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Un article sur le sujet provenant du Québec : ICI
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Un article sur le sujet provenant du Québec : ICI
Oui 0.1%, c'est un tout petit pourcentage, et c'est le pourcentage de blogueurs qui ont choisi la catégorie "Sciences" sur Boosterblog, un site plutôt dédié à des blogueurs jeunes soit 126 ( dont le mien ) sur 130 677. C'est aussi la catégorie la moins représentée. Il y vraiment du travail et quelques questions à se poser. Le chiffre est à méditer !!!!
Je pourrai même pousser plus loin le constat en ne m'attachant qu'aux "mathématiques", et compter le nombre de blogs qui ont choisi d'en faire leur sujet principal, comme ça a été le cas pour moi. Il y a quelques mois, j'ai transformé l'essai d'un blog personnel ( il en reste quelques traces, en cherchant bien ) en un blog plus tourné vers les mathématiques. Quel est ce constat ? Je n'ai pas vu le nombre de blogs sur le sujet, augmenter de façon sensible. Il y a, en tout et pour tout, au plus une petite dizaine de blogs actifs francophones, avec le mien, dont les notes s'éloignent souvent d'un contenu purement mathématique.
Poussons encore un peu plus avant le constat, otons de ce chiffre, les blogs des personnes qui l'ont attaché au site qu'ils ont construit, ou au livre qu'ils ont édité, non pas pour critiquer cette démarche, mais simplement parcequ'ils possèdent un niveau mathématique et informatique bien supérieur à la moyenne... Non, là je ne compte plus....
Alors de deux choses l'une, ou les mathématiques sont encore affaire de spécialistes, ce dont personne n'a jamais douté, ni les élèves, ni les enseignants, ni les spécialistes eux-mêmes, ou les mathématiques prennent le chemin de la pédagogie et de la vulgarisation en dehors des " gens qui savent déjà à peu près " ( en oubliant les querelles de chapelles ), et là, force est de constater qu'il y a vraiment du chemin à faire. Le nombre de blogs dédié à ce sujet en sera peut-être un indicateur ( à vérifier ) et comme on dirait en économie, le potentiel de croissance est énorme, compte tenu du niveau de départ !
Les mathématiques, comme il semble que ce soit le cas aujourd'hui, prennent le pas de la démocratisation, nous le voyons au niveau scolaire, mais ne risque-t-on pas le difficile réveil de la démocratisation sans public, ce qui serait la pire des punitions ?
J'en ai encore fait un tel constat lors de la présentation de la "spécialité maths" en Première S par des élèves de Terminale S. Bon nombre d'élèves de Première de se demander comment est-ce que près d'un tiers des élèves de Terminale peuvent choisir " maths comme spé en Term !", c'est la plus dure disent-ils, celle qui demande le plus de travail, il faut être fou pour faire ce choix. Pourquoi les mathématiques véhiculent-ils toujours une telle image? Est-ce toujours de la faute à Monge et à Polytechnique? Doit-on changer les choses? Peut-on les changer? Autant de questions dont les réponses sont absentes, ou tardent à venir... Entre élection élitiste et outil de connaissance du monde, il faudra que les mathématiques "du haut" rencontrent les mathématiques "du bas" et se parlent? Y-a-t-il un médiateur dans la salle ?
Le magazine Sciences Humaines du mois de mai 2007 propose un dossier: Les sondages d'opinion, limites et controverses en se posant les questions suivantes : (L'objectif de cette note n'est pas de plagier le dossier du magazine ! )
Quand sont-ils apparus ? Un extrait d'une interview de Georges Gallup, "inventeur" des sondages - archives INA - Cinq colonnes à la Une: ICI
Tous les sondages se valent-ils ?
Qu'est-ce que "l'opinion publique" ?
Sont-ils représentatifs de la population ?
En prenant comme exemple mon cas personnel, j'ai répondu à un sondage très sérieux sur la consommation des ménages ( 147 pages de questions !). La personne qui m'a contacté se plaignait que la répartition des personnes qu'on lui demandait de sonder ne correspondait pas à la réalité du terrain, par exemple les actifs étaient sous-représentés dans ce sondage, dans les villes de campage, alors que les retraités étaient sur-représentés, occasionnant pour elle des difficultés à en trouver un nombre suffisant, et biaisant du même coup, les résultats du sondage. J'ai été aussi surpris de la question : "êtes vous le chef de famille?", qui ne me semble plus trop correspondre avec la diversité des situations rencontrées, ou du moins faudrait-il la remanier. Par contre le contenu du sondage est quant à lui d'une extrême précision.
Les sondages créent-ils l'opinion?
Les sondeurs croient-ils aux sondages ?
En plus du plan, j'extrais de cet article une réflexion de Bourdieu:
L'enquête d'opinion par le simple fait de poser une même question à des échantillons d'individus socialement très hétérogènes et d'additionner les réponses obtenues engage trois postulats:
- Tout d'abord que tous les individus ont une opinion
- Qu'ils se posent tous la question qu'on leur pose
- Et que toutes les opinions se valent d'un point de vue social.
Premier média interuniversitaire pluridisciplinaire : la page d'accueil : ICI
Le Mensuel de l’Université est une publication interuniversitaire pluridisciplinaire et généraliste animée par des universitaires bénévoles issus de disciplines et d’universités multiples.
Le magazine est constitué en association de presse (loi 1901). Média participatif et indépendant, Le Mensuel de l’Université propose, chaque mois, des analyses et commentaires d’universitaires (docteurs, maîtres de conférence, professeurs, etc.) sur les grands enjeux du monde contemporain.
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Sans dépendre d’aucune université en particulier, Le Mensuel de l’Université affirme ainsi son attachement à une Université ouverte, exigeante, consciente des richesses qu’elle recèle et participant au débat public.
Les archives répondant au mot clé "mathématiques". J'aime particulièrement le texte de Didier Nordon : Méfions-nous du savoir !
La rubrique "mathématiqueries" de Gilles G. Jobin, Québec : ICI
Du même auteur : "Intégration des TIC : les conditions essentielles" : ICI et le débat : ICI