Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Inclassables M@thématiqu€s - Page 91

  • MPT2013 : Les Mathématiques de la Planète Terre

    banniere_fr1.jpg


    L’année 2013 a été déclarée par l’UNESCO «année des mathématiques de la planète Terre». De nombreuses manifestations émailleront cette année, soit pour promouvoir des projets de recherche, soit pour faire prendre conscience au grand public des enjeux scientifiques et de la place qu’y jouent les mathématiques.

    L’initiative «Un jour, une brève» a pour objectif d’illustrer, par une publication quotidienne, la variété des problèmes scientifiques dans lesquels la recherche mathématique actuelle joue un rôle important, ainsi que certains grands moments dans l’histoire des sciences où les mathématiques ont, en interaction avec les autres sciences) aidé à comprendre ce que nul n’avait compris jusque là.  Ainsi, du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013, du lundi au vendredi de chaque semaine, un court article sera mis en ligne, présentant un problème scientifique, et la place tenue par les mathématiques, dans une langue compréhensible par chacun, qu’il ou elle soit un collégien ou une collégienne, un lycéen ou une lycéenne, un étudiant ou une étudiante ou tout simplement une personne curieuse.

    Ce projet est réalisé à l’initiative de l’Institut des sciences mathématiques et de leurs interactions du CNRS, d’INRIA, de la Société française de statistique, de la Société de mathématiques appliquées et industrielles et de la Société mathématique de France, avec le soutien de Cap’Maths dans le cadre des Investissements d’avenir.

    Voir le blog : Mathématiques de la planète terre: Un jour, une brève.

    Aujourd'hui , Le phénomène d'eaux mortes.

    Hier Géoïde, ellipsoïde et autres mots compliqués.

    Suivre @mpt2013 sur twitter

  • Quel est le point de la terre le plus éloigné de son centre?

      

    geoide.jpg

    Crédit image : GFZ Postdam

    Indice 1

    Ce n'est pas le sommet de l'Himalaya.

     

    Indice 2

    MPT

  • Maths pures et notations qui le sont moins...

    Les enseignants de  "maths pures", presque tous bourbakistes,  de l'université de Strasbourg où j'ai été étudiante dans les années 60, manifestaient une certaine propension à utiliser des notations quelque peu  tendancieuses. Exemples :

    - l'un d'entre eux, normalien, éminent topologue, futur académicien (correspondant), jouait ce petit jeu:
    chaque fois qu'il utilisait la lettre "q" et  devait l'indexer, il choisissait systématiquement  comme indice la lettre grecque "nu" alors que la lettre "n" aurait très bien fait l'affaire !
    Les étudiants  l'entendaient donc discourir, phonétiquement, de "cul nu" !
    Ils ne manquaient pas de glousser mais l'enseignant restait imperturbable.

    - un autre enseignant, non normalien, moins éminent mais aussi topologue, avait une prédilection pour l'association des lettres grecques "tau " et "rho" !
    Les étudiants gloussaient aussi avec ce phonétique "taureau"  et là, l'enseignant gloussait avec eux !  
    Toujours avec la lettre "rho", il disait souvent quand il s'agissait de simplifier une expression: les "rho" se biffent (on les barre) !
    Les étudiants phonétisaient les "rosbeefs",  toujours en ricanant avec le prof ! Très subtil !

     Pour le couple (cul nu, taureau) les enseignants en question s'étaient-ils concertés, les petits futés ?
     
    - un troisième larron, aussi normalien, éminent géomètre, futur académicien (correspondant), moins tendancieux, s'obstinait à utiliser des lettres gothiques majuscules pour ses notations ! Les étudiants qui reproduisaient fidèlement son cours sur leurs tablettes, se voyaient donc dans l'obligation de multiplier les tortillons associés à ces lettres très complexes. Mais  l'Alsace était encore très germanophone à cette époque ; peut-être  l'enseignant voulait-il simplement se mettre au diapason de cet environnement teuton, louable intention ! Et nous imaginions naïvement qu'il allait nous saquer à l'examen écrit si nous utilisions d'autres notations moins sophistiquées ...

    - un quatrième cas, un enseignant non normalien, probabiliste éminent, est hors sujet ici car il utilisait des notations correctes, mais je ne résiste pas au plaisir de le citer:
     il s'agissait d'un  célibataire endurci lequel, interrogé sur la motivation de son célibat, répondait systématiquement:
    "je n'ai pas besoin de vache à lait" !
    Alors là, plus de modestes gloussements mais de franches rigolades éclataient tous azimuts !

    Et vous, chères lectrices, chers lecteurs, vos profs  vous ont-ils aussi gratifiés d'associations de lettres aussi tendancieuses ?
    Merci de nous les communiquer !
    Heureusement, le ridicule ne tue pas ...

     

    Texte publié grâce à l'aimable proposition de son auteure,  Edith Kosmanek, Docteure en maths, Universitaire retraitée.

     

  • Chaos, une aventure mathématique : Le film est en ligne

    CHAOS est un film mathématique constitué de neuf chapitres de treize minutes chacun. Il s'agit d'un film tout public autour des systèmes dynamiques, de l'effet papillon et de la théorie du chaos. Tout comme DIMENSIONS, ce film est diffusé sous une licence Creative Commons et a été produit par Jos LeysÉtienne Ghys et Aurélien Alvarez.


    http://www.chaos-math.org/fr

  • L'effet "Maths-Gourou": Utilisez des maths et vous impressionnerez...

    Peut-être ne connaissez-vous pas l'effet Gourou? Il a été nommé ainsi par Dan Sperber, chercheur en sciences cognitives. Il décrit le mécanisme selon lequel des textes obscurs et leur auteur viennent à être surestimés par une dynamique collective, grâce justement à cette interprétation difficile. 

    Dans le cas présent les mathématiques assurent par analogie la place du "Gourou". C'est ce qu'a mis en évidence Kimmo Erikson à partir d'une expérience simple partant de sa propre expérience. Il a présenté à 200 participants, deux résumés de deux articles scientifiques, l'un en anthropologie, l'autre en sociologie. La moitié d'entre eux étaient conclus avec une phrase  contenant une expression mathématique:

    Un modèle mathématique ( Tpp=T0-fT0df2-fTPd) a été développé pour décrire les effets séquentiels.

    Cette phrase a été prélevée d'un article de 1984 sans aucun rapport avec le sujet.  Il a été demandé à chaque participant de juger de la qualité de l'article. La conclusion est sans appel. L'effet "positif" de la formule est avéré, essentiellement auprès des publics non matheux. Les articles contenant la formule sont globalement jugés de meilleure qualité. 

    Capture.GIF

    The non sense math effect par Kimmo Eriksson.