantes. Aucun algorithme ne permet pour l'instant aux ordinateurs de gagner contre les grands maîtres : Le jeu de Go



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