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infos - Page 6

  • Selon Pécresse, les étudiants doivent noter leurs profs

    L'idée, relancée par le rapport Attali, a cours dans les pays anglo-saxons. En France, elle existe déjà dans les grandes écoles et quelques universités.

    Des enseignants bientôt évalués par leurs étudiants ? Si la pratique est généralisée dans les pays anglo-saxons, la France est encore à la traîne, même si le sujet est régulièrement évoqué depuis 1998, date d'une recommandation européenne. La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a réaffirmé cette semaine qu'il fallait «aller vers l'évaluation des enseignements par les étudiants. Il ne faut pas la redouter. Je souhaite qu'elle se généralise», a-t-elle dit. La ministre évoque cependant un outil de pilotage et «non un outil de sanction». Sa loi du 10 août 2007 prévoit que les étudiants peuvent être «consultés» sur «l'évaluation des enseignements». Le rapport Attali va plus loin puisqu'il propose que les étudiants ne soient plus de simples participants à l'évaluation des enseignements mais qu'ils notent leurs professeurs.

    La mise en œuvre de cette pratique, si elle s'est accélérée depuis quelques années, est loin d'être générale. À l'université Victor-Segalen-Bordeaux-II, ces évaluations sont devenues routinières pour certains enseignements mais elles n'ont pas commencé pour d'autres. Les universités Paris-V et Paris-VI les ont instaurées ainsi que l'université de Marne-la-Vallée. À Paris-IV, la totalité des enseignements de l'université va être évaluée en plusieurs vagues successives. La première, en juin 2007, a concerné l'anglais, la philosophie, le russe, l'histoire. Les étudiants ont répondu à un questionnaire. À Paris-IV, on défend ce système parce que «partout où a été mise en place une évaluation, les effets en ont été bénéfiques : les enseignants acquièrent une idée beaucoup plus précise de la manière dont leurs cours sont perçus, de l'origine de certaines difficultés». Si Jean-Baptiste Prévost, le président de l'Unef, premier syndicat étudiant, se dit favorable à une évaluation «obligatoire» de l'enseignement, il estime qu'elle ne doit pas être de la seule responsabilité des étudiants. Pour la Fage, autre association étudiante, cette évaluation «constitue une nécessité» pour améliorer la qualité des formations. Un enseignant pointe un effet pervers du système : la coïncidence de la note des profs et celle des étudiants lors des examens. Un donnant-donnant qui pourrait s'avérer malsain.

    Certains présidents eux aussi sont sceptiques. Président de Toulouse-I, Henry Roussillon «ne voit pas l'intérêt d'une telle évaluation dans le cadre de la fonction publique. Que fait-on des enseignants qui sont mal notés ? s'interroge-t-il. On ne peut pas les mettre dehors, tout au plus les placardiser». Selon Michel Lussault, président de l'université de Tours, la principale difficulté réside dans les multiples craintes des enseignants.

    Plusieurs critères d'évaluations

    Dans les grandes écoles, cette pratique est assez courante. Pierre Halifat, président de la commission formation de la conférence des grandes écoles et président de l'école d'ingénieur ESIAE, préfère toutefois parler d'évaluation des enseignements et non de notation des enseignants. À l'ESIAE, cela se pratique depuis dix ans. Chaque semestre, les étudiants planchent sur plusieurs critères. À HEC, tout se fait par intranet. «Ce n'est pas le seul critère d'évaluation, explique Bernard Ramanantsoa, directeur général du groupe HEC. On évalue également la participation du professeur, l'utilisation du matériel pédagogique mais également la recherche». Il arrive d'ailleurs tous les ans à ces présidents d'école de se séparer de professeurs mal notés. Prudent, le patron d'HEC note «qu' il ne faut pas se focaliser sur la note d'un seul cours, car l'enseignant peut être fatigué. Parfois aussi la mayonnaise ne prend pas avec les élèves».

     Un article du Figaro.fr

  • Huitième Journée Cryptographie et Sécurité de l'Information

    La vocation de cette journée est de faciliter rencontres et interactions entre professionnels, chercheurs et étudiants de second et troisième cycle (masters recherche et professionnel, doctorants) autour d'exposés généralistes présentant des problématiques d'actualité liées à la sécurité de l'information et à la cryptologie.

    Il est financé par le Conseil Régional du Limousin, le Département Mathématiques-Informatique (DMI) du laboratoire XLIM (UMR CNRS 6172) et le département de mathématiques de l'Université de Limoges.

    Les exposés auront lieu sur le campus de La Borie, Faculté des Sciences et Techniques de Limoges le 8 février.


    Au programme:

    Evolutions récentes des architectures matérielles
    pour les cartes à puces multifonctions

    Sécurité de la voix sur IP

    Biométrie, codage et cryptographie

    Guerre de l'information

    Le lien : ICI

    Les mathématiques sont vraiment partout...

     

  • La foudroyante montée en puissance du numérique va-t-elle nous transformer en profondeur ?

    La quantité d'informations présentes sur le Net est un océan, mais nous ne connaissons pas l'art d'y naviguer. Il apparaît de plus en plus que rester à la surface de cet océan - "surfer" - est devenu une question de survie. Mais l'humain navigue encore à l'ancienne, tant la connaissance nous semble liée à l'idée d'approfondissement. La surface et le fond : il va nous falloir apprendre à concilier ces deux notions.

    L'intégralité de l'interview d'Ollivier Dyens, auteur de"La Condition inhumaine" Editions Flammarion: ICI

  • La méthode révolutionnaire du professeur Kageyama

    Personne, sur les blogs de maths, ne semble se précipiter devant la nouveauté révolutionnaire de la méthode pour apprendre les maths, du professeur Kageyama alors je me lance... Cette méthode utilise tout simplement ..... la répétition. D'une part, cette méthode novatrice est facilement transposable sur une Nintendo DS, quelle chance ! Et d'autre part c'est une méthode efficace et donc utile comme le montre l'argument massue suivant :

    Comme l’a souligné la dernière enquête de l’OCDE sur les connaissances et les compétences des élèves de 15 ans, les élèves Japonais sont parmi les meilleurs en sciences : ils sont 3ème mondiaux lorsque les Français n’atteignent que la 19ème place. Ils brillent aussi en mathématiques s’octroyant la 6ème place lorsque les Français sont 17ème. Ce bon résultat des Japonais est sans doute en partie lié aux méthodes d’enseignement. Parmi celles-ci, « la méthode d’apprentissage par la répétition » mise au point par Hideo Kageyama, enseignant membre du Comité Central d’Education Japonais.

    Je vous laisse lire l'article complet du Nintendo Blog et juger personnellement de l'efficacité de la méthode pour vous même ou vos proches.

    C'est ICI

  • Des mathématiciens tentent de sauver Venise de la montée des eaux

    Soulever le sol de Venise de plusieurs centimètres en injectant d'énormes quantités d'eau de mer dans son sous-sol. C'est le projet sur lequel travaille depuis plusieurs années une équipe de ma­thématiciens et modélisateurs de l'université de Padoue (Italie). En 2004, ils en ont déjà présenté les grandes lignes dans une première étude, n'hésitant pas à affirmer que l'injection de fluide en sous-sol pourrait permettre d'empêcher les inondations qui envahissent régulièrement la cité des Doges durant l'automne et le printemps la trop fameuse acqua alta. Plusieurs experts s'étaient montrés sceptiques. En effet, l'assiette sur laquelle Venise est construite, est très fragile. Or, si le soulèvement est inégal, il pourrait causer de graves dégâts, voire des fissures irréparables à certains bâtiments.

    Les mathématiciens de l'université de Padoue ont donc revu leur copie. Ils projettent de tester leurs hypothèses dans une zone de la lagune proche de Venise (Water Resources Research, vol 44, 5 janvier 2008). Plus modestes et réalistes, ils soulignent que l'injection d'eau à grande profondeur pourrait contribuer à améliorer l'efficacité du projet Moïse (Mose en italien, acro­nyme de MOdulo Sperimentale Elettromeccanico). C'est habile car ce système d'écluses pivotantes est très décrié en raison de son prix exorbitant (plus de 4 milliards d'eu­ros). Sa construction devrait être terminée en 2011, mais plusieurs spécialistes affirment déjà qu'il ne permettra pas d'endiguer la montée du niveau de la mer qui devrait s'accentuer au cours du prochain siècle.

    Un Article du Figaro.fr : ICI