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Droit

Dans une Démocratie le droit d'expression ne doit-il pas être assorti d'un devoir d'écoute ? Qui parle à qui ? Qui écoute qui ? Ceux qui parlent le plus ne sont-ils pas ceux qui écoutent le moins ? Parler demande à l'autre de se taire, est-ce toujours le cas ?

Commentaires

  • Il semble que quelqu'un,
    dissimulé dans les coulisses de la vie,
    introduise dans notre dialogue
    des phrases qui ne nous appartiennent pas.
    Le souffleur apocrythe,
    en simulant sa voix,
    les glisse dans les espaces sans recours
    que laissent entre soi les paroles de l'homme.

    Tout langage est un malentendu.
    Mais cette obscure interférence va plus loin
    et s'introduit dans notre solitude,
    dans les interstices du monologue
    que soutient chacun de nous
    comme la dernière colonne de son temple.

    Vers qui donc
    ou pour le moins en direction de quoi
    pouvons-nous alors parler ?

    La parole propre de l'homme
    n'existe pas encore. (R.Juarroz)

  • Moi je trouve cette pensée du jour très juste, et je me pose les mêmes questions.
    (voir mon blog)
    Un peu inquiétant quand même ...

  • Bel extrait et tentons de mettre en oeuvre une écologie de la parole à défaut de sa purification totale.

  • Merci Dominique d'être passée par ici.

  • ... et écrire est une manière de parler sans être interrompu !

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