Podcast mathématique
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Alors que s'ouvrent les Jeux Olympiques de Chine, il est intéressant de faire un billet sur les mathématiques et la Chine.
L'histoire mathématique ( visible ) de la Chine commence environ un siècle avant ou après notre ère avec la rédaction des Neufs Chapitres. Une chronologie est en cours de construction sur le site Culturemath.
Les Neufs Chapitres sont basés sur la résolution de problèmes concrets issus du commerce, de la finance ou de l'astronomie. Karine Chemla spécialiste du sujet indique:
Il s’est avéré que les textes de cet ouvrage comprenaient déjà des descriptions de procédures mathématiques comparables aux mises en forme d’algorithmes actuellement utilisées en informatique. On y trouve également des nombres irrationnels du type des racines de nombres entiers alors que l’on pensait que seuls les mathématiciens grecs de l’Antiquité avaient affronté ce type d’objets. De plus, les commentaires chinois des « Neuf chapitres », dont le plus ancien remonte au 3e siècle, contiennent des démonstrations : cette découverte contredit l’idée répandue selon laquelle la source historique de la démonstration mathématique se trouverait uniquement dans les textes grecs antiques. Autant de faits qui invitent à reconsidérer, et de manière plus internationale, la façon dont nous concevons l’émergence de nos connaissances et de nos pratiques mathématiques.
Des vidéos de présentation des Neufs Chapitres sont consultables ICI
On trouvera un petit topo PDF sur les Mathématiques de la Chine ancienne ICI
Nous ferons un bon en avant dans le temps avec avec cette synthèse PDF de 10 pages de Catherine Jamy intitulée : Traductions et synthèses, les mathématiques occidentales en Chine, 1607-1782 ou dans cet article PDF de 41 pages d'Isabelle Landry Deron intitulé Les mathématiciens envoyés en Chine par Louis XIV en 1685.
Après trois années de pérégrinations, un groupe de cinq jésuites français qu’a la suite de Chateaubriand on a pris l’habitude de désigner sous l’appellation de “Mathématiciens du Roi” arriva à Pékin le 7 février 1688. Ce groupe était composé du Supérieur du groupe, Jean de Fontaney (1643–1710) et, par ordre alphabétique, Joachim Bouvet (1656–1730), Jean-François Gerbillon (1654–1707), Louis Le Comte (1655–1728) et Claude de Visdelou (1656–1737)...
Nous retrouverons d'ailleurs mention du père Bouvet dans cette explication sur les mathématiques binaires par Leibnitz qui fait allusion aux hexagrammes du Yi-king.
Dans cette histoire des mathématiques chinoises, nous trouverons aussi le récit d'un mathématicien autodidacte assez surprenant du XIX ème, Li Shanlan aussi connu sous le nom de Li Renshu. J'ai écrit son histoire un peu romancée : Partie I, Partie II, Partie III.
Je tiens à saluer ici Krum, le maître de ses quelques jeunes esclaves des beaux-arts de Sofia dont les meilleurs ont fait le voyage. C'est lui qui a réalisé l'ébauche de la sculpture ci-dessus qu'il a lui-même appelé " La pétasse", dont je tairai le nom de la revue dans laquelle lui a surgit l'inspiration. Sous l'emprise du régime communiste, il connaissait bien César et ses travaux, mais n'a pu réaliser que des oeuvres commandées par le parti communiste pour vivre de son talent. Sa créativité n'a pu s'exercer que sous la contrainte de ces fortes pressions. Une fois le régime assoupli, il ne lui restait plus que l'enseignement et un regard un peu triste sur son passé et celui de son pays pour nous faire partager son talent. On le voit devant son armée de carton dans la photo qui suit.
J'ai encore redonné un coup de pinceau à ce blog. J'ai utilisé le logo que j'avais déjà travaillé pour le mettre en bandeau. Çà ne me semble pas trop mal. J'ai choisi 2 colonnes à droite. Après avoir visité quelques blogs, cette idée m'a séduite. Là aussi je pense que c'est assez sympa. Il me reste, je pense à dynamiser un peu les notes et l'écriture pour que ce blog ressemble à l'idée que j'en ai. Je vais travailler ce point à partir de maintenant.
J'ai installé Apture sur le blog après l'avoir découvert en surfant. L'idée me semble intéressante de pouvoir lier sur un même mot ,une vidéo, une image, un texte, une musique et peut-être des fichiers PDF. Il faut que je m'habitue à ces fonctionnalités.
Comme vous l'aurez compris, je m'interroge toujours et encore sur la forme et le fond de ce blog!
Mais comme mon maçon m'a sagement dit : " Lorsque la cage est finie, l'oiseau est mort".
Quelques morceaux choisis du rapport 3061 sur L'enseignement des disciplines scientifiques dans le primaire et le secondaire par la commission des affaires culturelles familiales et sociales:
Par ailleurs, aujourd'hui en France on peut être agrégé de mathématiques ou de physique sans savoir conduire une expérience.
[...] aujourd'hui le bon professeur est celui qui n'entend que les questions auxquelles il peut répondre c'est-à-dire celles qui sont dans le programme.
Le propre d'un chercheur c'est de se tromper mais c'est beaucoup plus difficile pour un enseignant.
[...] l'usage des technologies de l'informatique et d'Internet ne doit pas être au centre de la démarche, c'est un outil qui nécessite que les enseignants soient formés autrement et développent une autre vision de leur métier.
50 % des enseignants ne font jamais de formation continue et, sur le total des 800 000 journées de formation, les sciences ne représentent que 2 %.
M. Michel Fréchet, membre de l'association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public, a renchéri en disant que son association a organisé une session de formation à Caen, à laquelle ont participé 800 professeurs, sur leur temps de vacances. La presse, sollicitée, n'a pas répondu à l'invitation, mais le journal Libération a jugé plus utile de consacrer une demi-page à une conférence sur les OVNI qui se tenait dans le même temps.
La situation n'est pas encore catastrophique parce qu'en période de chômage les jeunes recherchent la sécurité dans la fonction publique ; cependant, comme indiqué précédemment, en cinq ans le nombre de candidats aux CAPES de physique-chimie et de mathématiques a diminué significativement.
L'intégration de l'outil informatique aux enseignements de sciences, avec des objectifs pédagogiques précis encadrés par des enseignants bien formés, est totalement indispensable.
À un âge où il serait nécessaire que l'élève découvre, guidé par un professeur, la continuité entre mathématiques, sciences expérimentales et technologies, il est néfaste que se déroulent en parallèle et avec des professeurs différents des programmes qui s'ignorent. L'élève n'a ainsi aucune chance de découvrir que la majorité des problèmes scientifiques se situent et se résolvent aux interfaces de chacune des disciplines enseignées. Outre l'ennui généré par des enseignements cloisonnés et sortis de tout contexte, cette fragmentation s'oppose à la perception par les élèves de l'existence de champs professionnels tels que l'énergie, la chimie et l'environnement, le traitement de l'information et les réseaux, la physique et la climatologie, la géographie et les statistiques...
En 1995, 79 % des bacheliers scientifiques optaient pour des études scientifiques ou technologiques. En 2000, ils n'étaient plus que 68 %. Lors de la dernière rentrée 2000 places de classes préparatoires scientifiques n'ont pas été pourvues.
Évolution des horaires en mathématiques, physique-chimie et SVT depuis 1982
Mathématiques | Physique-chimie | SVT | |
Première S (1982-1993) | 6 heures | 5 heures | 2,5 heures |
Première S (1993-2001) | 6 heures | 4 heures | 3 heures |
Première S (depuis 2002) | 5 heures | 4,5 heures | 4 heures |
Terminale C (1983-1994) | 9 heures | 5 heures | 2 heures |
Terminale D (1983-1994) | 6 heures | 4,5 heures | 5 heures |
Terminale S (1994-2002) | 6 heures | 5 heures | 3 heures |
Terminale S (depuis 2003) | 5,5 heures | 5 heures | 3,5 heures |
En conclusion, il faut insister sur trois points qui contribuent particulièrement à disqualifier les études scientifiques dans notre pays.
Tout d'abord les mathématiques et les sciences exactes jouent un rôle d'outil de sélection dans notre système éducatif. Ce champ de connaissances est investi d'une charge émotionnelle importante et regardé, particulièrement par les filles, comme un enseignement d'élite inaccessible si l'on est simplement moyen. Soit on fait des sciences à un niveau très élevé, soit on n'en fait pas et ce dernier choix est fait par un nombre grandissant d'élèves. Cette situation est corroborée par les résultats obtenus dans les évaluations internationales. Le niveau en mathématiques de l'ensemble des élèves du secondaire français n'est pas supérieur à celui des étudiants des pays comparables. En revanche, un petit noyau d'élèves a des résultats très supérieurs à la moyenne.
En second lieu, les filières scientifiques universitaires pêchent par leur manque absolu de lisibilité. Elles ne peuvent être associées à aucun devenir professionnel perceptible et motivant alors que, de surcroît, elles sont perçues comme arides et sans lien avec les interrogations sur le monde. Dans un univers instable et insécurisant, il faut être particulièrement courageux, voire héroïque, pour s'aventurer dans ce labyrinthe.
Enfin, il faut anticiper la pénurie probable d'ici quelques années de candidats aux concours de recrutement d'enseignants du secondaire dans les disciplines scientifiques, cette pénurie découlant directement de la désaffection des jeunes pour les études universitaires en mathématiques et en sciences de la nature. C'est pourquoi la mission considère qu'il faut envoyer un message fort aux bacheliers et aux étudiants, sous forme d'un prérecrutement, de nature à transformer l'image des études universitaires scientifiques longues.
SYNTHÈSE DES PROPOSITIONS POUR LE LYCÉE
¬ Développer l'enseignement des mathématiques comme science vivante en interaction avec les autres sciences et se construisant sur des problématiques très variées.
¬ Développer les laboratoires de mathématiques en s'appuyant sur les expériences en cours.
¬ Créer et généraliser une option science en classe de seconde.
¬ Recréer une véritable filière scientifique en première et terminale en allégeant les programmes dans les matières non scientifiques.
¬ Introduire des épreuves d'évaluation des capacités expérimentales en mathématiques, en sciences et vie de la terre et en physique-chimie au baccalauréat scientifique.
¬ Consacrer un temps suffisant aux activités de recherche et d'investigation qui favorisent le développement des capacités de raisonnement et de construction des savoirs.
¬ Réintroduire l'épreuve de mathématiques au baccalauréat en terminale littéraire, au besoin en réduisant le volume horaire dans d'autres matières.
¬ Introduire une meilleure articulation entre les programmes et les méthodes de travail de l'enseignement secondaire et de l'enseignement supérieur.
¬ Encourager et développer les activités scientifiques dans et hors l'école, sur des thèmes transversaux encadrés par des chercheurs ou des ingénieurs.
¬ Favoriser le développement des clubs scientifiques et l'organisation de compétitions nationales et internationales sur le modèle des Olympiades de physique et de Maths sans frontières.