Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Inclassables M@thématiqu€s - Page 525

  • Les épreuves et les enjeux de la culture scolaire

    Il faut prendre conscience que nous sommes dans un monde où les principes qui commandent l'action, l'action individuelle comme l'action publique sont multiples et contradictoires. Nous voulons à la fois, l'égalité et l'excellence, la tradition et l'ouverture au monde, l'esprit critique et l'entrée dans la société, la discipline et le libre consentement des élèves, la nation et le respect des cultures... Bref nous sommes invités à arbitrer à choisir et à combiner des positions modérées car elles sont les moins pires. Evidemment, cela peut vite apparaitre comme un renoncement, une abdication, une certaine étroitesse de vue, une dérobade pragmatique. Mais le véritable attachement aux valeurs de l'éducation consiste moins à les affirmer obstinément qu'à se demander comment il est possible de les accomplir.

     

    François Dubet - La crise de la culture scolaire - PUF

  • Le fossoyeur de Pacy-sur-Eure

    J'suis retraité du métro
    A la campagne j'oublie ce sale boulot
    J'ai un parc, une maisonnette
    Des p'tites fleurettes
    Des cyclamens, des bégonias
    Des chrysanthèmes, mais pas d'lilas

    Et sous le beau ciel de France
    Je vois briller des objets de faïence
    Car pour alllonger la retraite
    Trop maigrelette
    C'est moi qui suis le fossoyeur
    Du cimetière de Pacy-sur-Eure

    J'fais des trous, j'fais des trous
    Je fais des grands trous
    Des grands trous
    Des grands trous, des grands trous
    Des trous d'première classe
    Des trous d'seconde classe

    J'fais des trous, j'fais des trous
    Je fais des grands trous
    Et j'préfère les grands trous
    Aux tout petits trous
    Tout petits trous, tout petits trous
    Tout petits trous, tout petits trous
    Tout petits trous, tout petits trous
    Tout petits trous, tout petits trous

    Serge Gainsbourg - 1er avril 1966
    Serge Gainsboug - L'intégrale et caetera - Bartillat

  • Droit

    Dans une Démocratie le droit d'expression ne doit-il pas être assorti d'un devoir d'écoute ? Qui parle à qui ? Qui écoute qui ? Ceux qui parlent le plus ne sont-ils pas ceux qui écoutent le moins ? Parler demande à l'autre de se taire, est-ce toujours le cas ?

  • Le point de l'erreur tolérée

    Ce matin je corrigeais un paquet de copies sur les tableaux de signes d'une classe de seconde et comme l'interrogation était un peu trop longue ( les élèves ont raison, je fais souvent des interros un peu longues, mais j'en donne suffisemment pour occuper la totalité du temps des plus rapides) , je me suis dit que j'allais leur rajouter un point.

    Je déteste argumenter cette démarche, ayant presque envie de dire que c'est un cadeau. J'ai toujours refusé le point de présentation contenu dans la note sur 20 d'autant plus qu'ici ce n'est pas le cas puisque le barème est sur 20 et avec le point supplémentaire le total fait 21 !

    Mais ce matin, j'ai eu une idée ! L'interrogation était longue et nécessitait d'assez nombreuses transformations d'écritures, des factorisations et une attention soutenue pour ne pas se tromper dans les signes.

    Et si ce point était le point de l'erreur, c'est à dire le point donné pour la possibilité de commettre une erreur correspondant à 1 point soit 5% de la note maximale. L'idée me parait séduisante et c'est comme cela que je le présenterai en classe. Je verrai la réaction ( sans doute bonne, car lorsqu'il s'agit de points supplémentaires, les élèves ne trouvent jamais à redire ).

    Une note relevée d'un point pourrait donc être interprétée comme note donnée avec une marge d'erreur à 5%, pour l'élève et donc pour le professeur.
    Une note relevée de 2 points pourrait être interprétée comme donnée avec une marge d'erreur à 10% ( je ne l'ai pas encore envisagé).

    Dans le cas présent, les élèves n'étaient pas informés de ce point supplémentaire, mais quelle serait la conséquence de la connaissance préalable de cette information ? Le sens donné à ce point supplémentaire serait-il toujours compris dans le sens de "tolérer un petit droit à l'erreur" ?

  • Le jeu d'échec

    D'après la légende, l'inventeur présumé des échecs indiens serait un brahmane nommé Sissa. Il aurait inventé le chaturanga pour distraire son prince de l'ennui, tout en lui démontrant la faiblesse du roi sans entourage. Souhaitant le remercier, le monarque propose au sage de choisir lui-même sa récompense. Sissa demande juste un peu de blé. Il invite le souverain à placer un grain de blé sur la première case d'un échiquier, puis deux sur la deuxième case, quatre grains sur la troisième, huit sur la quatrième, et ainsi de suite jusqu'à la soixante-quatrième case en doublant à chaque fois le nombre de grains. Cette demande semble bien modeste au souverain fort surpris et amusé par l'exercice. Mais le roi n'a jamais pu récompenser Sissa : tout compte fait, il aurait fallu lui offrir non pas un sac, mais 18 446 744 073 709 551 615 grains... soit la somme de toutes les moissons de la Terre pendant environ cinq mille ans !

    Le reste sur : http://classes.bnf.fr/echecs/index.htm

    et plus généralement les dossiers de la Bibliothèque Nationale : http://classes.bnf.fr/classes/pages/inddoss.htm