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Culture Générale - Page 58

  • Newton devancé par les mathématiciens Hindous ? La suite.

    Le 22 août, j'ai fait une note ( ICI ) sur ce sujet à partir d'un article du NouvelObs du 13 août avec le titre " Newton inspiré par des savants indiens ?". Aujourd'hui, FuturaSciences édite un article sur le même sujet ( ICI) avec carte et photo sous le titre " Newton devancé par des savants indiens ?".

    Quelle est la véritable nature du "Scoop", dont l'origine provient des recherches de George Gheverghese Joseph, apporte-t-il une preuve irréfutable ou une  solide hypothèse du fait que Newton et Leibniz aient pu avoir accès aux travaux de mathématiciens indiens antérieurs de 3 siècles et que ce contact leur ait donné  leurs idées de génie ?

    Comme le rappelle FuturaSciences, l'antériorité, même si elle n'était pas diffusée médiatiquement, était connue, le Scoop n'est donc pas là:

    Pourtant, c’est dès 1835 que l’anglais Charles Whish  avait attiré l’attention du monde savant en publiant un article sur quatre traités de mathématiques et d’astronomie Hindous de l’école du Kerala. Dans cet article, et certainement à son grand étonnement, il insistait sur le fait que les mathématiciens et astronomes de cette partie de l’Inde avaient non seulement jeté les bases d’un calcul différentiel et intégral mais qu’ils étaient aussi en possession de résultats obtenus des siècles après eux en utilisant les algorithmes du calcul infinitésimal de Newton et Leibniz.

    Des traces de calcul différentiel remontent  même à 930 en Inde:

    L'invention du calcul infinitésimal en Inde trouve sa source dans la recherche de la prédiction des éclipses. Aryabhat, puis Brahmagupta, utilisent le concept de mouvement instantané. L'astronome Manjul (vers 930), puis Bhaskaracarya, utilisent la dérivée de la fonction sinus pour calculer l'angle de l'écliptique. Article de Michel Waldschmidt.

    Nous sommes très loin de Newton et Leibniz...

    Le Scoop concernerait donc la transmission de ces connaissances en Europe, il faudrait de plus que cette transmisson ait été le "catalyseur" ou "la matière première" des travaux de Leibniz et de Newton.

    Mais là, il ne s'agit plus d'affirmations, mais d'hypothèses très probables comme l'indique FuturaSciences et il n'est plus question ni de Leibniz ni de Newton... :

    Les jésuites s’implantent dès lors en Inde et commencent à étudier et traduire les textes Hindous. Un siècle plus tard Grégoire XIII lance la révision du calendrier. Or, dans le comité chargé de celle-ci se trouve le jésuite, mathématicien et astronome Clavius dont on sait qu’il avait demandé à ce que l’on examine systématiquement la façon dont les autres pays établissaient leur calendrier. Il semble donc très probableque les découvertes des mathématiciens et astronomes du Kerala aient ainsi été rapportées en Europe même si aucune preuve n’existe à ce jour.

    Les travaux de George Gheverghese Joseph semblent donc éclairer le travail majeur du mathématicien du Kérala, Madhava, et sa transmission presque certaine à l'Europe par des Jésuites. Un appel semble lancé en passant, au Vatican pour accéder aux archives sur ce domaine afin de poursuivre les recherches.

    Ce n'est pas tant le contenu des articles qui m'interpelle mais les titres associés aux sujets concernant " Les  Origines " . J'ai trouvé ( donc d'autres aussi ) en deux mois:

    Newton devancé par les mathématiciens indous ?

    L'afrique berceau des mathématiques.




    Il ne faudrait pas que la saine "recherche des origines" se transforme en médiocre  "guerre des origines"
    dans la tête des gens.



    Il ne faut pas oublier que la quasi-totalité des personnes ne connaît absolument rien sur le sujet, la fraction restante lit bien souvent les titres et les articles en diagonale. Si l'histoire des mathématiques et des sciences est claire pour les personnes dont c'est le métier et celles qui s'intéressent au sujet, elle est totalement inconnue pour la majorité des gens ( elle n'est pas enseignée !).

    Il me parait donc fondamental que les titres collent au plus près aux connaissances du moment, n'engagent pas le lecteur dans des raisonnements déductifs trop simplistes et que l'on ne se lance pas dans une surenchère de l'annonce et  du sensationnel à tout prix...

     

  • Histoire du calcul artificiel

    dc31adbfd0a3cc5c4fdb3ee840483a8f.gifLa page de Jean Marguin : ICI

    Xnumbers, le monde des calculateurs ( anglais ): ICI

  • L'ordre s'oppose au chaos

    « L’ordre est ce qui fait sens, c’est le placement des lettres constituant un mot que je peux comprendre, mot participant lui-même à une phrase que je peux comprendre. Il n’y a pas d’ordre en soi s’opposant à un désordre en soi. Tout est en ordre, même en ordre inhabituel, tant que cet ordre est utile, habituel, raisonné, pour quelqu’un. Le chaos est un ordre inhabituel pour moi, il n’y a pas de fouillis essentiel.
    Pourtant, d’après les scientifiques, certaines choses seraient composées de plus de hasard, de plus de chaos que d’autres (aussi absurde que cela puisse sembler !), les liquides seraient plus hasardeux que les solides par exemple, parce que les mouvements des particules d’un liquide sont plus imprévisibles, plus chaotiques, que celles d’un solide. »

    Emission de France Culture " Les évidences universelles " : Invité David Ruelle : ICI

  • Trouvez le point commun entre ces images

    Qui relie les images suivantes ?

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    Il a donné son nom à cette fleur.

     

     

     

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    C'est son portrait.

     

     

     

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    Il a construit ce temple de forme elliptique à Genève en 1758 .209a3965e8d62ac7faabb86b852fc4da.jpg

     

     

     

     

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    Il  a annoté l'édition genevoise de ce livre de plus de 100 notes dont certaines très développées.

  • Euler, l’imagination souveraine

    Exposition 2 mai 2007 au 28 octobre 2007 au Musée d'Histoire des Sciences de Genève

    429a8bad8d86199163fa38f9be5f3894.gifEn
    lien avec les festivités de commémoration du tricentenaire de la naissance ( ICI ), du grand mathématicien Leonhard Euler (1707-1783), le Musée d’histoire des sciences et la Section de mathématique de l’Université de Genève présentent les pièces maîtresses des écrits de ce savant, accompagnées d’explications et de jeux démonstratifs. Elles donnent l’occasion d’apprécier la variété du génie créatif d’Euler : recherche fondamentale en mathématique, recherche appliquée aux besoins des puissants, défis entre savants ou vulgarisation scientifique.

    C’est également l’occasion de se pencher sur l’Europe savante du 18e s., sur ses cours brillantes et ses princesses savantes et de faire le lien avec Genève, grâce aux correspondances d’Euler avec des savants genevois tels Calandrini ou Cramer.

    Un cycle de conférence tout public accompagnera l’exposition, des mercredi des mois de mai et de septembre 2007.

    Le texte de présentation de 19 pages en format PDF : ICI

    Une émission de Radio de 2h00 " Euler le magnifique " diffusée sur la Radio Suisse : ICI