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philosophie - Page 10

  • Courants philosophico-mathématiques

    Il y a l'inventionnisme issu de l'empirisme selon lequel les mathématiques sont une invention de l'être humain. La principale objection de ce point de vue est de savoir pourquoi les découvertes mathématiques se font de façon presque identique independemment de la culture.

    Il y a le platonisme mathématique, issu de l'idéalisme pour lequel les mathématiques existent bel et bien en dehors de l'esprit humain. Le nombre Pi existerait indépendemment du fait qu'on l'ai découvert. La principale objection est de savoir comment entrer en contact avec ce monde, par l'intuition ? Alors cela nous ramène à l'intervention de l'homme dans les découvertes mathématiques.

    Il y a le formalisme issu du logicisme pour lequel les mathématiques sont une manipulation de symboles sans signification et ne cherchent pas à rendre compte de leur lien avec le réel. La principale objection est de se demander pourquoi les mathématiques décrivent aussi bien le réel s'il n'y avait pas de lien entre les deux.


    Il y a le constructivisme ou intuitionnisme issu de l'opérationnalisme pour lequel les mathématiques ne doivent accepter comme point de départ que les nombres entiers, les notions mathématiques les plus simples et déduire tout le reste par étapes successives à partir de ces notions intuitivement évidentes. La principale objection est de justifier pourquoi partir des nombres entiers ? Qu'est ce qu'une étape de construction ? Pourquoi l'intuition de l'infini ne serait pas recevable alors qu'elle a donné des résultats interessants ?


    Bon choix Madame, bon choix Mademoiselle, bon choix Monsieur...

  • Philosophie des sciences

    Les cours et le blog de Julien Dutant université Paris IV Sorbonne : ICI

  • Capitalisme et Gilles Deleuze

    Je trouve que les critiques du capitalisme
    sont souvent un peu abusives car tout
    un chacun sait qu'un système
    socio-économique se mettant en place
    est un système d'exploitation de l'homme
    par l'homme en vue de réguler le flux
    des hommes et des choses. S'apercevrait-on
    aujourd'hui de l'"inhumanité" de ce
    monstre tentaculaire qui conduirait à la
    perte de l'homme et à l'épuisement de ses
    ressources? En fait les bonnes questions
    à se poser sont : Qu'est-ce qu'un bon
    système et dans l'ensemble des systèmes,
    le capitalisme est-il le moins pire ou
    en existe-t-il un autre meilleur, le cas échéant,
    lequel? Au moins le capitalisme a-t-il le
    mérite d'être dynamique, il lui manque
    surement la qualité d'être réflexif !

     

    Pour les amateurs de Gilles Deleuze
    dont je suis très moyennement fan
    ( pour l'instant ), ses cours sont édités
    en ligne sur :

    http://www.webdeleuze.com

    http: