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Culture Générale - Page 59

  • Trouvez le point commun entre ces images

    Qui relie les images suivantes ?

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    Il a donné son nom à cette fleur.

     

     

     

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    C'est son portrait.

     

     

     

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    Il a construit ce temple de forme elliptique à Genève en 1758 .209a3965e8d62ac7faabb86b852fc4da.jpg

     

     

     

     

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    Il  a annoté l'édition genevoise de ce livre de plus de 100 notes dont certaines très développées.

  • Euler, l’imagination souveraine

    Exposition 2 mai 2007 au 28 octobre 2007 au Musée d'Histoire des Sciences de Genève

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    lien avec les festivités de commémoration du tricentenaire de la naissance ( ICI ), du grand mathématicien Leonhard Euler (1707-1783), le Musée d’histoire des sciences et la Section de mathématique de l’Université de Genève présentent les pièces maîtresses des écrits de ce savant, accompagnées d’explications et de jeux démonstratifs. Elles donnent l’occasion d’apprécier la variété du génie créatif d’Euler : recherche fondamentale en mathématique, recherche appliquée aux besoins des puissants, défis entre savants ou vulgarisation scientifique.

    C’est également l’occasion de se pencher sur l’Europe savante du 18e s., sur ses cours brillantes et ses princesses savantes et de faire le lien avec Genève, grâce aux correspondances d’Euler avec des savants genevois tels Calandrini ou Cramer.

    Un cycle de conférence tout public accompagnera l’exposition, des mercredi des mois de mai et de septembre 2007.

    Le texte de présentation de 19 pages en format PDF : ICI

    Une émission de Radio de 2h00 " Euler le magnifique " diffusée sur la Radio Suisse : ICI

  • Newton inspiré par des savants indiens ? La suite

    Des chercheurs assurent que des savants indiens du moyen-âge avaient découverts les bases calcul infinitésimal 250 ans avant Leibniz et Newton. Ce dernier aurait pu avoir eu vent de ces calculs par l’intermédiaire des jésuites bien implantés dans ces régions.

    Dès la seconde moitié du XVIIe siècle, le domaine mathématique de l'analyse numérique connut une avancée prodigieuse grâce aux travaux de Newton et de Leibniz en matière de calcul différentiel et intégral, que l’on regroupe sous le nom de calcul infinitésimal. Des chercheurs de l’université de Manchester pensent avoir trouvé la preuve que des mathématiciens indiens avaient développé les bases de ce calcul dès 1350.

     

    Leur affirmation repose sur la découverte de très anciens documents concernant « l’école du Kerala ». Cet état du sud de l’Inde est peuplé depuis la haute antiquité et faisait déjà commerce avec les romains. Selon le Dr George Gheverghese Joseph, auteur d’un ouvrage sur les racines non-européennes des mathématiques, les indiens auraient identifié la notion de séries infinies, une des bases du calcul différentiel. En utilisant ce concept et le maniement de certaines fonctions trigonométriques, ils seraient parvenus à estimer le nombre Pi à 9,10 et plus tard dix-sept décimales. Ces notions sont à la base du calcul différentiel, que Newton  appellera « méthode des fluxions » et de l’analyse.  

     

    Toujours selon les auteurs, les jésuites bien implantés à l’époque dans la région aurait pu servir de courroie de transmission de ce savoir vers l’Europe. Ces derniers étaient en effet à l’époque de brillants mathématiciens et maitrisaient la langue locale, singulièrement difficile. Ils avaient également un intérêt particulier envers l’école du Kerala car sous l’égide du pape Grégoire XIII ils travaillaient à la réforme du calendrier Julien et le calendrier indien était réputé. Ils auraient bénéficié également d’autres transferts de savoir dans les domaines de l’astronomie et de la navigation.

    Source nouvelobs.com : ICI

    Article original : ICI

    Les mathématiques en Inde par Michel Waldschmidt ( PDF ) : ICI

    Neither Newton nor Leibnitz - The Pre-History of Calculus and Celestial Mechanics in Medieval Kerala : ICI

    La méthode Chakravala, algorithme cyclique pour la résolution d'équations quadratiques : ICI et ICI

    Formule de Leibniz qui apparaît en fait chez Madhava, mathématicien indien de la province de Kerala vers 1400 : ICI

    Pour résumer : si j'ai bien compris, il semble que la trouvaille ne soit pas tellement que des preuves de calcul infinitésimal soient présentes trois siècles avant leur découverte en Occident, comme le souligne M. Waldschmidt :
    "L'invention du calcul infinitésimal en Inde trouve sa source dans la recherche de la prédiction des éclipses. Aryabhat, puis Brahmagupta, utilisent le concept de mouvement instantané. L'astronome Manjul (vers 930), puis Bhaskaracarya, utilisent la dérivée de la fonction sinus pour calculer l'angle de l'écliptique. On peut considérer Madhava comme l'un des fondateurs de l'analyse moderne. Un des rares mathématiciens à disposer d'une intuition aussi développée sera Ramanujan."
    mais que les jésuites aient transmis cette découverte en Occident.

     

  • Le caractère historique de l'adéquation des mathématiques à la physique


    En parcourant, à travers l'histoire des sciences, plusieurs cas marquants des rapports de la physique et des mathématiques, l'on s'aperçoit que la capacité du formalisme mathématique à exprimer d'une manière si ajustée et féconde les problèmes physiques n'est pas une donnée de nature universelle et intemporelle: elle résulte, à chaque époque, et pour chaque nouveau type de problème abordé, d'une construction, qui met en jeu le ‘système’ de la mathématique et de la physique de cette époque et la nature des concepts et des grandeurs physiques concernés. On examinera, dans cette perspective, quelques moments importants de l'histoire de la constitution, à l'aide de l'analyse, de la physique mathématique et théorique. On s'arrêtera, en particulier, à la construction de la causalité à l'aide des concepts du calcul différentiel, ainsi qu'à la rationalisation de la mécanique grâce à la mise en oeuvre de ce calcul, et à l'extension de la mécanique du point matériel aux milieux continus à la faveur de l'invention du calcul aux dérivées partielles.

    Un fichier PDF de Michel Paty destiné à des personnes ayant déjà de bonnes connaissances des sujets mathématiques.