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Hommes et femmes - Page 22

  • Quelques anecdotes sur la vie des mathématiciens

    a35c2372f3947718d371774d4c32f808.jpgIl existe sur le web bon nombre d'anecdotes, mais peu en français (voire pas du tout ?), et comme Boris Gourévitch est passionné par la vie des mathématiciens (serait-ce le fruit d'une frustration sous-jacente ?), il se propose de vous faire découvrir quelques-unes des histoires connues ou moins connues. Tout cela pour nous rappeler que ce sont bien des hommes eux aussi !

    Quelques extraits de la page consacrée à ce sujet sur le site "L'univers de Pi" : ICI

    Niels Abel passe son adolescence à la Kathedralskole de Christinia où il est régulièrement battu par son cruel professeur Bader. Ce dernier est renvoyé après avoir battu à mort un de ses élèves.

    Laurent Schwartz faillit rater son admission à l'Ecole normale supérieure. N'étant pas très à l'aise avec la pression de l'écrit, il termina dernier admissible au concours !

    Fourier étudie aussi beaucoup la propagation de la chaleur. Obsédé par elle, malade, il pense que la chaleur peut seule le sauver, surchauffe exagérément son logis et meurt d'un arrêt cardiaque !

  • Le Ché: un amoureux des mathématiques

  • Alexis Lemaire: recordman de calcul mental

    Alexis Lemaire, né en 1980, est un chercheur français en intelligence artificielle de Reims qui détient officiellement le record du monde du calcul mental de la racine treizième d'un nombre de 100 chiffres, en 13,55 secondes, ainsi que le record du monde officiel du calcul mental de la racine treizième d'un nombre de 200 chiffres, en 4 minutes et 27 secondes, calcul présenté par certains comme étant le plus difficile de l'histoire humaine, avant sa tentative. Contrairement à d'autres calculateurs qui réalisent des records mondiaux mais faciles à battre, Alexis Lemaire recherche avant tout la réalisation de performances impossibles, et des applications concrètes et extrêmement utiles en intelligence artificielle.

    La racine treizième d'un nombre de 100 chiffres

    Le 10 mai 2002, il a bat le record du calculateur prodige Willem Klein, qui était de 88,8 secondes, et aussi le record moins officiel de Gert Mittring, qui était de 39 secondes.

    Le 23 novembre 2004, Gert Mittring a tenté de battre les 13.55, mais son temps de 11,8 secondes ne sera pas homologué, les règles de l'organisation n'ayant pas été respectées.

    Le 17 décembre 2004, il bat le record avec un temps de 3,625 secondes, lecture, affichage de la réponse et calcul inclus. Il trouve la racine 13e du nombre à 100 chiffres 3 893 458 979 352 680 277 349 663 255 651 930 553 265 700 608 215 449 817 188 566 054 427 172 046 103 952 232 604 799 107 453 543 533, qui est 45 792 573.

    La racine treizième d'un nombre de 200 chiffres

    Le 6 avril 2005, il calcule mentalement la racine treizième d'un nombre de 200 chiffres en 8 minutes et 33 secondes au 742ème nombre, puis bat son propre record le 3 juin 2005 en 4 minutes et 27.77 secondes au 577ème nombre. Ces records sont des records officiels ; un calcul non officiel en 113 secondes au 40ème nombre a été réalisé le même jour devant témoins officiels

    L'article de Wikipédia : ICI

    Document audio : ICI

    Article : ICI
    ajout du 11/12/2007 : nouveau record pour la racine 13ème d'un nombre de 200 chiffres : 70.2 secondes : ICI
  • Résultats du sondage

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    Merci à tous les visiteurs qui ont répondu à ce petit sondage. C'est plutôt encourageant pour un début, non ?

  • Descartes et l'intellection

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    Quel que soit le maître, il vient un moment où l’élève est tout seul en face du problème mathématique; s’il ne détermine son esprit à saisir les relations, s’il ne produit de lui-même les conjectures et les schèmes qui s’appliquent tout comme une grille à la figure considérée et qui en dévoileront les structures principales, s’il ne provoque enfin une illumi­nation décisive, les mots restent des signes morts, tout est appris par cœur. Ainsi puis-je sentir, si je m’examine, que l’intellection n’est pas le résultat mécanique d’un procédé de pédagogie, mais qu’elle a pour origine ma seule volonté d’attention, ma seule contention, mon seul refus de la distraction ou de la précipitation et, finalement, mon esprit tout entier, à l’exclusion radicale de tous les acteurs exté­rieurs. Et telle est bien l’intuition première de Descartes: il a compris, mieux que personne, que la moindre démarche de la pensée engage toute la pensée, une pensée autonome qui se pose, en chacun de ses actes, dans son indépendance plénière et absolue.

     

    (…) Pourtant l’enfant qui applique sa liberté à faire une addition selon les règles n’enrichit pas l’univers d’une vérité nouvelle; il ne fait que recommencer une opération que mille autres ont faite avant lui et qu’il ne pourra jamais mener plus loin qu’eux. C’est donc un paradoxe assez frappant que l’attitude du mathéma­ticien; et son esprit est semblable à un homme qui, engagé dans un sentier fort étroit où chacun de ses pas et la position même de son corps seraient rigoureusement conditionnés par la nature du sol et les nécessités de la marche, serait pourtant pénétré par l’inébranlable conviction d’accomplir librement tous ces actes. En un mot, si nous partons de l’intellection mathématique, comment concilierons-nous la fixité et la nécessité des essences avec la liberté du juge­ment.


    La suite de cette note sur le blog Jadislherbe : ICI, extrait de  Introduction à des textes choisis de Descartes (1946) par Jean-Paul Sartre.


    Bibliographie de Descartes : ICI

    Articles de Pierre Guenancia : ICI