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Quel beau métier professeur - Page 10

  • Variable personnelle et niveau de maths

    J'ai créé une variable personnelle en coefficientant les niveaux de motivation, de performance, d'investissement, de stress et de gestion du stress estimés par 40 de mes élèves.  Chaque élève est représenté par un point dont les coordonnées sont cette variable en abscisse et leur niveau de maths en ordonnée. Je règle les paramètres pour minimiser l'écart à l'ajustement polynomial du second degré du nuage de points. Cette fonction possède un maximum très visible. Je ne sais pas si cela a un sens. Si quelqu'un peut m'aider...


    Psycho2.png

     

    Avec 52 points et une fonction du troisième degré (aucun point rejeté), l'horizontale est à 10:

     

    apprentissage,variable personnelle

  • Carte heuristique en classe: les fonctions trigonométriques

    Le tableau avec la carte:

    20130131_092001_3_bestshot.jpg

    La carte sur le cahier:

    2013-01-31_09-33-04_428.jpg

     

  • Maths pures et notations qui le sont moins...

    Les enseignants de  "maths pures", presque tous bourbakistes,  de l'université de Strasbourg où j'ai été étudiante dans les années 60, manifestaient une certaine propension à utiliser des notations quelque peu  tendancieuses. Exemples :

    - l'un d'entre eux, normalien, éminent topologue, futur académicien (correspondant), jouait ce petit jeu:
    chaque fois qu'il utilisait la lettre "q" et  devait l'indexer, il choisissait systématiquement  comme indice la lettre grecque "nu" alors que la lettre "n" aurait très bien fait l'affaire !
    Les étudiants  l'entendaient donc discourir, phonétiquement, de "cul nu" !
    Ils ne manquaient pas de glousser mais l'enseignant restait imperturbable.

    - un autre enseignant, non normalien, moins éminent mais aussi topologue, avait une prédilection pour l'association des lettres grecques "tau " et "rho" !
    Les étudiants gloussaient aussi avec ce phonétique "taureau"  et là, l'enseignant gloussait avec eux !  
    Toujours avec la lettre "rho", il disait souvent quand il s'agissait de simplifier une expression: les "rho" se biffent (on les barre) !
    Les étudiants phonétisaient les "rosbeefs",  toujours en ricanant avec le prof ! Très subtil !

     Pour le couple (cul nu, taureau) les enseignants en question s'étaient-ils concertés, les petits futés ?
     
    - un troisième larron, aussi normalien, éminent géomètre, futur académicien (correspondant), moins tendancieux, s'obstinait à utiliser des lettres gothiques majuscules pour ses notations ! Les étudiants qui reproduisaient fidèlement son cours sur leurs tablettes, se voyaient donc dans l'obligation de multiplier les tortillons associés à ces lettres très complexes. Mais  l'Alsace était encore très germanophone à cette époque ; peut-être  l'enseignant voulait-il simplement se mettre au diapason de cet environnement teuton, louable intention ! Et nous imaginions naïvement qu'il allait nous saquer à l'examen écrit si nous utilisions d'autres notations moins sophistiquées ...

    - un quatrième cas, un enseignant non normalien, probabiliste éminent, est hors sujet ici car il utilisait des notations correctes, mais je ne résiste pas au plaisir de le citer:
     il s'agissait d'un  célibataire endurci lequel, interrogé sur la motivation de son célibat, répondait systématiquement:
    "je n'ai pas besoin de vache à lait" !
    Alors là, plus de modestes gloussements mais de franches rigolades éclataient tous azimuts !

    Et vous, chères lectrices, chers lecteurs, vos profs  vous ont-ils aussi gratifiés d'associations de lettres aussi tendancieuses ?
    Merci de nous les communiquer !
    Heureusement, le ridicule ne tue pas ...

     

    Texte publié grâce à l'aimable proposition de son auteure,  Edith Kosmanek, Docteure en maths, Universitaire retraitée.

     

  • Multiplier avec les réglettes de Genaille et Lucas

    gen002.gifJ'avais déjà vu passer ces réglettes mais je ne les avais jamais vu manipulées par de jeunes primaires. C'est impressionnant, joli et d'une simplicité déconcertante. Enfin je veux parler de la technique car le résultat obtenu se lit progressivement de la droite (chiffre des unités) vers la gauche. Cela s'avère être un bel entrainement à la numération positionnelle.

    Par exemple pour multiplier 352 par 7, il suffit de construire ce nombre avec les réglettes et de se déplacer jusqu'au multiplicateur 7.
    On se place ensuite sur la droite et on prend le chiffre en haut de la case. Il s'agit du chiffre des unités, ici le 4. Ensuite on se laisse guider par les flèches dirigées vers la gauche. Le résultat se construit ainsi de la droite vers la gauche. 4, 64, 464, et enfin 2464 qui est le résultat attendu.

     

    réglettes genaille lucas

    Compléments:

    http://germea.pagesperso-orange.fr/Les%20reglettes%20de%20Genaille%20Germea.htm

    http://www.apmep.asso.fr/Diaporama-reglette-de-Luca

    http://www.dma.ens.fr/culturemath/histoire%20des%20maths/htm/genaille/genaille.htm

    http://www.math.ens.fr/culturemath/materiaux/poissard/Poisard.htm



  • Utilisation d'un smartphone en caméra document

    J'ai pour la première fois utilisé mon smartphone en caméra document afin de vidéo-projeter le travail d'une élève après un bref contrôle en classe. Le résultat est très bon et l'impact pédagogique sensible. 


    L'application Camscanner que j'ai utilisée, permet de convertir directement les images en fichier PDF, permettant ainsi d'utiliser avec aisance le scrolling et le zoom tactiles en projection. Cette application permet de plus un recadrage facile et une amélioration de l'image par défaut, ce qui évite une manipulation fastidieuse.

    Une fois le montage réalisé, par exemple, pendant un test ou une activité, il suffit de prendre la ou les photos des travaux puis de projeter. Il est possible d'effectuer une correction en direct d'une activité en s'appuyant sur une production d'élève. Cela permet aussi de mettre très rapidement en lumière la réalisation d'un travail. 


    Je pense que je suis loin d'avoir fait le tour de toutes les implications pédagogiques et didactiques de cette possibilité qui est maitenant offerte à tous ou presque. Cette pratique me semble de être utilisable à tous les niveaux d'enseignement.

    Le seul bémol est l'obligation de sortir en HDMI, format d'entrée qui n'est pas présent sur tous les vidéo-projecteurs.

    Voici le résultat. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

     

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