Un nouveau record pour les décimales de Pi
Après celui de Fabrice Bellard en janvier 2010, ce nouveau record de 5000 milliards de décimales a été atteint en août dernier, par un ingénieur système japonais, Shigeru Kondo .
L'article de Reuters.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Après celui de Fabrice Bellard en janvier 2010, ce nouveau record de 5000 milliards de décimales a été atteint en août dernier, par un ingénieur système japonais, Shigeru Kondo .
L'article de Reuters.
Lorsque l'on prend 3 lettres de l'alphabet. Disons presque au hasard (x,y,z). et qu'on les assemble avec quelques opérations.
Par exemple comme cela:
((x2 +y 2+z2−9)3−x2y2z2)(x2+y2+z2−05)xy2+yx2+xz=0
On met un peu de couleur sur les points de l'espace vérifiant cette équation. On les éclaire avec de jolies sources de lumières.
Et on gagne le premier prix de la dernière compétition d'images "Imaginary" avec le résultat suivant:
Facile, non?
Supposons maitenant que l'idée saugrenue de créer physiquement de tels objets germe dans la tête de quelques terriens et qu'en plus ces étranges individus décident de les exposer. Voilà ce à quoi on peut s'attendre, une exposition Imaginary:
Précédemment sur ce blog: "Imaginary" pour voir les maths
La difficulté de trier et de compter les précieuses cellules souches ainsi que leurs cousines cancéreuses a longtemps limité les scientifiques dans la recherche de nouveaux traitements et dans leur compréhension de certaines maldies.
Une méthode de comptage efficace permet de mieux saisir le comportement de maladies évolutives telles que Parkinson, Alzheimer et le cancer. Le principal problème est en fait que ces deux types de cellules sont en proportions très faibles: 1/10000 voir 1/100000. L'idée est donc de développer un algorithme permettant de prévoir efficacement cette proportion.
L'intégralité de l'article en anglais.
En 2009, j'avais écrit un billet sur la création d'un cancer virtuel.
On peut aussi regarder du coté des traitements de chimiothérapie par exemple, qui peuvent être optimisés par la modélisation mathématique, sans "essais-ajustements" sur les malades. Il s'agit de déterminer les fréquences optimales d'administration d'un traitement permettant d'éviter deux seuils critiques, celui de la toxicité et celui de l'inefficacité. Voir par exemple ce travail.
Les chercheurs se sont aussi posés la question de l'horaire d'administration des traitements dans la journée pour les adapter à l'horloge biologique de chacun. Voir ICI.
Du micro au macro, il semble évident que la modélisation mathématique permet d'ajuster plus précisément le grossissement et la géométrie des lunettes du chercheur en biologie.
La page "Apprendre à apprendre" définit le sens des logos.
En plaçant l'élève au centre du système éducatif, l'école, et d'une façon générale l'Education Nationale, qui a de plus opéré simultanément sa massification, a peut-être omis d'y incorporer l'enseignant (voir ICI), mais aussi les processus d'apprentissage. A l'élève revient la lourde charge d'absorber, seul ou à peu près, les contenus, même si ceux-ci se projettent en compétences ou font partie de la base des connaissances ou de processus incontournables regroupés sous le nom de socle commun. A l'enseignant, revient la tâche de faire entrer dans des têtes pas toujours très bien préparées, ces fragments disciplinaires. Ils sont à la base du système tout en étant souvent ceux qui ont été, par nature, le moins confrontés à des résistances dans l'assimilation scolaire.
Lorsque le système bloque, chacun pointe du doigt une cause interne ou externe sans bien savoir définir clairement ce qui dysfonctionne.
Et si cette entreprise d'apprentissage avait tout simplement oublié de parler pendant toutes ces années de la façon dont on pouvait les assimiler plus facilement.
C'est simplement le constat, certainement prématuré par sa faible ampleur, mais néanmoins réel que je viens de faire.
L'histoire se situe dans une classe de terminale S, qui a la particularité de regrouper des élèves relativement à l'aise avec l'apprentissage au sein du système éducatif. J'avais parlé ICI de la création de logos permettant de mettre en relief des processus élémentaires d'apprentissage. J'ai aussi dégagé trois phases dans l'apprentissage: la création d'automatismes prenant racine sur les erreurs, leur inclusion dans des méthodes évitant les blocages et la création de liens pour éviter l'égarement. Il semble que le vide sur la façon d'apprendre soit abyssale et j'ai bien du mal à en imaginer l'ampleur sur la totalité du système éducatif!
Depuis quelques temps, j'utilise ces logos sur les copies, sur mon tableau, j'incite les élèves à les utiliser sur les notes qu'ils prennent et leur demande une analyse après test en nommant explicitement ce qui leur a manqué en termes d'automatismes, de méthodes et de liens. Ils peuvent aussi repérer ce qui était disponible.
Les statistiques sont sans appel !
Ce que je nomme Niveau de satisfaction est le pourcentage moyen de satisfaction associé à l'utilisation des logos ou à l'identification des processus.
Ce que je nomme Taux de satisfaction est le pourcentage d'élèves satisfaits (niveau de satisfaction supérieur ou égal à 50% ).
|
Niveau de satisfaction |
Taux de satisfaction |
Utilisation des logos par le professeur pour annoter les productions |
78 % |
92% |
Utilisation par le professeur des logos sur le tableau
|
80% |
92% |
Utilisation personnelle des logos par l’élève sur ses notes personnelles
|
75% |
92% |
Pertinence des logos
|
73% |
92% |
Utilité de l’identification (auto – méthodo - méta) après test
|
81% |
100% |
Moyenne
|
77% |
94% |
Remarque: Aucun élève n'a produit plus d'un score inférieur à 50 %.
Il faudra certainement faire un bilan après quelques mois d'utilisation et évaluer la capacité de ce système à infléchir positivement les résultats et la motivation.
Je vais tenter l'expérimentation sur d'autres classes.