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Débats - Page 48

  • Evolution de l'intérêt des jeunes pour les études scientifiques

    Le rapport d'orientation de l'OCDE : http://www.oecd.org/dataoecd/60/24/37038273.pdf

    Y a-t-il une crise des vocations scientifiques ?

    Le magazine "Pour la science" dans le numéro de Mars sous la plume de Bernard convert, chargé de recherches au CNRS s'interroge et affirme que contrairement au idées reçues, l'intérêt pour les sciences n'a pas faibli. La chute des inscriptions universitaires teint d'abord à une préférence accrue pour les filières professionnalisées.

    extrait: page 14
    Recommandations

    Les enseignants qui ont besoin d’une formation ou d’une remise à niveau en S&T doivent bénéficier d’incitations et de ressources adéquates. Ces formations devraient être proposées dans le cadre d’un dispositif souple de formation tout au long de la vie. Les enseignants qui font l’effort d’actualiser leurs savoirs et savoir-faire devraient être récompensés. Cette récompense, qui n’est pas nécessairement financière, peut revêtir la forme d’un congé sabbatique, par exemple. Une formation initiale particulière devrait également être assurée pour sensibiliser les enseignants à la question des stéréotypes qu’ils peuvent inconsciemment transmettre aux élèves, et notamment aux filles et aux élèves appartenant à des minorités. Une reconnaissance devrait également être assurée aux enseignants et universitaires qui investissent du temps dans la communication des S&T.

  • Zéro pointé pour le Bac S - Commentaires

    Le Nouvel Observateur vient de faire paraitre un article sur la série S , ICI. Il met en exergue les soit-disants dysfonctionnements de la série S actuelle. Orientation forcée, sélection trop importante, orientation biaisée, bac trop généraliste, sélection pour le supérieur, programmes indigestes, niveau insuffisant en sciences.

    Ce n'est pas une critique de l'article qui motive cette note dont je juge le contenu comme assez proche de la réalité mais une brève comparaison de la situation actuelle avec celle que j'ai vécue il y a 20 ans  en passant un Bac C.

    J'ai passé un Bac C.
    Ils passent un Bac S.

    Les programmes étaient chargés, le volume horaire de la section était très lourd.
    Cela n'a guère changé.

    Le bac C était élitiste car à trop forte composante scientifique.
    Le bac S l'est aussi car trop généraliste.

    Il y avait beaucoup d'élèves qui suivaient les cours d'histoire-géo, de philo et de bio avec horreur, non parce que ça ne les interessait pas mais parce que c'étaient des matières d'examen.
    Il y a beaucoup d'élèves qui suivent certains enseignements scientifiques avec douleur.

    On prenait de très gros risques si l'on était  moyen dans une ou plusieurs matières scientifiques, il fallait être très solide par ailleurs si c'était le cas.
    Aujourd'hui, les élèves prennent de très gros risques s'ils sont trop fragiles dans plusieurs matières. et n'ont pas de véritables points d'appuis

    J'ai fait des demandes de prépas à Chaptal, Janson de Sailly et à Fontainebleau, j'ai été refusé alors que j'aurai très certainement réussi brillamment.
    Aujourd'hui, les élèves sont acceptés alors qu'ils rencontrent les plus grosses difficultés dans ces filières.

    J'ai obtenu un Bac+5 en mécanique et un Bac+5 en gestion d'entreprise et les entreprises dénigraient - déjà - les diplômes universitaires et elles commençaient déjà à réduire leurs effectifs.
    Aujourd'hui les jeunes obtiennent des diplômes d'ingénieur dont les entreprises se plaignent du manque de compétences scientifiques des diplomés.

    Je voulais travailler dans le privé et je suis fonctionnaire !
    Beaucoup veulent une profession libérale, être ingénieurs et seront ........

    Je manquais d'expérience à l'entrée sur le marché du travail, mon anglais était trop scolaire, je n'étais pas assez-ci et trop ça mais on ne m'a jamais dit que j'avais une très solide formation.
    Aujourd'hui, les jeunes ne sont pas assez scientifiques, trop-ci, pas assez ça , mais on va oublier leurs compétences sur le marché de l'emploi, etc, etc....

    Le bac C me semblait plutôt à l'image de la formation de "l'honnête homme" des années 60.
    Le bac S correspond plus à l'image idéal-typique de la formation de "l'honnête homme" des années 80.

    Bla bla bla, bla bla bla, bla bla bla ( cf une de mes notes pour l'origine ). Mais tirons à boulets rouges sur l'école trop ou trop peu, sur les sciences trop ou trop peu, au moins ça défoule !

    Le bac C est mort, vive le bac S.
    Le bac S est mort, vive le bac C.

    La mutation informatique de l'enseignement arrive et ne va-t-elle pas transformer le bac C, S en I avec de nouveaux élus et de nouveaux sacrifiés sur le dur autel du savoir ?

  • Le réchauffement climatique : mystifications et falsifications

    En format PDF : ICI

    A compléter par  toutes les notes du Tag " Modélisation des évènements terrestres " : ICI

  • Les épreuves et les enjeux de la culture scolaire

    Il faut prendre conscience que nous sommes dans un monde où les principes qui commandent l'action, l'action individuelle comme l'action publique sont multiples et contradictoires. Nous voulons à la fois, l'égalité et l'excellence, la tradition et l'ouverture au monde, l'esprit critique et l'entrée dans la société, la discipline et le libre consentement des élèves, la nation et le respect des cultures... Bref nous sommes invités à arbitrer à choisir et à combiner des positions modérées car elles sont les moins pires. Evidemment, cela peut vite apparaitre comme un renoncement, une abdication, une certaine étroitesse de vue, une dérobade pragmatique. Mais le véritable attachement aux valeurs de l'éducation consiste moins à les affirmer obstinément qu'à se demander comment il est possible de les accomplir.

     

    François Dubet - La crise de la culture scolaire - PUF