Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Mes premiers pas avec Context Free

    spirale context free.jpg


    Je ne suis pas mécontent pour un début !

    Voilà le code toujours minimaliste permettant de réaliser cette figure avec Context Free Art qui utilise la récursivité de façon très naturelle:

    startshape BELLESPIRALE

    background{b -1}

    rule SPIRALE {
    ## RECURSION ##
    SPIRAL { x 0 y 3 }
    }
    rule SPIRAL {
    SHAPES { size 1 }
    SPIRAL { y 0.25
    rotate -3
    size 0.995}

    }

    rule SHAPES {
    SQUARE {}
    CIRCLE {b 0.3}
    TRIANGLE {b 0.5}
    TRIANGLE {r 60 b 0.7}
    }

    rule BELLESPIRALE{

    6*{r 60 } SPIRALE {hue 300 sat 0.5 b 0.2 }
    12*{r 30 } SPIRALE { hue 150 sat 1 b 0.1 s 0.5 }
    }

     

    Article précédent sur Context Free Art

  • Les maths votent Obama !

    Obama_Portrait_2006.jpgA quoi bon faire des élections si les modèles mathématiques prédisent tout. Etrange monde que celui dans lequel nous vivons qui créé à force de modélisation une seconde terre virtuelle ( et pourtant bien réélle ) mais modélisée mathématiquement. Des cracks financiers, sous-estimés à cause de l'inutilisation de modèles trop complexes, en passant par les divers scénarios de modification climatique, les opérations chirurgicales qui ne nécessiteront plus d'intervention humaine, jusqu'aux élections américaines, les modèles mathématiques sont partout. Ils permettent dans un cas de se déplacer avec une très grande précision dans la géométrie complexe du corps humain sans altérer les parois, de se projetter à la surface de la terre dans cent ans, de prévoir l'efficacité de nouveaux médicaments sur une maladie ou l'impact d'une campagne de vaccination sur le taux de cancer.


    Ici, un modèle mathématique remplace le vote de millions d'américains. Ce modèle qui a préditl e gagnant des élections américaines six fois de suite vote cette année pour Obama. Il résume presque le vote de l'Amérique toute entière à une simple formalité inutile et réduit l'espace politique à sa modélisation numérique.

    Le modèle du professeur Lichtman, élaboré en collaboration avec un mathématicien russe, Volodia Keilis-Borok, est construit autour de 13 variables, appelées « clés ». Ces dernières ont été déterminées à partir des résultats obtenus aux présidentielles de 1860 à 1980.

    Lichtman ironise même en affirmant :  « Les démocrates auraient pu tirer au hasard un nom d'un annuaire téléphonique et gagner la présidentielle cette année ». Extrait de l'article de Yahoo News.


    La modélisation s'infiltre dans tous les domaines, et cela ne peut que nous faire réfléchir de façon profonde sur la nature de notre société, car ici il ne s'agit plus seulement de sondages, mais de modèles autonomes permettant une prédiction alors que le sondage n'est quant à lui qu'une photographie à un instant donné. L'interprétation d'un sondage est d'autant plus aléatoire qu'elle est éloignée du moment du vote réel . Un modèle est beaucoup plus indépendant et s'il demande certainement quelques données d'ambiance, il ne se réduit pas à leur seule interprétation. Des variables principales, autres que les résultat d'un sondage avant les élections, ont été dégagées. Ce sont principalement de leur qualité, de leur indépandance et de la mécanique mathématique les reliant que dépendra la fiabilité d'un modèle.

    Mais un modèle , ça ne suffit pas, me direz-vous, pour pouvoir conclure. Qu'à celà ne tienne, puisque les principaux les modèles sont passés en revue dans cet article en Anglais, comme dans le cas du réchauffement climatique où plusieurs moèles et scénarios sont étudiés.

    La réponse est sans appel : 6 des 9 principaux modèles donnent Obama gagnant ! Et chose surprenante le modèle de Litchman -Volodia Keilis-Borok dont il est question dans l'article précédemment cité, n'apparait pas dans la liste. Il y aurait donc au moins 10 modèles ! Le modèle de Klarner prévoit même la composition de la chambre des députés et du Sénat.

    Serions-nous donc dans un nouveau monde où l'on attend avec impatience que les faits réels confirment ou infirment les prédictions des modèles? Une catastrophe viendrait alors avec un fait réel qui contredirait les prédictions et donc la stabilité des modèles utilisés. La référence dans ce cas ne serait plus la réalité ( y compris sociale et politique ) mais sa modélisation.

    Si cela vous inspire quelques commentaires.

  • Le procès du hasard

    Souvenez-vous, il y a quelques temps de cela, un ingénieur retraité annonçait la chose suivante: les billets de grattage distribués par la Française des Jeux ne sont pas répartis au hasard puisque :

    "Selon lui, dans chaque carnet de tickets, qui ont une valeur totale de 150 euros, il y a un tiers de petits lots (de 1 à 10 euros) afin de maintenir l’addiction des joueurs, les deux tiers restant étant perdants. Et quand sort un lot «significatif», supérieur à 20 euros, il n’y en a qu’un seul. Ce qui signifie que les joueurs qui acquerront un billet dans la fin du carnet n’ont plus aucune chance de gagner un gros lot. " ( Extrait de l'article de Libération.fr : le cauchemar de la Français des Jeux).

    Robert Riblet, qui a accusé la Française des Jeux de "tricherie", est poursuivi par cette dernière pour "diffamation".

    Mais alors y a-t-il ou non tricherie ?

    Justice

    Ce n'est pas à moi de répondre juridiquement à la question, ni d'établir si les procédures d'impression  et de répartition des billets dans chaque carnet, étaient suffisamment précises et si la communication laissant croire à la répartition "au hasard" était clairement définie par cette société pour qu'il n'y ait pas de "manipulation du hasard" possible par des tiers, ce qui serait rendu possible par le type de répartition annoncé par M. Riblet.

    Mais qu'en est-il d'une répartition mathématique des nombres au hasard ?

    Il suffit de faire une simulation numérique.

    Utilisons un générateur de nombres aléatoires, celui d'Excel par exemple, dont il semble qu'il produise  des listes de nombres au hasard de très bonne qualité. Je vais lui faire établir 20 séries verticales de 150 nombres de 1 à 150 pris au hasard, chacun pouvant être choisi aucune , une ou plusieurs fois.

    On pourra supposer qu'un carnet de ticket est composé de 150 tickets et que c'est le 1 qui gagne le gros lot. A-t-on mathématiquement , lorsque l'on distribue les nombres au hasard, une équi-répartition des tickets gagnants ( des 1 ) ? Où sont-ils ?

    Il suffit pour cela de recopier dans Excel la formule =ENT(ALEA.ENTRE.BORNES(1;150))

    En fait, toute personne connaissant un tant soi-peu "les règles du hasard" ( c'est peut-être paradoxal de parler de règles du hasard mais il en possède qui lui sont propres ), sait qu'une répartition homogène des tickets gagnants est impossible si ceux-ci sont répartis de façon aléatoire.

    L'exemple suivant, que l'on peut reproduire à l'infini le montre. Prenons le 1 pour chiffre gagnant. Les séries verticales sont  composées de 150 chiffres choisis au hasard entre 1 et 150. Il n'y a pas 20 "tickets gagnants" ( le 1 en fait ) répartis chacun dans chaque colonne. Il y en a  dans cette série seulement 14 dont on voit que chaque colonne en contient de 0, 1, 2 ou 3. Dans les prochaines séries, il y aurait peut-être plus de tickets gagnants, de telle façon qu'au bout d'un très grand nombre de tirages, il y ait  quasiement autant de tickets gagnants ( les 1 ) que de tirages de 150 chiffres. Mathématiquement , la fréquence ( statistique ) de sortie du 1 converge inexorablement vers la probabilité ( théorique ) associée à son tirage qui est de 1/150. En pratique, on ne trouve cependant pas un "1" tous les 150 chiffres sortis. Il y a des séries de 150 chiffres sans aucun "1", certaines avec un "1", d'autres avec 2 ou 3 "1".

    Dans l'exemple suivant de 20 séries de 150 nombres on a :

    12 séries sans ticket gagnant

    3 séries avec 1 ticket gagnant

    4 séries avec 2 tickets gagnants

    1 série avec 3 tickets gagnants.

    On peut légitimement se demander si ce type de hasard brut est "plus acceptable" et  que celui décrit par M. Riblet. Dans tous les cas, il possède un avantage considérable sur une autre répartition. Il est absolument imprévisible. Ainsi on constate, par exemple, qu'au milieu des tirages, 4 séries successives de 150 nombres chacunes ne contiennent aucun ticket gagnant et que la série "Royale" avec 3 tickets gagnants ne se situe pas après, mais avant, ces quatre séries cauchemardesques, qui pourraient, comble de malchance, être livrée à la même civette!

     


    Alors, attendons avec impatience, fin novembre, le verdict de ce procès du hasard, pour connaître la définition juridique du hasard puisqu'il semble que la Française des Jeux ne soit pas en accord avec sa seule définition mathématique.

     

     

  • Les arts plastiques à l'art mathématique

    La belle brochure de 45 pages en format PDF de l'exposition " Mathématiques et art" organisée par l'université Paris 12 est ICI

    On y retrouvera les artistes suivants :

    François APÉRY
    Boris ASSANCHEYEV
    Philippe CHARBONNNEAU
    Jean-François COLONNA
    Jean CONSTANT
    Patrice JEENER
    Bahman KALANTARI
    Jos LEYS
    Sylvie PIC
    Philippe RIPS
    John SULLIVAN

     

    plaquette.jpg
  • Context Free Art : logiciel mathématico-algorithmico-artistique

     

    Lorsque

    startshape pop

    rule pop {
    TRIANGLE{flip 10}
    TRIANGLE{flip 0 b 1 s 0.99999}
    3* {r (120)} pop{s .5 y .58}
    }

    produit

     

    sierpinski.jpg

    Et lorsque

    startshape grid

    rule grid {
    10* {y 1} row {}
    }
    rule row {
    10* {x 1} core {}
    }
    rule core .5  {
    SQUARE {b -1 }
    CIRCLE {b 1}
    core {s .95}
    }
    rule core .5 {
    SQUARE {b 1  }
    CIRCLE {b -1}
    core {s .95 }
    }
    rule core .001 {}

     

    produit

    patchwork.jpg

    Que

    startshape earth


    background {b -1}


    rule earth {
    globe { z 1 s 5 }
    continent1 { z 2 s 1 y 0.31 x -0.6 rotate 180 alpha -0.7
    }
    cloud { z 3 s 0.9 y -0.54 x 2 rotate 90 }
    }

    rule globe {
    CIRCLE { hue 204.8874 sat 0.7374 b 0.0575  }
    globe { s 0.99 b 0.02 x 0.0045 }
    }


    rule cloud {
    cloud1 {}
    cloud2 {}
    }

    rule cloud1 {
    CIRCLE { s 4 alpha -0.95 }
    cloud1 { b 0.1 x 1.5 s 0.6 rotate 46 alpha 0.01}
    cloud2 { b 0.2 y 1.4 s 0.8 rotate 43 alpha 0.01}
    }

    rule cloud2 {
    cloud1 { b 0.2 x 1.3 s 0.8 rotate 12 alpha 0.01}
    cloud2 { b 0.1 y 1.2 s 0.4 rotate 14 alpha 0.01}
    }




    rule continent1 {
    TRIANGLE { s 2 hue 118.4956 sat 0.2747 b 0 skew 20 30 }
    continent1 { b 0.01 x 0.58 y 0.78 s 0.35 rotate 55 }
    continent1 { b 0.01 x 0.75 y 0.2 s 0.15 rotate 55 }
    continent1 { b 0.01 x -0.0 y 0.75 s 0.78 0.37 rotate 37
    }
    continent1 { b 0.01 y -0.79 s 0.9  rotate 155 }
    }


    aboutit à

    terre.jpg

    Et puis que

    startshape TETESS

    rule TETESS {9*{x 1.2}TETES{}}
    rule TETES {9*{y 1.5}TETE{}}

    rule TETE {FormeT{z -5}FormeY{s .3 y .2 z 5}FormeB{b 1 y
    -.24}CHEVEUX{y .3 z -10}}

    rule CHEVEUX 10{CHEVEUX{flip 90}}
    rule CHEVEUX .5{CHEVEUX{flip 180 y -.5}}
    rule CHEVEUX {100*{r 3.6}Sh3{x .1 s .15}}
    rule CHEVEUX {15*{r -18 s .95}Sh3[r 150 x .2 s .2]}
    rule CHEVEUX .2{60*{r 6}TRIANGLE{y .3 s .05 .6}}
    rule CHEVEUX {30*{r 3 s .96}Sh6[r -60 x .15 s .15] 30*{r -3
    s .96}Sh6[r 240 x .15 s .15]}
    rule CHEVEUX .3{30*{r 6 s .9}TRIANGLE{y .3 s .05 .6}}
    rule CHEVEUX {3*{r 9 s .9}Sh4[r 60 x .15 s .01]}
    rule CHEVEUX {30*{r -6}Sh5[r 180 x .15 s .2]}

    rule FormeT {FormeT{s .96}}
    rule FormeT 10{FormeT{r 2}}
    rule FormeT 10{FormeT{flip 90}}
    rule FormeT 10{FormeT{flip 180}}
    rule FormeT 10{FormeT{skew 1 .84}}
    rule FormeT {ShT{}}

    rule FormeY 3{FormeY{s .96}}
    rule FormeY 5{FormeY{x .1}}
    rule FormeY {FormeY{y .1}}
    rule FormeY 10{FormeY{flip 90}}
    rule FormeY 30{FormeY{r 1}}
    rule FormeY 10{FormeY{skew 1 .84}}
    rule FormeY {ShY{x -.5 s 1.1}ShY{x .5 s .9}}
    rule FormeY {ShY{x -.4}ShY{x .4}}
    rule FormeY {ShY{x -.5 s .8}ShY{x .5 s .8}}
    rule FormeY {ShY{x -.4 s 1.15 z 1}ShY{x .4 s .85}}

    rule FormeB 10{FormeB{flip 90}}
    rule FormeB 10{FormeB{r 3}}
    rule FormeB {Sh2{s .03}Sh2{s -.03 .03}}

    rule ShT 3{CIRCLE{s .8 1.1}}
    rule ShT 2{3*{y -.1}CIRCLE{y .15 s .8}}
    rule ShT 2{5*{y -.1}CIRCLE{y .25 s .7}}
    rule ShT 5{6*{y -.1 s .95}CIRCLE{y .25 s .78}}
    rule ShT {8*{x -.05 r 2}Sh1{x .15 s .3 .27 r -7.5}}
    rule ShT 2{8*{x -.05 r 2 s .98}Sh1{x .12 s .3 r -9}}
    rule ShT 5{6*{y -.1 s .95 r 6}CIRCLE{y .25 s .78}}
    rule ShT {9*{y -.06 r 9}CIRCLE{y .3 s .66}}

    rule ShY 10{ShY{s -1 .95}}
    rule ShY 10{ShY{s -.95 1}}
    rule ShY 10{ShY{r 3}}
    rule ShY {CIRCLE{b 1 s .3}}
    rule ShY {CIRCLE{} CIRCLE{b 1 s .8 z .1} PUP{s .15 z .2}}

    rule PUP 3{CIRCLE{}}
    rule PUP {CIRCLE{s 2.4}CIRCLE{b 1 s 1}}
    rule PUP 60{PUP{x .1}}
    rule PUP 30{PUP{r 30}}

    rule Sh1 {30*{y -.1}CIRCLE{y 1.5}}

    rule Sh2 60{CIRCLE{}Sh2{x .1 r 2 }}
    rule Sh2 1.5{}
    rule Sh2 {Sh2{flip 180}}

    rule Sh3 30{CIRCLE{}Sh3{x .1 r 2 s .97}}
    rule Sh3 {Sh3{flip 180}}

    rule Sh4 1000{CIRCLE{}Sh4{x .1 r .2 s .999}}
    rule Sh4 {Sh4{flip 180}}

    rule Sh5 {SQUARE{s 2 .1}}
    rule Sh5 6{Sh5{s .9 1}}

    rule Sh6 10{CIRCLE{}Sh6{x .1 r 1 s .98}}
    rule Sh6 {Sh6{flip 180}}

    arrive à représenter :

    barbapapa.jpg
    Lorsque

    illusion.jpg
    se réduit à

    startshape snake_matrix

    rule snake_matrix{
    2*{y 10} snake_column{r 90 y 5 x 25}
    4*{x 10} snake_column{z -1}    
    }

    rule snake_column{
    3*{y 10} snake_with_bg{}
    }

    rule snake_with_bg{
    CIRCLE{s 10 b 1}
    snake{}
    }

    rule snake_with_bg{
    CIRCLE{s 10 b 1}
    snake{flip 180}
    }

    rule snake{
    20*{r 18} element{y -4.5}
    snake{s .8 r 9}
    }

    rule element{
    SQUARE{s .7 1}
    CIRCLE{s .5 1 x -.35 h 60 sat 100 b 0.82}
    CIRCLE{s .5 1 x .35  h 216 sat 100 b 1}
    }

     

    Et que ces quelques lignes de code

    startshape SF
    background{b -1}

    rule SF {
    6*{r 60}ARM{ }
    }
    rule ARM {
    SPHERE{ s 5 1}
    ARM { x 3 s 0.6 r 32 alpha -0.03}
    ARM {x 3 s 0.6 r -32 alpha -0.03}
    }

    rule SPHERE {
    COLORING{ h 60 b 0.25 }
    }

    rule COLORING {
    SHAPE{}
    COLORING { x 0.001 y 0.001 z 1 s 0.99  b 0.05 hue 0.15
    }
    }

    rule SHAPE {
    CIRCLE{}
    }

    suffisent à faire :

     

    hyperbolique.jpg

     

    Je dis qu'il est certainement intéressant d'aller voir d'un peu plus près ce qui se passe !