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philosophie - Page 8

  • La communauté mathématique

    Le problème de l'étude externaliste est alors, à mes yeux, convenablement reposé, le suivant : qu'est-ce que l'étude factuelle de la communauté mathématique peut apporter à la connaissance et à l'existence même à la limite de la communauté mathématique de droit définissant l'intériorité mathématique ? Selon notre double approche, en effet, ce qui définit l'intériorité mathématique, c'est la communauté de droit de l'agir constructif d'une part, la communauté de droit de l'interprétation multi-étagée via des projections intentionnelles spécifiques de l'énigme mathématique d'autre part. Cette « double » communauté de droit ayant son ressort, son mode de perpétuation principiel dans une interlocution mathématique exemplaire :

    -celle, vivante et originairement duelle, au cours de laquelle un schème constructif est inoculé, par le moyen de renonciation en situation des prescriptions adéquates et de la théâtralisation de l'agir escompté, l'ensemble appelant l'imitation en même temps que la saisie intime de la règle ;

    - celle, médiate, cumulative, textuelle, selon laquelle ce qui est anticipé pensé, vu, interrogé, compris d'un objet ou d'un thème énigmatique est transmis au nouveau mathématicien en même temps qu'il prend connaissance des versions jalonnant le rapport interprétatif à l'énigme ou l'objet.

    Le mélange de ces deux modes de transmission est proprement ce qu'on appelle l'école mathématique, et qui est une communauté de droit biface Une communauté dont la « réalité » est mesurée par l'agir constructif et la compréhension des énigmes des objets plutôt que par aucun paramètre de I'être-ensemble effectif.

     

    Extrait de l'article " Texte, Mathématiques, Philosophie et Sujet " de Jean-Michel Salanski.

     

    L'article complet : ICI

     

    Le résumé de l'article 

    :

    Dans cet article sont menées deux réflexions. La première tente de juger du rapport de la philosophie à sa textualisation d’après le rapport des mathématiques à leur textualisation, et ce à trois niveaux :


    1) en essayant de tirer des manières dont le texte mathématique excède sa forme logique des enseignements quant à la pertinence et la viabilité d’une réduction du texte philosophique à sa forme logique ;


    2) en posant le problème d’une étude externaliste du texte philosophique à la lumière des difficultés particulières que suscite l’approche externaliste du texte mathématique ;


    3) en examinant ce qu’il en est de l’hybridation du philosophique et du mathématique dans certains textes. La seconde porte sur un aspect particulier de la textualisation : sur l’intervention du marqueur du sujet de l’énonciation (« Je ») dans les textes philosophiques.

     


     

  • Quelques articles de la " Revue de synthèse "

    Sciences et philosophie au XXe siècle 2005 n° 2

    Histoire des jeux - Jeux de l'histoire 2001 n° 2-3-4

    Géométrie et cognition 2003

    L'art au temps des fractales 2001 n° 1

    Pour consulter les archives, c'est ICI

  • Charles Sanders Pierce

    Charles Sanders Peirce (10 septembre 1839 - 19 avril 1914) est un sémiologue et philosophe américain. Il est considéré comme le fondateur du courant pragmatiste avec William James et, avec Ferdinand de Saussure, un des deux pères de la sémiologie (ou sémiotique) moderne. Ces dernières décennies, sa pensée a été l'objet d'un regain d'intérêt. Il est désormais considéré comme un innovateur dans de nombreux domaines, en particulier dans la méthodologie de la recherche et dans la philosophie des sciences. La suite de l'article de Wikipédia : ICI

    L'abduction dans la recherche scientifique :

    Nous pouvons décomposer de la façon suivante le processus de la recherche scientifique selon Peirce :

    1. La première phase est celle de l'étonnement : le chercheur se trouve devant un fait surprenant qui trouble son état de croyance.
    2. Il fait alors une abduction, c'est-à-dire qu'il formule une hypothèse susceptible d'expliquer ce fait.
    3. Il applique ensuite cette hypothèse par déduction, il en tire toutes les conséquences nécessaires, qui seront testées.
    4. Enfin, par une sorte d'induction, c'est-à-dire de généralisation à partir d'un certain nombre de tests positifs, il considère que les résultats vérifient l'hypothèse, jusqu'à preuve du contraire.


    La totalité de l'article "L'esthétique d'après Pierce" : ICI


    La logique de la science - Article publié dans la revue Philosophique de France et de l'étranger 1878-1879 : ICI

    Quine critique de Pierce: vérité et convergence ( PDF ): ICI

  • Epistémologie - Philosophie - 2 revues à caractère scientifique

    ----> ORACL: Origine des Rationalités à l'Age CLassique: ICI

    ----> Methodos : savoirs et textes : ICI

     

    Adresses trouvées sur ENT'REVUES, le site des revues culturelles : ICI